samedi 23 novembre 2019

Pas de Noël dans le conflit du Haut-Karabakh




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Dans une négociation, il y a forcément des compromis et des concessions de part et d’autre. On ne peut pas être extrémiste ni dans un sens ni dans un autre.

Côté arménien, ce fait est admis. Il suffit pour cela de constater qu’Erevan n’a pas annexé le Haut-Karabakh, ni qu’il n’a reconnu la république autoproclamée du Haut-Karabakh, et que de plus, un certain nombre de districts entourant le Haut-Karabakh proprement dit, sont inhabités car considérés comme zones militaires-tampons, et occupés uniquement par des militaires ; C'est-à-dire négociables.

lundi 18 novembre 2019

Turquie : Veni, vidi, vici




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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A l’instar de Jules César à la bataille de Zéla,  le résultat du déplacement du président Recep Tayyip Erdoğan aux Etats-Unis peut se définir comme victorieux. Ayant imposé sa version négationniste des faits concernant le génocide des Arméniens à l’équipe présidentielle, il a obtenu avec la complaisance du sénateur pro-Trumpien, Lindsey Graham, le blocage du vote du Sénat sur le sujet, et a réussi à tirer son épingle du jeu concernant ses achat à la Russie de systèmes anti-aériens et anti-missiles S-400.

Autant le premier point ne pose pas de problème majeur à l’Administration américaine, car depuis des décennies elle refuse le terme de ‘génocide’ pour définir les événements de 1915, autant le second point a du mal à passer. Les menaces américaines liées aux missiles russes ont peu d’effets sur le sultan ottoman.

samedi 9 novembre 2019

La Turquie attaque, l’Azerbaïdjan se lâche




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Ne pouvant suivre l’exemple du grand frère ottoman, c’est-à-dire lancer ses troupes contre son ennemi juré, l’Azerbaïdjan doit se contenter de déverser son fiel et cracher ses insanités.

Si le sultan de la Sublime Porte (Sublime ? façon de parler),  s’est permis d’envahir la Syrie et de massacrer des Kurdes sous prétexte que ce sont des terroristes (1), il avait pour ce faire reçu le feu vert, et de Washington et de Moscou. Ce qui n’est pas le cas de l’ex-camarade Aliev, lequel n’a que l’aval de la Turquie, ainsi qu’une compréhension bienveillante de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI).

vendredi 1 novembre 2019

Turquie : «Je t’aime moi non plus»




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Mardi 19, les présidents russe et turc se sont mis d’accord sur un retrait des forces kurdes du nord-est de la Syrie, avec comme corollaire, le contrôle d’une grande partie de la frontière turco-syrienne (120 km). De son côté, le président Trump avait levé les sanctions appliquées à la Turquie une semaine plus tôt.

Pour le sultan d’Ankara, c’est tout bénéfice. Il a obtenu le maintien de ses troupes en Syrie, il a chassé de leur foyer une bonne partie des Kurdes - qu’il compte remplacer par des Syriens qui lui sont favorables, et il met la pression sur l’Union européenne avec le robinet des immigrés. Cerise sur le gâteau, il se permet même de jouer au chat et à la souris avec les deux grandes puissances par chasseurs F-35 et missiles S-400 interposés.

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