mercredi 30 octobre 2013

Azerbaïdjan


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

L’Azerbaïdjan a été nommé membre non-permanant du Conseil de sécurité de l’ONU pour une période de deux ans, laquelle se termine à la fin de cette année. Assurant la présidence tournante du Conseil, Bakou en a profité pour déverser son trop plein d’amertume sur l’Arménie. Vous trouverez ci-après le passage du discours du ministre azéri des Affaires étrangères relatif à "l’agression et à l’occupation" de l’Azerbaïdjan par Erevan ; le tout s’appuyant sur un carte montrant les méchants Arméniens s’emparantdes territoires ‘historiques’ azerbaidjanais.

 

Ce qu’il y a de bien dans les discours des dirigeants azéris c’est que le fond reste toujours le même, seule change la forme et l’auditoire auquel ils s’adressent. On y trouve

lundi 28 octobre 2013

La Turquie en pointe de mire


 

 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

La Turquie a fait parler d’elle aux Etats-Unis et en Europe, au Conseil des Affaires mondiales de Los Angeles et dans les rapports d’étape de l’Union européenne à Bruxelles.

 

Si Ankara n’a pas à rougir sur le plan économique comparé avec nombre de pays occidentaux, il en va tout autrement dès qu’on aborde les valeurs démocratiques, les libertés ou les droits de l’homme. Là les juges ne sont pas les Etats ou les politiques mais des ONG ayant pignon sur rue ; dans leur classement, la Turquie se trouve systématiquement dans la seconde moitié quand ce n’est pas dans le dernier quart. On est bien loin de la 15ème place mondiale en tant que puissance économique !

 

De même qu’il existe une politique européenne de voisinage (PEV), entamée en 2004, visant à améliorer les relations de l'UE avec 16 voisins de l’Est et du Sud n'entrant pas dans le projet d'adhésion, suivi en mai 2009 du partenariat oriental avec 6 pays de l’Est et du Caucase, la Turquie ‘moderne’ a voulu imiter le géant européen en instaurant une politique de ‘zéro problème’ avec ses voisins. Si l’UE réussit tant bien que mal à atteindre ses objectifs, l’idée géniale d’Ahmed Davutoglu a fait chou blanc - hormis peut-être avec la Géorgie, la crise syrienne ne faisant qu’aggraver cette situation.

 

Se donner une apparence de démocratie face aux pays de l’Organisation de la Coopération Islamique est un exercice aisé quand on sait que les 4/5ème de ces pays flirtent avec le népotisme, ou pire exercent un potentat moyenâgeux ; mais face aux pays occidentaux la Turquie ne trompe personne. Malgré cela, l’UE poursuit ses négociations d’adhésion sans doute pour sauver les apparences.

 

Je reste convaincu que la Turquie actuelle ne rentrera jamais dans l’UE (1) non parce qu’elle est composée de 98% de Musulmans, mais que les valeurs démocratiques de l’Occident ne correspondent à sa nature profonde. En grattant le vernis superficiel de la ‘Turquie moderne’ on retrouve sa nature profonde, c’est-à-dire celle des 650 ans de présence dans la région en tant qu’empire ottoman dont elle est la digne héritière, héritière également d’un Etat génocidaire dont elle poursuit le négationnisme.  

 

Quand on voit les deux puissances démocratiques, les Etats-Unis et l’UE, lui lécher le cul, le premier pour des raisons géopolitiques le second pour des raisons économiques, il ne faut pas s’étonner de la réaction des peuples.

 

‘Vox populi’ ne signifie pas ‘vox dei’, car une fois élu le politicien se fiche complètement de ce pourquoi il a été élu.


 

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Traductions –revue de presse

 

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Lundi, le vice-Premier ministre turc Ali Babacan s'est adressé au Conseil des Affaires mondiales de Los Angeles (LAWAC), où il a menti tout au long de sa présentation sur les progrès économiques de la Turquie, sur le rôle régional en tant qu’acteur puissant et a présenté les protocoles Arménie-Turquie dans un enrobage magnifié, le tout pour tenter de donner une image favorable de son pays face à plus de 150 présents.

