mercredi 26 juillet 2017

Azerbaïdjan ou «l’hôpital qui se fout de la charité»



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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Chaque semaine apporte son lot de victimes, d’abord arméniennes - pression de Bakou oblige, puis en représailles, azéries. Ce n’est certes pas une nouveauté pour les observateurs de tout bord et de tout poil, mais c’est la conséquence du laisser faire des pays coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE.

Si les analystes ou les journalistes ne peuvent pas faire grand-chose, on attend beaucoup plus des médiateurs internationaux en charge du règlement du conflit du Karabakh. La diplomatie bienveillante doit avoir ses limites, car vouloir systématiquement ménager la chèvre et le chou ne donne pas de résultats tangibles. Bien sûr le contact entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan n’est pas rompu, mais on assiste depuis des années à des  rencontres entre les parties, qui se résument en fait à un double monologue ; c’est-à-dire l’exact contraire d’une négociation.

lundi 17 juillet 2017

Haut-Karabakh : Les retombées de l’attaque azérie



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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Que l’on incite les dirigeants de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan à se parler et à revenir à la table des négociations, est très louable. Encore faudrait-il qu’il y ait une réelle volonté d’aboutir à une paix durable.

Qui dit négocier, dit faire des compromis. Or il est clair que le potentat azéri n’a aucune envie de concéder quoi que ce soit, et surtout pas un pouce de territoire, c'est-à-dire laisser la population du Haut-Karabakh décider de son propre avenir en exerçant son droit à l’autodétermination.

mardi 11 juillet 2017

Azerbaïdjan : Attaque sournoise



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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Lorsqu’on voit les « dérapages » se succéder à un rythme de plus en plus rapide, on peut honnêtement se demander à partir de quel niveau d’intensité, c'est-à-dire de victimes, les pays coprésidents du groupe de Minsk comptent-ils mettre le holà ?

En paraphrasant le célèbre propos du général de Gaulle, je serais tenté de dire : «Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en déclarant négociations de paix, normes internationales, principes d’Helsinki, …  mais cela n'aboutit à rien et cela ne signifie rien pour certains».

mercredi 5 juillet 2017

Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe



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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Tout comme Bakou, l’Arménie utilise toutes les occasions pour exposer la situation au Haut-Karabakh et l’état d’avancement des négociations de paix, et contrer en même temps les exposés fallacieux des représentants azerbaïdjanais.

Force est de constater que les propos des représentants et/ou des dirigeants arméniens tombent à plat, vu que très souvent ils ne peuvent appuyer leurs dires par des preuves indiscutables, les témoignages verbales de part et d’autre de la ligne de front étant sujets à cautions.

En refusant d’appliquer les décisions prises lors des Sommets de Vienne (mai 2016) et de Saint-Saint-Pétersbourg (juin 2016), qui préconisaient notamment de mettre en place des mesures de sécurité et des outils de détection de tir, Bakou coupe l’herbe sous les pieds des médiateurs et par de là des Observateurs de l’OSCE.

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