lundi 27 décembre 2021

Une épine infectieuse

 


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

 

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De même que le génocide des Arméniens en 1915 reste une épine dans le pied de la Turquie, le Haut-Karabakh est une épine dans le pied de l’Azerbaïdjan.

 

La proposition de la Turquie de reprendre les négociations de normalisation avec l’Arménie - avec à la clé la levée du blocus et l’ouverture de la frontière verrouillée depuis 1993, semble réjouir tout le monde occidental et la Russie. Ils sont contents parce qu’Ankara tend la main à Erevan et que son discours officiel est tout mielleux. Il n’y a pas de quoi se réjouir, car ses actes infirment ses propos.

 

À croire que ces gens-là n’ont pas lu entièrement les communiqués des dirigeants turcs, ou qu’ils ont la mémoire courte. En fait pas du tout. Faire semblant de supposer que les choses vont aller en s’améliorant pour les Arméniens où qu’ils soient dans le monde, est une totale hypocrisie. Les seuls qui vont réellement en bénéficier directement sont les Turco-azéris, et indirectement les Occidentaux et les Russes qui vont continuer à recueillir les fruits de leur lâcheté. On ne fait pas d’omelette commerciale sans casser des œufs.

 

Rappelons-nous. Lors de la signature en grandes pompes des protocoles d’établissement des relations arméno-turques le 10 octobre 2009 à Zurich, la Turquie n’a jamais voulu ratifier le document au motif que le conflit du Haut-Karabakh n’était pas réglé. La condition préalable posée par Ankara stipulait qu’il fallait que ce soit à la satisfaction de l’Azerbaïdjan. Cet ajout après signature avait entrainé le 15 février 2015 le retrait de l’Arménie des protocoles.

 

Il faut toujours se méfier des turco-azéris sur le respect de leur signature et plus particulièrement dans le domaine politique et des droits humains. Or qu’en est-il actuellement ?

 

Si côté turc, c'est toujours Erdoğan qui est à la manœuvre - Premier ministre d’un régime parlementaire en 2009 et actuel Président de la république d’un régime présidentiel ; Côté arménien, c’est Nigol Pachinian qui a succédé à Serge Sarkissian. Différence fondamentale pour l’Arménie, indépendamment du fait de passer d’un régime présidentiel à un régime parlementaire, l’homme fort d’Erevan est loin d’être un fin-politique, ni un diplomate aguerri. Ne sachant pas sur quel pied danser, il a commencé par se rapprocher de l’Occident pour finalement se rendre compte que c’est Moscou qui tient les rênes dans la région. Résultat : le laisser-faire de Poutine lors de la guerre de 44 jours de 2020.

 

Si la leçon a été sévère pour Pachinian, elle a été tragique pour le Haut-Karabakh. Hélas, ce n’est qu’un début.

 

Profitant de la neutralité bienveillante de Poutine, Aliev modifie petit à petit sa frontière avec l’Arménie et force la main de Pachinian, par prisonniers interposés, pour qu’il accélère la mise en œuvre des voies de communications. Dernière victoire en date, il a arraché du leader arménien la reconstruction de la voie ferrée Nakhitchevan-Méghri-Azerbaïdjan, qui avait été totalement démantelée dans les années 90, mais surtout beaucoup plus avantageux que le transit routier. L’accord du 9 novembre 2020 ne donnait aucune précision sur le type et la nature des liaisons à mettre en œuvre.

 

Le conflit du Haut-Karabakh étant réglé pour le potentat de la Caspienne, conseillé par Erdoğan, Heydar öglu Ilham Aliev a poussé même le vice jusqu’à proposer un accord de paix en l’état à l’Arménie, afin de couper l’herbe sous les pieds des médiateurs du groupe de Minsk de l’OSCE. Seul hic : il n’a pas précisé à quel prix !

 

Ce qui reste du Haut-Karabakh doit d’ailleurs lui revenir le 9 novembre 2025, date de fin de la présence des soldats de paix russes en Azerbaïdjan, vu qu’il ne tient absolument pas à proroger leur mandat pour 5 ans de plus, tel que prévu dans l’accord 9 novembre 2020. Sauf si Poutine en décide autrement.

 

Persuadés qu’il n’y a pas le « feu au lac », les coprésidents du groupe de Minsk vont continuer à tchatcher et à sortir leurs communiqués génériques. Si par malheur les événements s’aggravaient, ils verseraient quelques larmes de crocodile.

