lundi 25 octobre 2021

La paix selon le président Ilham Aliev

 


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

 

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Lors de la récente interview du potentat Aliev par l’agence Tass, l’autocrate a rappelé à plusieurs reprises que tout le chambardement de la région était de la faute de l’Arménie et plus généralement des Arméniens. Parlant de son désir de paix, il a déclaré : « 
Nous voulons aussi la paix mais, contrairement à l'Arménie, nous voulons les territoires qui nous appartiennent de droit. » C’est on ne peut plus explicite.

 

Cela ne fait que confirmer ce qu’il avait maintes fois déclaré :

1-   Que l’Arménie réclame ce qui ne lui appartient pas ; que le Haut-Karabakh n’a jamais été arménien, ni récemment ni dans le passé.  Pour preuve, la communauté internationale considère ce territoire comme faisant partie de la république d’Azerbaïdjan.

2-   Les Arméniens qui habitent dans le Haut-Karabakh sont en fait « des Azerbaidjanais égarés » (dixit Aliev), donc, ils peuvent continuer d’y habiter. Ils garderont le lien avec l’Arménie à travers un corridor, mais ils devront cohabiter avec les Azerbaidjanais qui auront regagné leurs anciens foyers.

3-   Il n’existe aucune « république d’Artsakh » et le droit à l’autodétermination est une valeur qui n’a pas cours en Azerbaïdjan. De plus, la notion de ligne de contact n’a plus de raison d’être, vu qu’il n’y a plus d’armée de défense du Haut-Karabakh.

 

Toutes les questions gênantes sont écartées, voire complètement détournées et/ou transformées en dérision. Sa détestation de l’Arménie, toujours présente, transparait en filigrane ; quant à sa haine de l’actuel dirigeant, elle est clairement exprimée avec des termes crus. Il faut ajouter à ses non-dits les exactions commises par ses sbires dans les geôles, le défoulement des soldats azéris sur la frontière arménienne ou à défaut sur la ligne de contact avec le Haut-Karabakh en dépit des soldats de la paix russes. L’intervention directe de la Turquie et l’emploi de mercenaires djihadistes sont passés à la trappe.

 

Il reconnait explicitement que la guerre continue de façon larvée [« nous sommes prêts à suspendre les opérations militaires et à résoudre le problème à la table des négociations » (dixit Aliev)] et que c’est un moyen de pression pour que l’Arménie mette en œuvre les décisions prises lors de la réunion tripartite du 9 Novembre 2020.

 

A charge pour les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE de faire entendre raison au dictateur azéri autrement que par des communiqués génériques, s’ils veulent vraiment trouver des solutions au conflit. La méthode Poutine n’est peut être pas très démocratique, mais au moins les Arméniens ne sont pas massacrés à coup de drones.


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Il y a longtemps que le président Erdoğan n’avait pas montré ses muscles, c’est chose faite. Il n’aime pas que l’on mette son nez dans ses Affaires, même si celles-ci ont fait l’objet en décembre 2019  d’une décision de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) - non exécutée à ce jour, qui avait demandé la libération immédiate de l'opposant Osman Kavala et menacé de sanctions européennes. Dix pays démocratiques subissent son courroux et leur ambassadeur est prié de quitter le pays. "Ils doivent apprendre et comprendre la Turquie, sinon la quitter" a tonné le sultan.

 

Pourquoi se priver de les narguer ? La mollesse des Occidentaux face à ses incartades, parfois dangereuses, ne fait que le conforter. Il sait pertinemment qu’ils ont besoin de son pays, Etats-Unis en tête. Cerise sur le gâteau, Bruxelles continue de lui verser de l’argent dans le cadre de son adhésion à l’UE ! Ubuesque.

 


 

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Traductions – revue de presse

 

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Arménie

 


Le Premier ministre Nigol Pachinian s'adressant à la séance du Conseil des chefs d'État de la CEI présidée par le président biélorusse Alexandre Loukachenko, a évoqué la situation dans la région créée après la guerre d'Artsakh de 2020.

 

« Notre région est aujourd'hui au bord de transformations très sérieuses. S'il y a une volonté et une sagesse politiques, ils peuvent changer la situation actuelle et conduire à une paix et une stabilité réelles. Nous sommes prêts pour de tels changements. De plus, ils 

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Conseil de l’Europe

 


Le vice-ministre arménien des Affaires étrangères Vahé Kévorkian prenant lors du 20e anniversaire de l'adhésion de l'Arménie au Conseil de l'Europe (CoE), a déclaré :

 

«()… À maintes reprises, en particulier lors des deux dernières élections législatives, le peuple arménien a une fois de plus réaffirmé son attachement à la démocratie, aux droits de l'homme et 

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CIJ

 


La Cour internationale de Justice de La Haye
(CIJ) a promis de prendre une décision dès que possible pour une affaire déposée par l'Arménie.

