vendredi 29 mars 2019

Erdoğan et le terrorisme : urbi et surtout orbi


Erdoğan et le terrorisme : urbi et surtout orbi

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Tous les moyens sont bons pour mettre en avant l’identité turque et le nationalisme. Plus il est critiqué, et plus il se braque. Sa politique d’occupation du territoire syrien limitrophe hérisse nombre de pays, à commencer par les Etats-Unis, au motif que tous les Kurdes sont des terroristes, et même la Russie qui voit d’un mauvais œil l’avancée des troupes turques un peu trop profondément dans le pays.

Mais le Sultan ottoman n’à que faire des remarques, voire des reproches, des Occidentaux ; il est le gardien de la Sublime Porte !

samedi 23 mars 2019

Les coprésidents du groupe de Minsk précisent les limites




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Il est dommage que les médiateurs ne veulent pas admettre que les Azerbaidjanais ne donnent pas le même sens au terme ‘autodétermination des peuples’ que celui défini dans les Accords d’Helsinki, c'est-à-dire la possibilité de choisir par referendum, au peuple en question, s’il désire ‘l’indépendance’ ou «autre chose» et pas uniquement ‘le degré d’autonomie’. Et tant que ceci ne sera pas clair pour tous les participants aux négociations, ou que chacun continuera à donner sa propre interprétation des propositions, celles-ci piétineront.

Le clan Aliev a fait sienne le proverbe azerbaidjanais : «Ce que Staline a fait, l’Arménie ne peut le défaire» ; Paraphrasant en cela un vieux proverbe turc toujours d’actualité: «Ce que le gouvernement jeunes turcs a commis, le gouvernement de la Turquie moderne ne peut le reconnaitre».

vendredi 15 mars 2019

Haut-Karabakh : Les médiateurs relancent les négociations de paix




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Rien ou presque n’a changé dans les propos des coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE. On retrouve les six points proposés en Novembre 2007, ainsi que les trois ajoutés par les pays coprésidents un an plus tard, pour arriver au texte actuel qui se compose de trois principes de base (issus des Accords d’Helsinki) et de six éléments principaux (rajoutés par les pays coprésidents) (1).

Bien évidemment une dizaine d’année plus tard, il y a eu quelques changements sur le terrain. Un second couloir vers l’Arménie a été construit au Nord du Haut-Karabakh, et s’il n’y a eu aucune modification dans 5 des 7 districts entourant le Haut-Karabakh (pas de civils à ce jour), il n’en est pas de même pour les deux autres coincés entre l’Arménie et le Haut-Karabakh.

vendredi 8 mars 2019

La politique arménienne pour 2019




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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A chaque déplacement dans les institutions de l’union européenne, le Premier ministre arménien répète quasi inlassablement les mêmes choses, donnant des précisions sur la nouvelle gouvernance arménienne ou l’état d’avancement des négociations de paix concernant le conflit du Karabakh. Les divers contacts début mars n’ont pas échappé à la règle.

Alors que les dirigeants de l’UE le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker ; la haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité/vice-présidente de la Commission européenne, Federica Mogherini, le président du Conseil européen, Donald Tusk, sans oublier le Commissaire européen chargé des négociations de voisinage et d’élargissement, Johannes Hahn - se sont essentiellement contentés de mettre à jour leurs connaissances sur les progrès du gouvernement arménien que ce soit sur la mise en œuvre de l'accord de partenariat global et renforcé avec l’UE ou le conflit du Karabakh, il en fut tout autre au parlement européen.

dimanche 3 mars 2019

Azerbaïdjan ou comment donner le change




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Depuis l’arrivée au pouvoir de Nigol Pachinian en Avril/mai 2018, les dirigeants azerbaidjanais font tout pour discréditer les gouvernements précédents arméniens, les traitant de tous les noms et les considérant comme des mafieux/terroristes. Et comble de l’ironie, les accusant de saboter les négociations de paix sur le conflit du Karabakh. Au passage les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE sont taxés d’inaction, voire d’incapacité !

Alors, pourquoi ce changement d’attitude ?

Tout d’abord l’actuel Premier ministre n’est pas natif du Haut-Karabakh et encore moins issu du sérail des anciens dirigeants/combattants de la guerre du Karabakh. Le second point et sans doute le plus important aux yeux de Bakou, il est possible d’obtenir de Pachinian ce que les autres lui ont toujours refusé : La restitution toute ou partie des districts occupés.

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