 

 

 

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Traductions – revue de presse

 

Extrait de Radiolour, de PanArmenian, et de News.am


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Arménie

 


« La Turquie garde l'Europe en otage en gardant quelques millions de réfugiés à la frontière avec l'Union européenne. Et l'UE paie des milliards d'euros pour ces réfugiés. La Turquie est en Libye, qui est la porte d'entrée des réfugiés nord-africains vers l'Europe. D'une manière ou d'une autre, la Turquie est maintenant très forte en Azerbaïdjan. L'Europe obtient 

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OSCE

 


Lors d'une conférence en ligne organisée par la présidence suédoise de l'OSCE, le représentant permanent de l'Arménie auprès de l'OSCE, l'ambassadeur Armen Papikian est intervenu.

 

Au cours des trois sessions de la conférence consacrées aux séquelles de la deuxième guerre d'Artsakh et au rôle de l'OSCE dans le règlement politique du conflit du Haut-Karabakh, les participants 

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Russie

 


« Les présidents Vladimir Poutine et Emmanuel Macron ont discuté aujourd'hui de la question du Haut-Karabakh au téléphone,

 

Les parties se sont déclarées satisfaites de la stabilisation de la situation et des efforts déployés pour rétablir une vie apaisée, rétablir les liens économiques et de transport dans la région.

 

La Russie et la France 

 

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Turquie-Azerbaïdjan

 

« Les représentants désignés mutuellement pour les pourparlers de normalisation avec l'Arménie, entreront en contact direct et décideront comment et où se rencontrer. Il ne serait pas correct de prédéterminer de quoi les représentants parleront, mais des priorités peuvent être définies et une feuille de route sera établie », a déclaré le ministre des Affaires étrangères

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, et de News.am

 


 

 

samedi 18 décembre 2021

Haut-Karabakh : Courage, fuyons !


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

 

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Cette locution peut s’appliquer à nombre d’Organisations internationales et de pays, à commencer par les trois coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE : États-Unis, France et Russie. Ponce Pilate peut reposer en paix, son exemple fait toujours des adeptes.

 

Cette troïka est talonnée de près par l’Union européenne. Il faut dire que lorsqu’on est nombreux, voire très nombreux, prendre une décision est chose difficile, quant à la faire appliquer… c’est une autre histoire. Sauf bien sûr quand il s’agit de Moscou où les sanctions pleuvent comme vache qui pisse. La première des boulettes de l’UE ayant été d’avoir avalé dix pays d’un coup en mai 2004 pour empêcher la Russie de mettre la main sur les pays de l’Est. Par contre d’autres pays peuvent narguer Bruxelles et lui faire un pied de nez (suivez mon regard) tout en continuant de recevoir des milliards pour quelque chose qui n’aura jamais lieu, comme adhérer à l’UE, par exemple.

 

Les États-Unis ne sont absolument pas intéressés par le Sud-Caucase, sauf s’il s’agit de mettre des bâtons dans les roues de Moscou. De plus ils ont fait leur B.A en reconnaissant le génocide des Arméniens en 1915, d’ailleurs beaucoup plus pour embêter la Turquie que pour rendre justice aux Arméniens.

 

La France vient de rentrer en période électorale et ce n’est certainement pas maintenant qu’elle va agir pour le Haut-Karabakh. Par contre, quels que soient les candidat(e)s au poste présidentiel, ils vont caresser les Franco-Arméniens dans le sens du poil en leur promettant Monts et Merveilles. Comme leur octroyer un coin de parc ou place ; inaugurer une statue ou un monument ; passer des accords commerciaux et/ou culturels avec Erevan ; ou mieux, faire un voyage en Arménie. En attendant, le projet de loi sur la pénalisation du déni de génocide est toujours à l’étude et la Maison de l’Arménie à Paris n’a toujours pas vu le jour.

 

Par contre, à l’inverse de Washington, Paris aide Erevan dans nombre de domaines, hormis son conflit avec l’Azerbaïdjan. Aucune aide à attendre sur la sécurité des Arméniens frontaliers et encore moins sur le devenir des Arméniens du Haut-Karabakh.

