samedi 27 septembre 2014

Rencontre Arménie-Azerbaïdjan


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

Certes les ministres des Affaires étrangères arménien et azerbaidjanais se rencontrent à l’occasion de sommets ou de réunions d’organisations internationales encadrés le plus souvent par les médiateurs du groupe de Minsk de l’OSCE ; mais il n’est jamais arrivé qu’un début de commencement de solution pointe à l’horizon lors de ces rencontres.

Les positions sont tellement éloignées qu’il est quasiment impossible de trouver un terrain d’entente. Pour le président Serge Sarkissian le principe d’intégrité territoriale n’est pas en contradiction avec celui du droit à l’autodétermination. Seulement lorsqu’on exercice l’un on empiète automatiquement sur l’autre.

Il est difficile de prendre pour exemples des précédents qui se sont déroulés en Europe car chacune des revendications d’autodéterminations est un cas unique dans des contextes différents les uns des autres.

Toutefois, elles ont toutes des points communs, à savoir :

samedi 20 septembre 2014

Conflit du Karabakh (suite)



 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Pendant que l’on prépare de part et d’autre la prochaine rencontre à Paris entre les présidents Sarkissian et Aliev, le potentat azéri suivant sa bonne habitude utilise ces occasions en augmentant le nombre de violations du cessez-le-feu et autant que faire se peut abattre quelques soldats arméniens par ses snippers. Dans son esprit, cela est sensé faire peur aux Arméniens et les rendre plus conciliants et plus réceptifs à ses arguments.

Bien évidemment face à ce comportement les médiateurs se contentent de relever les dysfonctionnements et rappeler les droits et les devoirs de chacun conformément aux normes internationales. Comme l’a indiqué le coprésident James Warlick dans sa conférence de presse, les médiateurs,

mardi 16 septembre 2014

Conflit du Karabakh : La pression augmente … mais verbalement.


 
 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Pendant que la Turquie, par l’intermédiaire de ses ministres et de ses diplomates, fait barrage pour contrer les démarches de l’Arménie et de la diaspora arménienne concernant le génocide arménien, le faisant passer pour les aléas et les pertes liés à la première mondiale sous l’idée générale : «C’est le passé, regardons plutôt l’avenir», le clan Aliev dépense des millions, indirectement sur les dirigeants et plus directement sur les médias, pour accréditer ses thèses, faire passer les Arméniens pour des envahisseurs sans foi ni loi et pour des empêcheurs de tourner en rond concernant la résolution du conflit du Karabakh, résolution conformément aux vœux de Bakou bien évidemment.

La rencontre sous l’égide du président Poutine en Aout dernier et celle du secrétaire d’Etat, John Kerry il y a une semaine, avec les présidents Serge Sarkissian et Ilham Aliev, n’ont débouché sur rien sinon rappeler les positions de chacun, positions réitérées depuis des années mettant en avant deux principes antagonistes, contenus dans les accords d’Helsinki : l’intégrité territorial et le droit à l’autodétermination des peuples. Il y a fort à parier que la prochaine rencontre prévue à Paris le mois prochain sous l’égide du président Hollande

mardi 9 septembre 2014

Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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A l’approche du centenaire du génocide arménien, le mot «sözde» (‘soi-disant’ en turc) revient à la mode dans la bouche des dirigeants ottomans quand le sujet est abordé.

Croire que parce qu’Erdogan est arrivé à la fonction suprême, la politique envers l’Arménie et les Arméniens va changer, serait une erreur colossale. On vient d’assister à un spectacle de chaises musicales où le premier ministre devient président de la République, le ministre des Affaires étrangères premier ministre, et cerise sur le gâteau, Mevlüt Çavuşoğlu(1) ministre des Affaires étrangères. Selon le principe des chaises musicales, on a retiré un fauteuil et c’est l’ex-président Abdullah Gül qui s’est retrouvé sur le carreau. Avoir le trio Erdogan-Davutoğlu-Çavuşoğlu aux postes clés à la veille du centenaire du génocide arménien n’annonce rien de bon et surtout pas un quelconque geste positif envers l’Arménie.

La démarche du ministre Edouard Nalbandian invitant le président turc nouvellement élu reste strictement dans le cadre diplomatique et des bonnes manières, histoire de montrer à la communauté internationale que ce n’est pas l’Arménie qui bloque la normalisation des relations entre les deux pays, mais bien la Turquie qui s’entête à lier le conflit du Karabakh au processus de normalisation.

Reste que ce changement à la tête de l’Etat ne modifie strictement en rien la position de la Turquie sur nombre de dossier et notamment ceux concernant l’Arménie et les Arméniens, sinon le

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