jeudi 26 novembre 2020

Conflit du Haut-Karabakh (suite)

 


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

 

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Un cessez-le-feu a été signé le 9 Novembre, il est respecté depuis. Les 10.000 morts et plus encore de blessés attendent que les grandes puissances, et plus spécialement les pays coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE, proposent une solution acceptable pour tous.

 

Hélas, on est loin du compte.

 

Les Etats-Unis sont amis avec tous ceux qui sont contre la Russie et surtout contre l’Iran. La dernière tournée du secrétaire d’Etat Mike Pompeo en est la preuve flagrante. Passons la parenthèse de la visite française, son premier but était de donner des bons points à la Géorgie, ex-RSS en froid avec Moscou depuis la perte de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud. Puis de faire savoir à la Turquie tout ce que Washington pensait d’eux pour ses achats de S-400 russes, pour finalement atteindre son but final : dorloter Israël et parallèlement, faire un pied-de-nez aux Palestiniens en validant les colonies de peuplement, et aux Syriens en confirment l’annexion du plateau du Golan.

 

lundi 16 novembre 2020

"Les Turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil. Le Karabakh n'est plus qu'un sombre écueil."

 


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

 

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Pardon Monsieur V. Hugo pour cet emprunt, votre poème 191ans après, est toujours d’actualité. Le Turc reste le Turc qu’il s’appelle Erdoğan ou Aliev, sa sauvagerie n’a pas changé.

 


Un accord pour la cessation des hostilités n’est pas un accord de paix. Il permet aux Arméniens du Karabakh de souffler, mais à quel prix !


Une chose est sûre : A l’inverse des trois accords de cessez-le-feu précédents – 10, 17 et 25 octobre, les attaques turco-azéries ont réellement cessé à compter du 9 Novembre au soir. Non parce que les Turcs respectent leur engagement mais parce que des soldats russes se déploient sur la ligne de contact et, qu’abattre des militaires ou du matériel russe est très fortement déconseillé même quand on s’appelle Erdoğan. Est-ce que pour autant les dissensions ont pris fin ? Certainement pas. Dans la situation actuelle personne n’est satisfait. 

samedi 7 novembre 2020

Haut-Karabakh : Les forces turco-djihadistes prennent carrément les rênes.

 


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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

 

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La dernière rencontre à Genève entre les ministres des Affaires étrangères de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan, n’a pas été, une nouvelle fois, suivie des faits. Encore mieux, le lendemain le dictateur azéri a remis les points sur les «i» : il poursuivra la guerre, et ce, jusqu’à la victoire finale, à savoir, la capitulation et le retrait total des troupes arméniennes du Haut-Karabakh.


Le soutien – matériel et militaire, de la Turquie a été renouvelé par la voix de son ministre des Affaires étrangères Mevlüt Cavuşoğlu, lors de sa réunion à Bakou avec Ilham Aliev (Cf. § Azerbaïdjan). Pas plus le despote azéri que son mentor ottoman, ne comptent s’arrêter en si bon chemin. Pourquoi le feraient-ils ? Face à eux, ils ont un ventre mou, comprenez par là la communauté internationale, pays coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE compris, tout juste bonne à palabrer et à donner des leçons.

 

-     - Les Etats-Unis ont d’autres chats à fouetter, et tiennent surtout à garder la base d’Inçirlik de l’OTAN, à quelques encablures de leur (USA et Israël) bête noire : l’Iran ;

-     - L’Union européenne est empêtrée, depuis le changement de CEE en UE, dans ses prises de décisions à vingt-sept, dès qu’il s’agit d’un sujet politique, militaire, ou tout simplement non économique ;

-      - La France est l’amie de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan, neutralité oblige. On notera toutefois que son chef de la diplomatie,  ex-ministre de la Défense, est surtout l’ami de qui commerce substantiellement avec la France, Bakou par exemple. On se rappelle la manière on ne peut plus chaleureuse avec laquelle il avait reçu son homologue azerbaidjanais Elmar Mammadiarov en mai 2019 ;