 

Quant au camarade Poutine, il continue à jouer au chat et à la souris avec Pachinian et Aliev, favorisant tantôt l’un tantôt l’autre au gré de ses intérêts géostratégiques. Il faut dire qu’il se paye le luxe de se mettre à dos tous les pays occidentaux (États-Unis et Union européenne) pour les Affaires ukrainienne et biélorusse. Dernière lubie en date, faire rentrer dans « la danse » la Turquie et l’Iran dans une plate-forme régionale de Conseil type « 3+2 ». La Géorgie a décliné l’offre de Moscou, vu que les contentieux abkhazo-ossètes ne sont toujours pas digérés.

 

La lâcheté des Occidentaux du Groupe de Minsk de l’OSCE et la frilosité de l’Union européenne permettent à certains pays de fouler aux pieds en toute impunité les recommandations des négociations de paix.

 

Le tandem turco-azerbaïdjanais mène la danse, secondé par les pays supplétifs pourvoyeurs en armements - Israël, Pakistan. La Turquie, grand maître du jeu, s’est même payée le luxe d’envoyer les Djihadistes d’Idlib combattre les Karabakhis. Que ne ferait pas Ankara pour se débarrasser une fois pour toute des Arméniens et ouvrir la voie vers les pays frères d’Asie centrale.

 

Et quand la manière sauvage ne donne pas tous les résultats escomptés, le tandem autocratique Erdoğan-Aliev joue d’amabilité. Le négationniste d’Ankara déclare vouloir normaliser ses relations avec Erevan et lever le blocus de l’Arménie, et le potentat de Bakou, désire simplement ouvrir toutes les voies commerciales avec sa voisine et récupérer un gros morceau du Zanguézour. 

 

Bien entendu, les milliers de morts, de blessés, de disparus de 2020, c’est de l’histoire ancienne, tout comme ce qui s’est passé en 1915. Sauf bien sûr les détenus actuels qui sont une monnaie d’échange. Les duettistes turco-azéris ne comprennent pas pourquoi les Arméniens rechignent devant l’avenir radieux et pacifique qui leur est proposé ?

 

Quoiqu’avec un Nigol Pachinian tout est possible.

 

 

 

 

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Traductions – revue de presse

 

Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, ainsi que de l’Union européenne.


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Arménie

 


« Des provocations militaires des forces armées azerbaïdjanaises le long de toute la frontière arméno-azerbaïdjanaise se produisent chaque jour. Le 10 décembre, Vahé Manaserian, un militaire des forces armées d'Arménie, a été mortellement blessé et huit autres militaires ont été blessés au cours d'une telle provocation.

 

Exprimant ses profondes condoléances à la famille du militaire décédé, souhaitant un prompt rétablissement aux militaires blessés, le ministère des Affaires étrangères de la République d'Arménie condamne les actions provocatrices de l'Azerbaïdjan, soulignant 

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Union européenne

 


Déclaration du président Charles Michel à l'issue de la réunion trilatérale avec le président Ilham Aliev et le Premier ministre Nigol Pachinian

 

" Le président du Conseil européen, Charles Michel, a reçu le président de la République d'Azerbaïdjan, Ilham Aliev, et le Premier ministre de la République d'Arménie, Nigol Pachinian, pour une discussion sur l'évolution de la situation dans la région du Caucase du Sud et les voies à suivre. concernant les relations de l'UE avec les deux pays.

 

Le président Michel a assuré les deux dirigeants de l'engagement de l'UE à 

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Russie

 


« La première session de la plate-forme régionale de conseils « 3+3 » s'est tenue aujourd'hui à Moscou. Les vice-ministres des Affaires étrangères de Russie, d'Arménie, de Turquie, d'Azerbaïdjan, ainsi que le directeur général du ministère des Affaires étrangères d'Iran ont participé à la réunion.

 

Les perspectives de développement de la coopération régionale multilatérale ont été discutées. Un accord a été conclu pour 

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Géorgie

 


"Le ministère géorgien des Affaires étrangères a exprimé à plusieurs reprises une position claire sur l'initiative de coopération régionale "3+3", y compris un récent discours du ministre des Affaires étrangères lors d'une audition parlementaire sur la question.

 

Nous n'envisageons pas de participation à ce format et, par conséquent, la Géorgie ne sera pas représentée à la réunion prévue le 10 décembre." a déclaré le ministère géorgien des Affaires étrangères dans un communiqué jeudi 9 décembre.