 

Le juge a déclaré que la décision serait adoptée dès que possible, ajoutant que les parties recevront des informations sur la date un peu plus tard.

 

L'audience a porté sur

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Artsakh

 


Vendredi, l'Azerbaïdjan a poursuivi ses violations flagrantes du cessez-le-feu en ouvrant le feu sur l'un des véhicules médicaux de l'armée de défense de l’Artsakh (Haut-Karabakh).

 

« Il s'agit de la deuxième violation grave du cessez-le-feu par l'Azerbaïdjan en une semaine, qui visait des civils et des militaires. Il convient de rappeler qu'un civil a été mortellement blessé par un tireur embusqué le 9 octobre alors qu'il effectuait des travaux agricoles. Le ministère des Affaires étrangères d'Arménie a clairement souligné la nécessité d'une enquête appropriée sur le crime et de traduire les auteurs en justice.

 

Nous soulignons l'importance de prendre les mesures nécessaires par la médiation des forces de maintien de la paix de la Fédération de Russie pour le respect inconditionnel du cessez-le-feu et la prévention de tels incidents à l'avenir." a déclaré le ministère des Affaires étrangères artsakhiote.

 

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Russie

 


«La Russie peut jouer un rôle clé dans la résolution du problème frontalier entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Le plus important maintenant est de régler enfin cette situation. Et ici, bien sûr, rien ne peut être fait sans la participation de la Russie, » a déclaré jeudi le président Vladimir Poutine lors d'une réunion du Club de discussion Valdai à Sotchi.

 

« Ici, nous n'avons peut-être besoin de personne, sauf des deux côtés et de la Russie. Il y a des choses très simples et pragmatiques : oui, il y a des cartes dans l'état-major de l'armée russe, qui montrent comment les frontières des deux républiques soviétiques ont été  

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Turquie-Azerbaïdjan

 


Le président Ilham Aliev a accordé une interview à l'agence de presse russe TASS. Extraits :

 

«()… Malheureusement, l'Arménie a violé de manière flagrante le cessez-le-feu. Moins de 24 heures après les pourparlers, la ville de Gandja a été attaquée. L’Arménie a fait preuve d'un manque de respect envers les médiateurs, manque de respect pour les engagements qu'elle avait pris après de si longues négociations à Moscou. C'est un crime très odieux. C'est du terrorisme international.  

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Libre expression

 


L'ancien ministre arménien des Affaires étrangères (de 1998 à 2008), Vartan Oskanian, a publié un article sur la nécessité de formuler un nouvel agenda arménien dans les prochains pourparlers du Karabakh.

 

A en juger par les nouvelles, on peut supposer que les pourparlers du Karabakh dans le cadre du groupe de Minsk reprendront bientôt. Il est difficile de prédire comment ce processus va évoluer, compte tenu du fait qu'à la suite de la guerre de 44 jours, le statu quo a changé à l'envers. Même pour les diplomates habiles des pays coprésidents, il 

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Armenpress, de Trend, et de APA

 

 


 

 

samedi 16 octobre 2021

Haut-Karabakh : Bakou n’a pas rompu les ponts mais joue la montre.

 


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

 

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Les autorités arméniennes sont obsédées par de fausses idées, notamment celle d'un dialogue constructif avec la Turquie et l'Azerbaïdjan. Elle leur semble que la guerre est terminée et que les demandes de l'Azerbaïdjan et de la Turquie ont été quasiment satisfaites.

 

C’est une grave erreur, car ces deux pays ne rêvent que d’une seule chose : neutraliser l’Arménie sur le plan régional, à défaut de la reléguer. Pour l’Azerbaïdjan, il reste la complète reconquête de ses territoires - c'est-à-dire tout le Haut-Karabakh, auquel il faut ajouter les bandes de terre qui se trouvent en Arménie selon la cartographie de Bakou. Pour Ankara, il reste la mise en œuvre du « couloir » Nakhitchevan-Azerbaïdjan, avec comme cadeau suprême la disparition des revendications de l’Arménie et des Arméniens sur le passé de la Turquie.

