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Traduction Gérard Merdjanian
– commentaires
D’ici quelques jours le casse-tête va reprendre pour les
dirigeants turcs, et des millions de dollars provisionnés vont servir à contrer
les actions menées par la communauté arménienne à travers le monde.
Après ceux dépensés pour faire pression sur la France que ce
soit au niveau gouvernemental ou par intervention directe [c’est-dire ingérence]
auprès des parlementaires, voilà que se profile à l’horizon le lobbying à mener
auprès du gouvernement et des élus américains. Là, le travail sera plus aisé surtout
cette année, où Ankara pourra très facilement jouer sur la fibre géostratégique
de Washington. L’Iran et la Syrie sont devenus à leur corps défendant ‘pain
béni’ pour la Turquie. Qu’il est loin le processus de normalisation des
relations arméno-turques, dont seuls les Etats-Unis y font encore référence.
Erdogan s’est fait une raison, le passage permettant à son
pays de devenir européen se fait de plus en plus difficile tout comme la
porosité de la frontière gréco-turque. Seulement comme son égo n’a d’égal que
son entêtement, il n’est pas question de reconnaître un quelque génocide
perpétré par ses ancêtres, même si les faits sont têtus, preuves à l’appui. Sa
fierté nationale l’en empêche. Tout juste quelques milliers morts du fait de la
guerre.
"Toutes les
vérités sont bonnes à dire, mais c’est nous qui ne sommes pas tous bons pour
les entendre." (Alfred Capus)