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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Chaque
semaine apporte son lot de victimes, d’abord arméniennes - pression de Bakou
oblige, puis en représailles, azéries. Ce n’est certes pas une nouveauté pour
les observateurs de tout bord et de tout poil, mais c’est la conséquence du
laisser faire des pays coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE.
Si
les analystes ou les journalistes ne peuvent pas faire grand-chose, on attend
beaucoup plus des médiateurs internationaux en charge du règlement du conflit
du Karabakh. La diplomatie bienveillante doit avoir ses limites, car vouloir
systématiquement ménager la chèvre et le chou ne donne pas de résultats
tangibles. Bien sûr le contact entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan n’est pas rompu,
mais on assiste depuis des années à des rencontres
entre les parties, qui se résument en fait à un double monologue ;
c’est-à-dire l’exact contraire d’une négociation.