vendredi 26 mai 2017

Turquie : Moi président, je



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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Ce qu’il y a d’aberrant en diplomatie, c’est que l’on peut commettre toutes les malveillances que l’on veut, on ne se fera jamais disputer et encore moins sanctionner, tout au plus un léger rappel à l’ordre avec des mots bien choisis. Et surtout pas de vagues !

Le président Recep Tayyip Erdoğan l’a compris depuis bien longtemps tout comme son élève assidu, le potentat azerbaidjanais İlham Heydər oğlu Əliyev. Le fait de contrevenir aux règles et aux normes internationales ne les gêne absolument pas, pire, ils contre-attaquent par leur ministère des Affaires étrangères en convoquant l’ambassadeur concerné, et le tancent vertement. Plus le mensonge est gros, et mieux ça passe.

dimanche 21 mai 2017

Haut-Karabakh : Aliev se prépare à attaquer



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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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La stratégie de l’Azerbaïdjan devient de plus en plus claire aux yeux des observateurs et plus particulièrement aux pays médiateurs qui sont en charge de la résolution du conflit du Karabakh. Elle pourrait se résumer en une phrase : «Causez toujours, vous m’intéressez».

Il y a ce qui se voit, ce qui ne se voit pas et surtout ce que l’on ne veut pas voir. Les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE commençaient sérieusement à rentrer dans cette dernière catégorie. Toutefois, il arrive un moment où à force de se voiler la face on finit par perdre sa crédibilité et donc toute possibilité d’influer sur le cours des événements. Cette décrédibilisation la diplomatie azerbaïdjanaise l’avait depuis déjà de longues années intégrée puisque les recommandations, propositions ou résultats d’accords provenant des médiateurs étaient systématiquement ignorés.

vendredi 12 mai 2017

Plus de Bureau OSCE au Caucase du Sud



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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Le premier Bureau de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe  dans la région a été ouvert en 1992 à Tbilissi. La Mission a aidé le gouvernement géorgien dans le règlement des conflits, la démocratisation, les droits de l'homme et les questions de l'état de droit. Les événements de l’été 2008 (guerre russo-géorgienne) ont précipité sa fermeture le 31 décembre 2008.

Celui de Bakou, ouvert le 17 Juillet 2000, avait transformé ses activités le 31 décembre 2014 pour devenir coordonnateur de projet de l'OSCE portant sur quatre points(1). Toutefois, le Bureau a définitivement fermé ses portes le 31 décembre 2015. Officieusement au motif que l’OSCE fourrait un peu trop son nez dans les Affaires intérieures de l’Azerbaïdjan, suite aux rapports d’experts sur la situation des droits de l’homme, des restrictions des libertés et du musellement de l’opposition.

mardi 2 mai 2017

Rencontre arméno-azérie



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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Ce n’est pas parce que l’on se rencontre, que les problèmes vont se régler ; mais en ne se parlant pas les problèmes ne se régleront jamais. Partant de ce constat basique, les ministres des Affaires étrangères de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan se sont rencontrés pour la Nième fois, sous l’égide de leur homologue russe puis avec les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE accompagnés du représentant personnel du président en exercice de l’OSCE. Résultat : Néant.

Nalbandian a réitéré la position arménienne, Mammadyarov a réitéré la position azérie, et les coprésidents ont réitéré leurs propositions demandant la mise en œuvre des accords de Vienne et de Saint-Pétersbourg.

Au fait, Messieurs les coprésidents, à quoi cela sert-il de faire signer un accord par les plus hauts personnages de l’état - en l’occurrence les présidents Serge Sarkissian et Ilham Aliev, si celui-ci reste lettre morte ? Que faites-vous pour que les décisions prises en commun soient appliquées ?

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