mardi 27 août 2019

Le conflit du Haut-Karabakh absent de Biarritz




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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G7
Le G7 de Biarritz va s’est terminé hier. Il y a encore quelques temps, la Russie faisait partie du club des ‘grands’, qui s’appelait alors le G8. L’Affaire de l’annexion de la Crimée par Moscou (1), suivie de la guerre de sécession du Donbass (peuplé de russophones), ont entrainé l’exclusion de Moscou.

La question n’est pas de savoir s’il fallait ou pas exclure le camarade Poutine, mais de permettre d’arrondir certains angles des problèmes mondiaux, voire de parler en marge de la réunion officielle de conflits régionaux et notamment de celui du Haut-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.

samedi 17 août 2019

Le groupe de Minsk de l’OSCE vingt-sept ans après.




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, et de News.am

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Il y a des conflits qui traînent en longueur, et qui loin d’être résolus peuvent se réactiver suite à la réaction épidermique de certains. Ces conflits dits «gelés», conséquence du charcutage territorial soviétique, et d’autres qui sont la réminiscence d’une puissance régionale, qui, forte de son alliance à l’OTAN (donc aux Etats-Unis) se croit toujours au-dessus des autres.

Je veux parler de la Turquie, qui se souvenant de son passé d’empire ottoman, joue les gendarmes en menaçant et/ou en envahissant ses voisins – 37% de Chypre en 1974, ou 15% de la Syrie récemment, sans compter le vieux contentieux avec la Grèce sur des îles du Dodécanèse. Manque le dernier point pour compléter la vision manichéenne à 360° des dirigeants turcs : l’Arménie. Toujours vivante malgré le génocide de 1915-1923.

samedi 10 août 2019

Arménie-Azerbaïdjan : Un froid glacial en période estivale




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Quand on veut décrocher des contrats militaires et/ou énergétiques juteux, on est tenu de caresser le client - en l’occurrence l’Azerbaïdjan, dans le sens du poil et accessoirement se plier à ses désidératas. Comme par exemple faire annuler les Chartes d’amitié entre des communes françaises et le Haut-Karabakh - région autonome de l’ex-URSS ayant déclaré son indépendance, alors que quelques mois auparavant le président français Emmanuel Macron déclarait que l’on pouvait avoir des «contacts avec les Karabakhiotes dans le cadre d’initiatives humanitaires et/ou éducatives à caractère personnel avec des fonds non publics». Grâce à la vigilance de l’ambassade d’Azerbaïdjan, la France a évité une grave crise diplomatique. L’ambassadeur azerbaidjanais Elchin Oktyabr Oglu Amirbekov, sans doute grand connaisseur des lois internationales, a indiqué discrètement que Chartes d’amitié équivaut à une reconnaissance de la République du Haut-Karabakh. Paris s’est exécuté. Bakou n’a pas oublié ce geste d’amitié ‘totalement désintéressé’.

samedi 3 août 2019

Relations France-Azerbaïdjan




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Il est bien connu que le président Macron est un homme juste. Ainsi, lorsqu’il fait une faveur à l’Arménie, ou aux Arméniens, dans la foulée l’Azerbaïdjan reçoit un geste équivalent.

Laissons de côté les commémorations de dates anniversaires ou les remises de médailles, lesquelles ne mangent pas de pain mais intéressons-nous plutôt aux actes sur le terrain.

En tant que coprésident du groupe de Minsk de l’OSCE avec les Etats-Unis et la Russie, chargé de résoudre le conflit du Haut-Karabakh, la France se doit d’être neutre. Comme d’ailleurs les deux autres qui, hélas, sont loin d’être des saints dans ce domaine. Ils fournissent armements et autres matériels militaires sans se soucier de savoir contre qui ils vont servir. Eux au moins ont la décence de le dire sans se cacher sous de faux semblants.

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