 

Quant aux demandes concernant les biens arméniens, la poudre jetée aux yeux des Occidentaux avec 2-3 réparations ou consolidations de monuments, est amplement suffisante. Une fois que la surveillance des soldats de la paix russes aura cessée, il ne fait aucun doute que les traces de la présence arménienne disparaitront. Là aussi le grand frère Turc peut conseiller son élève, ayant réaffecté nombre de bâtiments culturels et cultuels à défaut de les détruire. Pour l’autocrate de Bakou, c’est la suppression pure et simple de tout ce qui est arménien, à commencer par l’humiliation et la torture des prisonniers. Sa récente victoire au Karabakh n’a fait que renforcer sa haine des Arméniens, son Musée de la Victoire inauguré en Avril en est une preuve.

 

Au fait, on attend toujours la visite de l’UNESCO dans les territoires dits « libérés ». Sans doute l’Organisation compte réitérer ce qu’elle était sensée faire lors de la destruction complète en 2005 des Khatchkars du cimetière médiéval arménien de Djougha au Nakhitchevan. C'est-à-dire rien ! Mme Alieva Aliev (femme de Heydar öglu Ilham) avait à l’époque généreusement contribué aux finances de l’Organisation. Coïncidence ?

 

En attendant, le despote est en train de conclure de nouveaux accords militaro-techniques avec  un certain nombre de pays pour reconstituer/compléter son arsenal militaire. L'Arménie reste toujours la première menace pour lui, mais depuis quelques mois l’Iran arrive juste après. La présence d’Israël à ses frontières à travers ses drones mais surtout avec le Mossad n’est pas pour calmer Téhéran.

 

Et que font nos chers coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE ? Ils préparent une rencontre entre les dirigeants arméniens et azerbaidjanais avec comme préalable une tournée des capitales régionales – Erevan, Bakou, Stépanaguerd. Sûr que c’est une solution qui va donner des résultats.

 

Il faut être Occidental pour se laisser prendre aux discours pacifistes, voire généreux, d’un Erdoğan ou d’un Aliev. Pourtant leurs actes sont là qui contredisent leurs propos. Une claque ne suffit pas, en bon chrétien il faut tendre l’autre joue.

 

C’est bien de discuter entre belligérants, me direz-vous, encore faut-il savoir ce qui est négociable ? Pour Erevan et Stépanaguerd, beaucoup de points restent encore à éclaircir. Pour Bakou, les propositions des coprésidents du groupe de Minsk sont caduques, seuls comptent les points actés dans les deux accords signés à Moscou les 19 novembre 2020 et 11 Janvier 2021. Quant à Erdoğan, à l’instar de Poutine, il tire les ficelles de son pantin.

 

 

 

 

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Traductions – revue de presse

 

Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Armenpressde Trend, et de APA


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Arménie

 


Le Premier ministre Nigol Pachinian a rencontré son homologue géorgien Irakli Garibachvili, qui est en visite de travail en Arménie.

 

Les interlocuteurs ont déclaré que les contacts bilatéraux intensifs de haut niveau témoignent du développement dynamique des relations arméno-géorgiennes et du haut niveau du dialogue politique.

 

Ils ont discuté de l'agenda et des perspectives de la coopération Arménie-Géorgie. Les parties ont échangé leurs points de vue sur

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Artsakh

 


Un habitant de Martakert, qui effectuait des travaux agricoles dans les champs près de la ville de Martakert, a été abattu par un tireur d'élite azerbaïdjanais à la suite d'actes terroristes.

 

« Le seul objectif de l'Azerbaïdjan est de semer la panique parmi les habitants des zones frontalières. L'acte terroriste a eu lieu alors que le groupe de Minsk de l'OSCE va se rendre à Erevan, Bakou, et Stepanakert", a déclaré le président de l'Assemblée nationale d'Artsakh Arthur Tovmassian, condamnant fermement 

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Russie

 


Une réunion entre les ministres arménien et russe de la Défense, Archag Garabédian et Sergueï Shoygu a eu lieu lundi à Moscou.

 

La discussion a porté sur la coopération arméno-russe en matière de défense, de la situation à la frontière arméno-azerbaïdjanaise et des questions de sécurité  

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CEI

 


« Le règlement global du conflit du Haut-Karabakh sous le mandat de coprésidence du Groupe de Minsk de l'OSCE contribuera grandement à l'instauration de la paix dans le Caucase du Sud, »
a déclaré le ministre arménien des Affaires étrangères Ararat Mirzoyan lors de la séance du Conseil des ministres des Affaires étrangères des États membres de la Communauté des Etats indépendants (CEI) le jeudi 14 octobre.

