jeudi 28 décembre 2017

Haut-Karabakh : Bilan 2017



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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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En cette fin d’année, le bilan des relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan n’a fait que s’alourdir, et les quelques rencontres entre les dirigeants des deux pays n’ont rien changé.

Le travail du groupe de Minsk de l’OSCE est resté à l’identique des années précédentes, se contentant de répéter inlassablement les mêmes propositions basées sur les principes de la Charte des Nations Unies et le droit international. Quant à influencer d’une façon ou d’une autre le récalcitrant, les trois pays médiateurs se sont donné le mot pour jouer les Ponce Pilate et laisser les antagonistes se débrouiller entre eux. Mais, lorsque Moscou fait des écarts, les Occidentaux ne se gênent pas pour appliquer des sanctions.

mardi 19 décembre 2017

Relations Arménie-Turquie



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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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En visite en Grèce, le chef de la diplomatie arménienne a répété ce qu’il avait déclaré devant le Conseil ministériel de l’OSCE, quelques jours auparavant. Devant un auditoire composé de hauts-fonctionnaires grecs, il ne pouvait omettre de faire le point des relations arméno-turques, d’autant que le président Erdoğan s’était rendu en Grèce aux mêmes dates que le Conseil ministériel de l’OSCE.

Visite historique s’il en faut, puisque c’est la première visite d'un chef d'État turc en 65 ans. Avec dans son escarcelle nombre de sujets épineux : - les désaccords territoriaux ; - la coopération énergétique ;  - la question migratoire ; - le dossier de réunification de Chypre ; la question des ressortissants turcs (dont certains officiers de l'armée) venus demander l'asile en Grèce ; - et cerise sur le gâteau, une révision du Traité de Lausanne sur les frontières de la Turquie !

mardi 12 décembre 2017

Conflit du Haut-Karabakh : Position des parties prenantes



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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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La 24ème session du Conseil ministériel de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) vient de se tenir à Vienne. Deux guerres larvées ont été citées parmi les nombreux sujets abordés : La crise ukrainienne et le conflit du Haut-Karabakh.

Le premier dépasse amplement le cadre régional, faisant resurgir les démons de Moscou face à l’avancée de l’Union européenne dans ses anciennes terres. Après avoir «happé» en mai 2004 neuf pays de l’ex-bloc de l’Est, sans s’inquiéter de savoir s’ils remplissaient les conditions d’adhésion (les célèbres 35 chapitres), l’UE s’est «attaquée» à six autres pays de l’ex-Union soviétique à travers le partenariat oriental, le tout bien évidemment enrobé d’une démarche démocratique, état de droits, droit de l’homme, bonne gouvernance, etc. La réaction de Moscou ne s’est pas fait attendre avec la guerre-éclair russo-géorgienne de 2008, puis la guerre russo-ukrainienne par Donbass interposé en 2014, parallèlement à l’annexion de la Crimée.

dimanche 3 décembre 2017

Partenariat oriental (suite)



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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Partout où il s’agit de contrer la politique russe, l’Union européenne pousse ses pions pour attirer à elle les six pays du partenariat de l'Est avec des accords alléchants. Ainsi, les accords d’association ont déjà capté trois des six pays du partenariat de l’Est : l’Ukraine, la Géorgie et très bientôt la Moldavie.

Les libertés fondamentales universelles, l'État de droit et les droits de l'homme demeureront essentielles pour la définition de la future politique de l'UE à l'égard de la Biélorussie et de l’Azerbaïdjan. En attendant ce moment improbable avec les dirigeants actuels, l’UE resserre ses liens avec Bakou essentiellement dans le domaine énergétique et le transport.

Tout le monde s’est félicité de l’accord de partenariat global et élargi entre l’Arménie et l’Union européenne, accord qui ne prévoit pas de zone de libre-échange approfondie vu qu’Erevan est également membre de l’Union économique eurasienne. Dans les conditions actuelles signer un accord d’association est impossible, toutefois, il existe encore des domaines améliorables tels que le transport aérien ou le régime des visas.

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