Haut-Karabakh : Bilan 2017



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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

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En cette fin d’année, le bilan des relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan n’a fait que s’alourdir, et les quelques rencontres entre les dirigeants des deux pays n’ont rien changé.

Le travail du groupe de Minsk de l’OSCE est resté à l’identique des années précédentes, se contentant de répéter inlassablement les mêmes propositions basées sur les principes de la Charte des Nations Unies et le droit international. Quant à influencer d’une façon ou d’une autre le récalcitrant, les trois pays médiateurs se sont donné le mot pour jouer les Ponce Pilate et laisser les antagonistes se débrouiller entre eux. Mais, lorsque Moscou fait des écarts, les Occidentaux ne se gênent pas pour appliquer des sanctions.

Certes il n’y a pas eu d’agressions violentes comme en Avril 2016, mais le nombre de morts ne cesse d’augmenter de part et d’autre de la ligne de contact Artsakh-Azerbaïdjan. Le travail des médiateurs a consisté essentiellement à freiner l’ardeur guerrière du clan Aliev, mais hélas sans grand succès. Les dirigeants azerbaidjanais restent persuadés qu’en mettant une pression militaire sur les Arméniens, ces derniers vont accepter de négocier sérieusement, c'est-à-dire se retirer de «leurs» territoires - des sept districts entourant le Haut-Karabakh, dans un premier temps, puis du Haut-Karabakh à terme. Histoire de retrouver l’Azerbaïdjan d’avant 1988.

Le droit à l’autodétermination des peuples a été réaffirmé dans l'Acte final d'Helsinki de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe de 1975 qui énonce que «les États participants respectent l'égalité de droits des peuples et leur droit à disposer d'eux-mêmes en agissant à tout moment conformément aux buts et aux principes de la Charte des Nations Unies et aux normes pertinentes du droit international, y compris celles qui ont trait à l'intégrité territoriale des États». Ce que le régime de Bakou ne veut pas admettre alors qu’il se réfère sans cesse au droit international et notamment à l'Acte final d'Helsinki de la CSCE (ancêtre de l’OSCE).

L’équipe du dictateur s’est spécialisée dans le dé-tricotage des textes internationaux ne gardant que les passages qui lui conviennent. La mémoire des dirigeants azerbaidjanais est de type sélectif. D’où la fixation sur la notion d’intégrité territoriale. Rappelons que le Haut-Karabakh faisait partie de la république d’Arménie et qui a été donné à l’Azerbaïdjan par les Bolcheviks dans le cadre des charcutages staliniens des années 20.

Si l’on reprend les discours des uns et des autres, surtout des autres, il est fort peu probable que la situation se débloque. Sauf si bien sûr le camarade Poutine, ayant réglé la crise syrienne, s’intéresse sérieusement au conflit sud-caucasien.




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Traductions – revue de presse

Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.amde News.az, de APAdu Minist AE Arménieainsi que de l’Union européenne.

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Relations Arménie-UE

Le Premier ministre arménien, Karen Karapetian, a reçu mercredi la délégation de la commission de coopération parlementaire Arménie-UE dirigée par son président, Sajjad Karim.

Le Premier ministre a salué la tenue de la 17ème session du Comité de coopération parlementaire Arménie-UE à Erevan et a souligné que l'Arménie se félicitait de la signature de la CEPA [Accord de partenariat économique global] avec l'UE : "C'est un événement important pour nous. L'accord réaffirme à la fois notre engagement à poursuivre les réformes à grande échelle dans notre pays et l'engagement de l'UE à nous


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Relations Arménie-France

Le ministre des Affaires étrangères d'Arménie, Edouard Nalbandian, qui est en visite de travail à Paris, a rencontré Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la France.

Lemoyne a rappelé son précédent entretien avec le ministre Nalbandian dans le cadre de la Conférence ministérielle de la Francophonie qui s'est tenue à Paris le 26 novembre. Les interlocuteurs ont discuté des préparatifs du Sommet de la Francophonie qui se tiendra dans la capitale arménienne, en 2018.

Ils ont également abordé



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Russie

«L'ouverture de la section du Centre russe pour la science et la culture à Gumri était un événement attendu depuis longtemps. Avec l'ouverture de cette branche, un autre coin humanitaire de la Russie est créé dans la deuxième plus grande ville d'Arménie,» a déclaré Ivan Volinkin, l'ambassadeur de Russie en Arménie.

"Je voudrais exprimer ma sincère gratitude aux dirigeants arméniens, ainsi qu'aux organisations publiques et étatiques, pour leur aide et leur contribution à


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Turquie

«La Turquie soutient les formulations de l'Azerbaïdjan concernant le règlement du conflit du Haut-Karabakh. La faute de l'Arménie est indéniable. Ce pays occupe 20% du territoire azerbaïdjanais ; et tout le monde est au courant du génocide de Khojaly,» a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu, lors d'une conférence de presse conjointe avec ses homologues azerbaïdjanais et iranien à Bakou le 20 décembre.

«L’Arménie doit savoir se comporter avec ses voisins. Nous avons mis une condition pour la normalisation des relations avec l'Arménie : Que l'Arménie quitte les territoires azerbaïdjanais occupés et c’est seulement après que les relations pourront être normalisées. Les déclarations faites par l'Arménie n'ont aucune signification", a-t-il ajouté.

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Azerbaïdjan

«L'Azerbaïdjan est un partenaire important pour l'Union européenne, dont l'UE soutient l'indépendance, la souveraineté et l'intégrité territoriale,» indique le rapport conjoint sur l'Azerbaïdjan, publié par le Service européen pour l'action extérieure et la Commission européenne.

Couvrant une période de trois ans, de janvier 2015 à aujourd'hui, le rapport est le premier du genre en ce qui concerne l'Azerbaïdjan dans le cadre de la politique européenne de voisinage (PEV) révisée.

L'Union européenne et l'Azerbaïdjan ont




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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az, de APA, du Minist AE Arménie, ainsi que de l’Union européenne.