lundi 30 octobre 2017

L’après-sommet Arménie-Azerbaïdjan



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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

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Une fois n’est pas coutume. Comment indiquer que l’on n’est pas satisfait de la rencontre ? Simple : en ne respectant pas ce qui ce a été décidé.

C’est la position permanente des dirigeants azerbaidjanais qui depuis la fin de la guerre n’aspirent qu’à une seule chose : recouvrer les territoires perdus ; et tant pis s’ils passent pour des mauvais élèves. Pour ce faire, tous les moyens sont bons : lobbying sournois, engagements non tenus, soudoiement, diplomatie du caviar, contre-vérités, fabrications de preuves, etc, etc,… .

vendredi 20 octobre 2017

Sommet Arménie-Azerbaïdjan



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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Une célèbre publicité de soda fait dire à son héroïne : «What did you expect ?»

C’est exactement la réflexion que je me suis faite suite à la rencontre des présidents azerbaidjanais et arménien à Genève sous l’égide du groupe de Minsk de l’OSCE.  

A voir leurs mines joviales au sortir de la
rencontre, on serait tenté de croire que tout s’est bien passé. En fait, pas mieux que d’habitude. Il est clair que chacun a campé sur ses positions, lesquelles avaient déjà été longuement explicitées, tant en interne que sur toutes les plates-formes internationales. Malheureusement, ce n’est pas encore aujourd’hui que l’on verra le statu quo évoluer.

jeudi 12 octobre 2017

Les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE



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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Depuis la première ébauche initiée en 1997 et la mise en place du format actuel par Grigory Karasin, Daniel Fried, Pierre Morel, le groupe de Minsk de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) s’évertue depuis vingt ans, de résoudre politiquement le conflit du Haut-Karabakh. Les vingt-deux médiateurs – 9 américains, 8 français et 5 russes - qui se sont succédaient depuis n’ont pas pu faire évoluer l’actuel statu quo. Ce qui confirme bien que c’est bien que le pouvoir est aux mains des états et non aux diplomates qui les représentent, aussi doués soient-ils.

Après avoir frôlé un début de commencement d’entente entre Robert Kotcharian et Heydar Aliev suite à aux réunions en 2001 - de Paris sous l’égide du président Jacques Chirac et de Key West sous l’égide du secrétaire d’Etat Colin Powell, le soufflet est rapidement retombé en 2003 quand le rejeton du président azerbaidjanais, Ilham Aliev, a succédé à son père. Depuis, les pétrodollars associés à la mégalomanie de l’actuel potentat, n’ont fait qu’aggraver la situation.

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