 

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France

 


Le ministre Ararat Mirzoyan et le secrétaire d'État Jean-Baptiste Lemoyne ont signé une feuille de route pour la coopération économique bilatérale entre l'Arménie et la France pour la période 2021-2026.

 

Ils ont présidé jeudi 9 décembre à Paris la première session du groupe de travail bilatéral sur la coopération économique franco-arménienne.

 

L'objectif principal de la feuille de route est de 

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Turquie-Azerbaïdjan

 


« La seule façon d'éviter les tensions est de lancer le processus de démarcation. Jusqu’à aujourd'hui, l'Arménie n'a pas autorisé cela pour divers prétextes.

 

Malgré les pourparlers constructifs initiés par l'Azerbaïdjan, nous n'observons pas cela du côté opposé. L’Arménie poursuit ses provocations à la frontière, et cela aura des conséquences très graves 

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, ainsi que de l’Union européenne.

 

 

vendredi 10 décembre 2021

Haut-Karabakh : Les dictateurs s’impatientent

 


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

 

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Les semaines, les mois, se suivent et se ressemblent. Les alertes lancées par l’Arménie auprès des pays coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE, auprès des instances internationales ou plus simplement auprès des pays visités par le ministre arménien
des Affaires étrangères Ararat Mirzoyan ne donnent aucuns résultats tangibles si ce n’est un appui moral et un rappel au soutien au groupe de Minsk de l’OSCE. Lequel groupe est toujours en charge de la résolution du conflit du Haut-Karabakh, malgré sa totale inefficacité à prévenir la guerre, se contentant de recueillir la position de chacune des parties.

 

Quant aux deux coprésidents français et américain du groupe de Minsk, ils se reposent sur le troisième partenaire [russe] pour la partie action, et continuent de palabrer et de sortir des communiqués en des termes très génériques. Le premier est surtout préoccupé par sa réélection, le second par sa guéguerre avec la Chine. Seul petit point de détail, lorsque Moscou intervient, c’est essentiellement comme patron de l’ex-URSS et rarement comme pays coprésident.

 

« L'histoire est un perpétuel recommencement » écrivait l'historien grec Thucydide. Cela risque fort de devenir une réalité pour l’Arménie.

 

Fort de sa victoire de la guerre des 44 jours - qui a vu la défaite cuisante de l’Arménie avec la perte de tous les territoires conquis en 1993-94 ainsi que d’un quart du Haut-Karabakh en plus des milliers de morts et de blessés -, Ilham Aliev compte bien réitérer son agression dans les années, voire les mois, à venir s’il n’obtient pas satisfaction. Sa méthode a fait ses preuves. Les signes avant-coureurs sont là. On teste la résistance de l’adversaire par des incursions militaires appuyées [12 mai 2021 et plus récemment le 16 novembre], comme ce fut le cas en avril 2016 et juillet 2020 ; on lance également des leurres sur des sujets certes importants, pour occuper l’ennemi, se gardant bien d’attirer son attention sur le plus important.

 

Une inconnue toutefois : Que fera Poutine en cas d’une nouvelle guerre ? Car il ne fait aucun doute que Moscou était on ne peut plus au courant et encore moins innocent dans les événements de 2020, sachant pertinemment ce qui se préparait, ayant des yeux et des oreilles, à la fois sur terre et dans le ciel, dans son espace ex-soviétique. Il a laissé faire y compris l’intervention de la Turquie.

 

Cette inconnue reste également posée pour l’Arménie. Il semble que les contacts incessants, en présentiel ou en distanciel, entre Pachinian et Poutine n’aboutissent à rien de concret. Il existe pourtant des accords militaires passés avec Erevan depuis 1997, de même que deux organisations pilotées par Moscou (CEI et OTSC) qui sont susceptibles d’intervenir en cas d’invasion de l’un de ses membres. A ce jour aucune action n’est engagée. Au contraire, Poutine continue à jouer au chat et à la souris avec les protagonistes, se permettant même de les convier à Sotchi pour une réunion trilatérale, pour distribuer un satisfecit à tout à chacun, nonobstant les dérapages continuels de Bakou.

