mercredi 31 octobre 2018

Les Etats-Unis et le Caucase du Sud




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Le conseiller national américain à la sécurité John Bolton a commencé son voyage par la Russie il y a une douzaine de jours, puis s’est rendu en Azerbaïdjan, de là en Arménie, et a terminé son périple diplomatique par la Géorgie. Il faut dire que très peu de hauts dirigeants américains se rendent dans cette région, considérée à tort ou à raison comme la chasse gardée de Poutine.

Si à Moscou ses propos n’ont surpris personne vu l’antagonisme séculaire envers la politique russe, dans les pays du Sud-Caucase le conseiller s’est contenté d’enfoncer des portes ouvertes, caressant chacun dans le sens du poil. Il ne fallait pas s’attendre à des déclarations fracassantes, ce privilège revenant quasi exclusivement au locataire actuel de la Maison Blanche.

mercredi 24 octobre 2018

Quid des négociations Arménie-Azerbaïdjan ?




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Bien que ce soit la politique interne de l’Arménie qui retienne l’attention de la communauté internationale suite à la révolution de velours d’avril/mai 2018, il n’en reste pas moins que sur la ligne de contact entre l’Artsakh et l’Azerbaïdjan, chaque semaine apporte son lot de victimes. 

Pour quelques uns, c’est l’Arménie qui met des bâtons dans les roues en ne voulant pas se retirer des districts environnant le Haut-Karabakh comme le stipule les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU de 1993. 

Pour les autres, c’est l’Azerbaïdjan qui est fautif en ne retenant que la première (intégrité territoriale) des propositions proposées par les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE et rejetant les deux autres (non usage de la force ou de la menace d’usage de la force ; égalité des droits et autodétermination des peuples).

jeudi 18 octobre 2018

Francophonie et Arménie




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Comme il a été rappelé à plusieurs reprises, l’Arménie à défaut d’être francophone, est francophile. Au sortir de l’époque soviétique, en plus de la langue russe, c’est l’anglais qui vient juste après. Force est de constater que si l’on veut voyager à travers le monde et à plus forte raison commercer, c’est la langue anglaise et le billet vert qui prédominent ; et non le français et l’euro.

Aussi, on ne peut que saluer le tour de force de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Edouard Nalbandian, qui après avoir occupé le poste d’ambassadeur de l’Arménie en France, a réussi à faire intégrer l’Arménie dans l'Organisation internationale de la Francophonie et faire se dérouler le 17e sommet de la Francophonie à Erevan.

mercredi 10 octobre 2018

Azerbaïdjan : Aliev avance ses pions




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Les dirigeants azerbaidjanais comme tout bon politicien qui se respecte, ont une mémoire sélective. Ils ne retiennent que ce qui leur convient et ne disent mot des délits ou des actes criminels. Ainsi dans le différend qui les oppose à l’Arménie, seul compte pour eux la «libération» de leur territoire.

Quant au pourquoi de cette occupation, silence radio. Rien sur les exactions commises par les forces spéciales du ministère de l’intérieur azéri (Omons) envers les civils arméniens du Haut-Karabakh puis celles commises par la population azerbaidjanaise - chauffée à blanc par les agitateurs gouvernementaux, qui s’en est pris aux Arméniens habitant dans des agglomérations azéries (pogroms de Sumgaït, de Kirovabad, de Bakou ou de Maragha). C’est pour éviter un renouvellement de ces massacres que les Arméniens ont mis en place une ceinture de sécurité : Les districts entourant le Haut-Karabakh.

vendredi 5 octobre 2018

ONU : 73ème Assemblée générale




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Depuis maintenant une vingtaine d’années, les dirigeants arméniens et azerbaidjanais ressassent de la tribune de l’ONU les mêmes messages aux délégations présentes. Est-ce que pour autant, la situation a évolué ? Oui, mais dans le mauvais sens. A cela deux raisons principales.

Si jusqu’au début des années 2000 quelques rares coups de feu étaient échangés de par et d’autre de la ligne de front, l’arrivée au pouvoir d’Ilham Aliev en 2003 a changé la donne. La pluie de pétrodollars a permis au fils du président Heydar Aliev, en plus de s’enrichir personnellement, de commencer à acheter des armes lourdes soi-disant défensives et de s’assurer de l’entière adhésion de la Turquie à ses vues. Turquie, qui ne demandait d’ailleurs que cela, ayant déjà fermé sa frontière avec l’Arménie en 1994 par solidarité avec son petit frère.

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