vendredi 31 mai 2019

Etats-Unis : Le ‘business’ prime sur tout




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Depuis l’arrivée de Nigol Pachinian au pouvoir, les relations entre l’Arménie et les Etats-Unis se dégradent peu à peu. Le phénomène s’est accéléré depuis quelques mois.

Ainsi, le voyage début Novembre du conseiller américain à la sécurité nationale, le ‘va-t-en-guerre’ John Bolton, annonçait la couleur. Sa visite visait principalement à amener les États du Caucase du Sud - Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan – à se rapprocher des efforts de Washington pour isoler l'Iran. À cet effet, à Erevan, il a tenu à maintes reprises des propos provocateurs qui ont déplu à ses hôtes et où d’ailleurs les retombées de sa visite se poursuivent encore.

Lors de sa visite Bolton avait suggéré que l’indulgence US sur les liens qui unissent l’Arménie à l’Iran, pourrait bientôt prendre fin ; Et de déclarer : «La frontière arméno-iranienne constituera un problème important. Nous allons faire pression sur l'Iran parce que nous pensons que son comportement au Moyen-Orient et, dans le monde entier, est pervers et qu'il doit être changé.» Pour lui, la solution consiste à «trouver un accord mutuellement satisfaisant sur la question du Haut-Karabakh. Une fois cela acquis, la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan sera ouverte, et celle avec la Turquie s'ouvrira dans la foulée."

Face à cela, le Premier ministre Nigol Pachinian lors d'une conférence a déclaré de presse : "John Bolton, ou qui que ce soit d'ailleurs, ne peut parler en mon nom. Ils avancent dans une logique selon laquelle ils ont une sorte de propriété sur le conflit du Karabakh, et maintenant, ils essaient de me le vendre, sans me demander mon avis."

vendredi 24 mai 2019

L’Azerbaïdjan se prépare à la paix



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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Mettant en pratique les préceptes du romain Végèce, «Si vis pacem, para bellum» (Si tu veux la paix, prépare la guerre), le président azerbaidjanais İlham Heydər oğlu Əliyev contrevenant aux décisions prises lors de la dernière rencontre avec son homologue arménien Nigol Pachinian sous l’égide des coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE, a lancé des exercices militaires de grande envergure. (cf. Azerbaïdjan)

Ces exercices ont pour objet de repousser un ennemi ‘potentiel’. Je vous laisse deviner le nom de l’ennemi, susceptible d’attaquer l’Azerbaïdjan. Plutôt que laisser se rouiller un armement acheté à coup de milliards, autant s’en servir, même si on ne peut pas réellement cibler l’ennemi.

samedi 18 mai 2019

17 mai 1994




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Les événements du Haut-Karabakh ont commencé en 1988, lorsque ce dernier a demandé son rattachement à l’Arménie conformément aux lois en vigueur dans l’Union soviétique. L’Azerbaïdjan a vu rouge et s’en est pris aux Arméniens du pays en ciblant plus particulièrement la région autonome sécessionniste.

L’autodéfense des Karabakhis ne faisant pas le poids face à la soldatesque et Omons azéris, l’Arménie est entrée dans la bataille en 1992. Après deux années de guerre intense, à l'issue du conflit, sept régions azerbaïdjanaises limitrophes de la région du Haut-Karabagh, soit 8,15% du territoire de l'Azerbaïdjan, sont passées sous le contrôle militaire des forces arméniennes. Ces sept districts constituent pour le Haut-Karabagh proprement dit (4800 km²) une zone tampon de 8810 km², dont seuls 8000 sont considérés comme zone de sécurité garantissant ainsi la sécurité de sa population.
A noter que 17% (750 km²) du territoire du Haut-Karabagh sont toujours occupés par l'armée azerbaïdjanaise, ce qui correspond à la région de Chahoumian (600 km²) et une partie des régions de Mardakert et de Martouni (150 km²).

vendredi 10 mai 2019

8 – 9 mai 2019





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Le 8 mai les Occidentaux célèbrent la victoire remportée en 1945 par les Alliés sur l’Allemagne nazie. Pour les Arméniens, comme d’ailleurs pour les anciennes républiques soviétiques, c’est le 9 mai. De plus ce jour là, les Arméniens célèbrent la libération de Chouchi en 1992, en plus de la création de l'Armée de défense de l'Artsakh la même année.

Bien évidemment, côté Azerbaïdjan, si l’on commémore la victoire de 1945, il en va tout autrement des deux autres événements de 1992, en pleine guerre arméno-azérie. Le ministère azerbaidjanais des Affaires étrangères a sorti un communiqué, dans lequel il déverse tout son fiel envers les Arméniens, communiqué truffé de contre-vérités grossières, mais plus c’est gros mieux ça passe.

samedi 4 mai 2019

24 Avril 2019 (suite)




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Comme chaque année, certains états et/ou parlements sautent le pas et reconnaissent le génocide des Arméniens, l’Italie et le Portugal par exemple ; d’autres n’osent pas aller plus loin pour diverses raisons, en ne pénalisant pas les négationnistes du génocide des Arméniens, comme par exemple la France ou la Belgique ; d’autres reconnaissent les massacres de masse commis sur ordre du gouvernement jeunes turcs, mais n’osent pas les qualifier de génocide pour des raisons géostratégiques, comme les Etats-Unis ou Israël ; d’autres s’en fichent royalement ; un dernier enfin, probablement le plus important, refuse catégoriquement le terme de génocide par peur des répercussions (réparations), en s’enfonçant dans un négationnisme pur et dur, tançant et menaçant ceux qui ne partagent pas ses assertions, vous voyez de qui je veux parler : l’homme malade de l’Europe.

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