 

Après son geste sauveur de ce qui restait du Haut-Karabakh au lendemain de la guerre, l’inaction de Moscou encourage le dictateur azéri à lancer ses sbires contre la frontière arménienne et lui grappiller du territoire [42km² à ce jour]; d’autant qu’il est soutenu bec et ongle par son grand frère le Sultan turc. Objectif commun avoué : Neutraliser l’Arménie et surtout accélérer au maximum la mise en œuvre de la liaison Nakhitchevan-Bakou pour permettre à Erdoğan d’avoir la continuité territoriale vers les pays turcophones de l’Asie.

 

Face à une Arménie avec : - un État qui continue de se chercher, - une armée désorganisée et sous-équipée, - un gouvernement suspendu au bon vouloir de Poutine et qui met tout son espoir dans les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE, Heydar öglu Ilham Aliev a beau jeu de fanfaronner et de continuer à se suréquiper en armement divers et plus particulièrement en drones auprès d’Ankara.

 

Il serait peut-être temps pour Pachinian et son équipe de redescendre sur terre et de prendre la mesure du danger, plutôt qu’à faire et défaire des ministres, faire et défaire des militaires ou octroyer au président de l’Assemblée nationale une BMW de fonction de 185.000 dollars.

 

 

 

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Traductions – revue de presse

 

Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Hrabarag, de Trend, de APA, et de l’OSCE


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L’Arménie à l’OSCE

 


Le ministre des Affaires étrangères arménien Ararat Mirzoyan, qui se trouve à Stockholm pour la réunion du Conseil ministériel de l'OSCE a rencontré nombre de responsables.

 

Il a rencontré mercredi 1er décembrele président du Parlement suédois (Riksdag), Andreas Norlen.

 

Ils ont évoqué  

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Arménie

 


« La coprésidence du Groupe de Minsk de l'OSCE est le seul format pour le règlement du conflit du Haut-Karabakh. L'Arménie ne changera pas sa position et restera déterminée à résoudre le problème dans le cadre de la coprésidence du Groupe de Minsk de l'OSCE. C'est un facteur important qui doit être pris en compte, « a déclaré à la presse le président de la Commission des relations étrangères de l'Assemblée nationale d'Arménie, Edouard Aghadjanian.

 

Il a indiqué que cette circonstance doit également être soulignée dans le discours politique national, car il s'agit d'une position partagée par presque tous les sujets importants de la communauté internationale, et bien sûr par les trois pays coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE.

 

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Convention OIAC

 


La déclaration de l'Arménie sur l'utilisation par l'Azerbaïdjan d'armes contenant des éléments chimiques lors de l'agression contre l'Artsakh (Haut-Karabakh) à l'automne 2020 a été diffusée lors de la 26e session de la Conférence des États membres à la Convention de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), à la Haye.

 

La délégation arménienne a regretté que le Secrétariat technique de l'OIAC n'ait pas 

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Russie

 


Le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a parlé du "rôle clé" que joue Moscou dans la recherche de solutions durables aux "questions litigieuses" entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan.

 

S'adressant au Conseil de l'Assemblée fédérale de Russie, Lavrov a déclaré que les efforts pour surmonter les multiples conflits régionaux restaient

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États-Unis

 


Le secrétaire d'Etat américain Antony J. Blinken et le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu ont discuté de la situation en Arménie et en Azerbaïdjan, selon un communiqué du Département d'État.

 

Les deux hommes se sont rencontrés mercredi 1er décembre en marge de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN à Riga, la capitale de la Lettonie.

 

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Turquie-Azerbaïdjan

 


"L'incapacité de l'Arménie à fournir des cartes des zones minées ralentit la réhabilitation post-conflit. Il est donc nécessaire d'exercer une pression supplémentaire," a déclaré le ministre des Affaires étrangères Jeyhun Bayramov lors de son discours lors de la 28e réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'OSCE à Stockholm.

 

« Cela ralentit les travaux de réhabilitation et de construction post-conflit dans les territoires libérés et crée

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Libre opinion

 


" Plus Nigol Pachinian prononce des textes pacifiques, y compris en présence du président azerbaïdjanais, plus la menace d'une guerre à court terme, mais à grande échelle à nos frontières est grande.

 

L'escalade en direction du Syunik peut commencer par une simple provocation, et il est vrai qu'il n'y aura pas de troupes régulières ou de grosses opérations comme les guerres précédentes, mais en peu de temps, dans 2-3 jours, l'ennemi tentera de se positionner et de se fortifier dans la partie la plus étroite de l'Arménie pour 

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Hrabarag, de Trend, de APA, et de l’OSCE

 

 

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