-     - La Russie observe malicieusement les belligérants sachant pertinemment que les positions de chacune des parties – autodétermination et intégrité territoriale, sont inconciliables. Poutine se contente de les saupoudrer de son paternalisme. L’important est qu’ils restent tous deux dans son giron ;

-   - La Turquie rêve de terminer ce que les Jeunes Turcs avaient incomplètement réalisé en 1915 - exterminer tous les Arméniens se trouvant sur leur chemin ; et surtout s’accaparer du Zankézour (Siunik) pour avoir la continuité territoriale vers les pays turcophones (panturquisme) ;

-   - L’Azerbaïdjan pour sa part, rêve de retrouver la situation d’avant 1988 avec maintenant un objectif supplémentaire, le départ définitif des Arméniens du Karabakh. Une chose est devenue claire pour les dirigeants de Bakou, sans le soutien du grand frère ottoman, l’avenir s’annonce plutôt sombre. Les mensonges successifs du despote, que ce soit sur l’origine des combattants ou les armes prohibées utilisés, sont de plus en plus dévoilés au grand jour.

 

Quant aux Arméniens qui subissent depuis le 27 septembre l’assaut longuement préparé des forces turco-djihado-azéries, ils espèrent que la communauté internationale sortira de son agitation verbale et leur apportera une aide autre que morale.

 

 

 

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Traductions – revue de presse

 

Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Trend, de Hurriyetet de l’OSCE


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OSCE

 


Après six heures de réunion entre les ministres des Affaires étrangères de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan, sous l’égide des médiateurs en charge des conflits du Haut-Karabakh, les coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE (Igor Popov de la Fédération de Russie, Stéphane Visconti de la France et Andrew Schofer des États-Unis d'Amérique) ont publié samedi 31 octobre la déclaration suivante:

 

«Les coprésidents se sont réunis séparément et conjointement avec le Ministres des Affaires étrangères, arménien Zohrab Mnatsakanian et azerbaïdjanais Jeyhun Bayramov, à Genève le 30 octobre. Le 

 

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Arménie

 


Le Premier ministre arménien Nigol Pachinian a été interviewé par AL Arabiya ; extraits :

 

Question : M. Pachinian, dans quelle mesure la situation au Karabakh est-elle dangereuse aujourd'hui, d'autant plus que vous avez appelé il y a quelques jours à une mobilisation militaire et civile à l'échelle nationale ?

 

Réponse : Je veux parler des menaces régionales, car je pense qu'il est évident à quel point la situation est dangereuse pour le Haut-Karabakh et l'Arménie. Mais je pense qu'il est important que votre public comprenne pourquoi la guerre continue, et quel en est le contexte.

 

Tout d'abord, 

 

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Azerbaïdjan

 


En recevant une délégation conduite par le ministre des Affaires étrangères de Turquie, Mevlüt Cavuşoğlu, le président de l'Azerbaïdjan Ilham Aliev a déclaré :

 

«J'ai répété à plusieurs reprises pendant cette période que nous voulions que cette question soit résolue à la table des négociations. Cependant, l’Arménie ne permet pas que cela se produise, elle a gravement violé le cessez-le-feu déclaré à trois reprises, y compris en bombardant Ganja avec des missiles balistiques, puis Barda, à la suite de quoi nous avons eu de nombreuses victimes. Cela montre une fois de plus le 

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Russie

 


«Moscou fait et continuera à faire tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin au conflit au Haut-Karabakh,» a déclaré le président Vladimir Poutine lors d'une réunion avec des représentants de congrégations religieuses.

 

"La Russie fait tout pour que le conflit dans le Caucase du Sud se termine le plus rapidement possible, afin de sauver la vie de personnes qui se tiennent face à face et utilisent des armes pour atteindre des objectifs qui, dans notre profonde conviction, peuvent 

 

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Trend, de Hurriyet, et de l’OSCE

 

 

 

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