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Commentaires
et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Depuis
l’arrivée au pouvoir du nouveau dirigeant en 2018, le gouvernement arménien a mis
l’accent essentiellement sur la politique intérieure, mettant toute son énergie
à la lutte anti-corruption et au dégagisme.
Le
résultat de ce peu d’intérêt pour la politique étrangère, et plus
particulièrement envers la Russie et son corolaire - les relations avec
l’Azerbaïdjan, a entrainé la défaite militaire de l’automne dernier. L’impression
que l’on retire depuis cet automne est que les nouvelles têtes politiques
accordent autant d’attention au devenir de leur personne qu’à l’avenir de
l’Arménie.
Il faut croire que lorsqu’on est le «perdant» il faut en permanence s’incliner et s’exécuter. Ainsi, les militaires arméniens sont inexistants sur la frontière avec l’Azerbaïdjan. Tant et si bien que ce sont les villageois arméniens qui font face aux soldats azéris, protégés en cela par les gardiens de la paix russes. Quid des officiels arméniens sur ce terrain ?