mercredi 20 janvier 2021

Vladimir Poutine : «Je pilote le conflit Arménie-Azerbaïdjan»

 


***

Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

***

Commentaires

 

***

 


«Le prix de la liberté, c'est la solitude»
disait Hervé Godec ; le Haut-Karabakh vient d’en payer le prix fort et par voie de conséquence l’Arménie. Est-ce que pour autant l’objectif de liberté a-t-il été atteint ?

 

Hélas absolument pas, non seulement la zone tampon (les 7 districts entourant le Haut-Karabakh) a été reprise par les Turco-azéris, mais le Haut-Karabakh lui-même a perdu toute la région de Hadrut et la ville de Chouchi, soit un quart du territoire initial.

 

En France, lorsqu’on veut faire traîner un problème, on crée une commission. Il semblerait que la résolution, même partielle, du différend arméno-azéri, suive le même chemin. La création d’un groupe de travail tripartie, Arménie-Russie-Azerbaïdjan, qui est sensé résoudre une grande partie des problèmes en suspend, est en fait un recul pour mieux sauter. Mais pour qui ?


vendredi 8 janvier 2021

Haut-Karabakh : Quand le chat n’est pas là, les souris dansent


 

***

Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

***

Commentaires

 

***

 


L’Azerbaïdjan profite pleinement du vide juridique suite à la guerre-éclair et surtout du manque de gardes frontières entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.

 

La frontière entre l’Arménie et la Turquie (268km) est essentiellement gardée par des gardes-frontière russes rattachés à la base militaire russe 102 de Gumri. On ne sait jamais si l’envie prenait au zigoto d’en face d’envoyer ses chars sur Erevan(1).

 

Si les 221km de frontière avec le Nakhitchevan, bien que non-gardé par les Russes, ne posent pas de problèmes majeurs, il n’en est pas de même des 566km avec l’Azerbaïdjan. Bakou, profitant de la faiblesse de l’Arménie et surtout du fait que ce sont exclusivement des gardes-frontière arméniens qui surveillent la frontière, ne se gêne pas pour avancer ses pions et grignoter le territoire arménien. Il faut dire qu’à certains endroits la frontière est à peine marquée, voire pas du tout. A l’époque soviétique, les lignes de démarcations entre RSS n’étaient pas au top.

Partager

Twitter Delicious Facebook Digg Stumbleupon Favorites More