L’OSCE et le conflit du Karabakh


 


Commentaires et traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

Pourquoi les observateurs de l’OSCE, les pays coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE s’évertuent-ils à répéter depuis des années les mêmes choses de façon aussi neutre et équidistribuée ? Craignent-ils de froisser l’une des parties ? Sinon : What else ?

 

Le but principal des négociations n’est pas de satisfaire l’une ou l’autre des parties, ou de dire qui a raison ou qui a tort, mais d’éviter que le plus agressif, qui se trouve être également le plus surarmé, se lance dans une nouvelle guerre. Donc rien d’étonnant qu’à chaque rencontre internationale (G8, G20, OSCE, UE, CE etc.) les médiateurs internationaux ressassent les mêmes propositions, et que les communiqués ont un côté ‘copier-coller’.

 

Alors qu’il y a 200 à 250 violations du cessez-le-feu de comptabilisés par semaine le long de la ligne de front, le plus arriéré des commentateurs ou des analystes peut comprendre que les observateurs internationaux,
qui se rendent depuis des années sur le terrain, ne relèvent jamais une quelconque violation du cessez-le-feu, vu que tout le monde ‘urbi et orbi’ est prévenu de leur passage. Même le sniper le plus débile sait qu’il ne faut pas faire feu ce jour là, où alors avec un silencieux à quelques kilomètres plus loin. De plus, les observateurs portent des couleurs voyantes et un  grand drapeau pour éviter toute confusion ; et quand ils demandent aux responsables azéris à se rendre en première ligne, un refus poli leur est donné sous des prétextes de … sécurité. Il n’est pas bon de montrer à des étrangers des choses qui ne doivent pas se trouver en première ligne.

 

Donc c’est une situation qui va perdurer au moins jusqu’à la réélection du potentat Ilham Aliev (et consort) en novembre prochain. Car il est clair pour tout le monde y compris les organisations internationales qu’il n’y a pas de solution à la quadrature du cercle.

 

C’est totalement irrationnel de croire que le Haut-Karabakh puisse retourner sous administration azérie, tout comme attendre que l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud reviennent sous administration géorgienne. Et une nouvelle guerre n’y changera rien, sinon empirer la situation.

 

Par contre, l’Azerbaïdjan pourrait se monter plus intelligent que son leader revanchard et sauver ce qui peut encore l’être : c’est-à-dire plusieurs districts.

 

 

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Traductions – revue de presse

 

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Le 9 Décembre à Paris, le ministre des Affaires étrangères arménien, Edouard Nalbandian, a organisé des consultations avec les Ambassadeurs et Représentants permanents arméniens accrédités auprès de pays européens.

Il a informé les diplomates sur les derniers développements de la politique étrangère de l'Arménie sur le processus de règlement du Karabakh, les résultats du Conseil


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Le coin des commentateurs

 

"Même s'il n'y a rien de nouveau dans la déclaration du ministre des Affaires étrangères turc, Ahmed Davutoglu, elle comporte des lacunes diplomatiques,"  a déclaré le turcologue Ruben Melkonian, Vice-doyen de la Faculté des études orientales à l’Université d’Etat d’Erevan.

"La Turquie fait des déclarations de ce genre depuis les années 1990. Davutoglu note que


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Israël bichonne Bakou


Des drones Israélo-azéris ont été repérés espionnant la frontière Iran-Haut-Karabakh.

L'Azerbaïdjan s'assure le concours de «conseillers militaires» israéliens pour se perfectionner dans l’usage des drones. Bakou utilise des drones ultralégers Orbiter,
 
 

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Le conflit du Karabakh et les relations Washington-Bakou


"L'administration américaine continuera à afficher la résolution du conflit du Haut-Karabakh comme une priorité très élevée dans notre relation avec l'Azerbaïdjan. Il est devenu évident pour moi, après les trois premiers mois passés ici, que la résolution du conflit du Haut-Karabakh est un question cruciale pour

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Relations France-Turquie

 

"La question du génocide arménien est un sujet sensible et difficile qui a trop souvent jeté une ombre sur les relations bilatérales turco-françaises," a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

 

"En Turquie, beaucoup critiquent la France pour son soutien

 



 
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Relations Arménie-Turquie

 

Dans une interview au quotidien Sabah, Ahmet Davutoglu avait entre autre commenté l'avenir des relations arméno-turques. Ainsi, à la question du journaliste de savoir si des progrès peuvent être attendus dans ces relations avant 2015 - 100e anniversaire des arméniens du génocide, Davutoglu avait 

 

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APCE

 

Suite au rapport des co-rapporteurs, Pedro Agramunt et Joseph Debono Grekh, sur les résultats de leur récente visite en Azerbaïdjan et les explications fournies, un projet de résolution sur les engagements pris par l'Azerbaïdjan a été discuté et la version finale du document validé lors de la réunion à Paris de la Commission de suivi

 


 

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Observateurs OSCE

 

Le suivi régulier de la frontière arméno-azerbaïdjanais a été réalisé le 14 Novembre dans le cadre du mandat du Représentant personnel du Président de l'OSCE en exercice.

 

Au cours de la séance d'information au bureau du gouverneur à Ijevan, les responsables de l'OSCE

 


 

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Extrait de Armenialiberty, de Radiolour, de PanArmenian et de News.am