 

En réponse à une question posée par

 


 

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Un mémorial au Canada

 



La communauté arméno-canadienne s’est réunie dimanche dernier pour l’inauguration d'un monument du génocide arménien dans la troisième plus grande ville du Québec, et le premier dédié au génocide arménien au Canada.

 

Etaient présents les

 


 

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Moscou renforce sa présence en Arménie

 



"La Russie va renforcer les appareils de sa base aérienne Erebuni d’Arménie avec un escadron d'hélicoptères dans les prochains mois," a déclaré vendredi le commandant de la base aérienne 3624.

 

La base russe accueille actuellement

 


 

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OSCE

 



Le coprésident américain du Groupe de Minsk de l'OSCE, l'ambassadeur James Warlick, s’est rendu à Bakou pour rencontrer le président azerbaïdjanais Ilham Aliev. Les deux hommes ont échangé des vues sur les relations Azerbaïdjan-États-Unis et le règlement du conflit du Haut-Karabakh.

 

De sources autorisées, les coprésidents

 


 

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Le coin des experts et des observateurs

 



Pour la première fois depuis l'annonce du Président Sarkissian à rejoindre l'Union douanière, la plénière du Parlement européen, a adopté deux rapports liés à l'Arménie. (Cf. chroniques-diplomatiques)

 
 
«Il y avait une ambiance étrange dans le PE au cours des dernières semaines, que je n'avais jamais

 


 

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Extrait de Radiolour et de PanArmenian
 

 

 

mardi 22 octobre 2013

Ilham Aliev réélu



 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

"A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire" – (Corneille –Le Cid II,2)

 

De la gloire, Aliev s’en fiche royalement. Toutefois, il n’a pas réussi son pari : Obtenir au moins 90% des suffrages. Il va falloir qu’il se contente d’un ‘modeste’ 84,7%. Cela n’en reste pas moins une victoire à la soviétique. D’autant que les grandes puissances et notamment celles qui ont des intérêts dans la région s’en sont totalement désintéressées.

 

Moscou a choisi de maintenir Ilham Aliev en place malgré tous ses défauts ayant préalablement verrouillé le côté énergétique par un certain nombre de contrats ;

L’Union européenne est bien contente de


lundi 7 octobre 2013

Serge Sarkissian à Paris et à Strasbourg


 
 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 


Le Haut-Karabakh n’est ni la Syrie et encore moins le Mali. Si le Moyen-Orient représente encore quelque chose pour la France, les conflits «gelés» du Sud-Caucase lui passent par-dessus la tête. Sauf si cela devait dégénérer en une guerre sanglante, c'est-à-dire mettre en péril les conduits énergétiques, et même là je ne suis pas sûr que la France interviendrait militairement, pas plus d’ailleurs que les Etats-Unis, quant à l’UE n’en parlons même pas - 28 pays 28 avis. [On se souvient encore des gesticulations de Nicolas Sarkozy, alors président du Conseil de l’UE, face à Vladimir Poutine lors de la guerre russo-géorgienne d’Aout 2008, faisant croire que c’est grâce à lui que les chars russes se sont arrêtés à 80 km de Tbilissi, alors qu’en fait Poutine n’avait nul intention d’envahir la capitale géorgienne (mauvais souvenirs de 56 et de 68) mais

mercredi 2 octobre 2013

L’agenda surbooké d’Edouard Nalbandian


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

Comme prévu le discours haineux et anti-Arménien du président Aliev (Cf. commentaires du 23 septembre) n’a pas spécialement perturbé les coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE, que ce soit les diplomates en charge des négociations de paix, ou que ce soit les chefs des Etats coprésidents du dit Groupe, ni même les dirigeants de l’OSCE dont dépend le Groupe, à savoir le président ukrainien Leonid Kozhara qui assure la présidence en 2013, ou son secrétaire général, Lamberto Zannier.

 

Pour ces messieurs seuls comptent les actes, aussi tant que les dirigeants azéris se contenteront de discourir, même à sortir toutes les insanités possibles et imaginables, cela ne leur fera ni chaud ni froid. La ligne rouge étant

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