 

Mirzoyan a souligné l'importance pour les États membres de la CEI de respecter les principes de souveraineté, d'égalité des peuples et de droit à l'autodétermination, l'inviolabilité des frontières nationales, le non-recours à la force et 

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Iran

 


Dans un discours devant les diplômés de l'académie militaire, le guide suprême de l'Iran, l'ayatollah Khamenei, a déclaré :

 

« Les pays de la région ne doivent pas permettre aux armées de pays étrangers d'être présentes ou de s'ingérer dans leurs Affaires. Se fier à eux pour leur sécurité est une illusion. Ceux qui ont cette illusion recevront bientôt une gifle car l'intervention directe ou indirecte d'autres pays conduira à  

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Azerbaïdjan/Turquie

 


Extraits du discours du président Ilham Aliev en visite à Hadrut :

 

« Cela montre encore une fois que la propagande arménienne était basée sur des mensonges pendant l'occupation, pendant la guerre et dans la période d'après-guerre. Leur histoire est fausse, leur passé est faux, leur statut d'État est faux et leur mythologie est fausse.

 

Les Arméniens du monde ont simplement créé la fausse impression dans les pays où ils vivent que le peuple arménien aurait vécu sur ces terres depuis des siècles. Les Arméniens ont été 

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Armenpress, de Trend, et de APA

 

 

 

samedi 9 octobre 2021

La partie de ping-pong continue entre Erevan, Bakou et Ankara.

 


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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

 

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Si le premier ministre arménien a des choses à dire et à demander, les présidents azéri et turc ont dit ce qu’ils avaient à dire, ont fait ce qu’ils avaient annoncé depuis longtemps, et attendent de terminer ce qu’ils ont commencé. Le tout enrobé dans des propos affables, voire mielleux, un échange de « signaux positifs » comme aime à le souligner la communauté internationale à commencer par les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE. Quand on connait le comportement sur le terrain d’un Erdoğan ou d’un Aliev, une telle naïveté est indigne des pays médiateurs.

 

Dans cette épreuve l’Arménie n’est certes pas seule. Quasiment tout le monde la soutient, si ce n’est financièrement, du moins moralement. Est-ce que pour autant un début de commencement de résolution voit le jour ? Est-ce que pour autant la population frontalière est plus sécurisée ? Et que dire des Artsakhiotes ? Tout le monde connait la réponse. La seule solution proposée depuis des décennies : Des réunions de négociations. On a vu le résultat.

 

Tant que le conflit se déroulait entre Erevan et Bakou, la situation était tant bien que mal maitrisée, Moscou surveillant les uns et les autres du coin de l’œil, évitant une reprise de la guerre. Mais voilà, un quatrième acteur, et pas des moindres, a pointé le bout de son nez dans un conflit qui ne le concernait pas. L’équilibre précaire a été rompu. Le sultan ottoman a conseillé à son bey azéri d’attaquer, l’aidant au mieux pour ce faire. La Turquie sait qu’il ne faut attendre rien de bon des Arméniens, leur « nettoyage » commencé il y a un siècle n’a pas fini de faire des vagues.

 

Erdoğan sait pertinemment deux choses : 1- Qu’il ne rejoindra jamais l’Union européenne, mais qu’il la tient par … le robinet de l’émigration ; 2- Que les Occidentaux n’oseront jamais s’en prendre à son pays car il est membre de l’OTAN et le bras géopolitique de Washington dans la région, même si Israël reste l’allié le plus sûr.

 

A partir de là, il a le champ libre pour faire pression sur l’Arménie en soufflant le chaud et froid sur Nigol Pachinian. Pression reprise par son vassal azéri qui poursuit ses tirs sporadiques aussi bien sur les civils que sur les militaires arméniens, restituant les détenus au compte-gouttes.

 

La victoire des deux autocrates n’est pas tant d’avoir annexé une grande partie du Karabakh mais c’est surtout d’avoir obtenu de l’Arménie la possibilité de relier le Nakhitchevan à l’Azerbaïdjan et d’ouvrir ainsi la voie de la Turquie vers ses pays frères et de restaurer le panturquisme.

 

A force de jouer au plus fin avec l’Arménie, Ilham Aliev a fini par commettre des bourdes avec … l’Iran. Non seulement il empêche le commerce Iran-Arménie par la route de se dérouler normalement mais ses atomes crochus avec Israël agace très sérieusement Téhéran. Les dirigeants iraniens sont parfaitement au courant des allées-venues des experts israéliens en Azerbaïdjan, et pas seulement pour le réglage des drones d’attaques.

 

Il faut espérer que le travail mené par les pays coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE aboutisse à des actions concrètes sur le terrain. Il serait souhaitable que l’usage de la « pression » ne soit pas que l’apanage de la Turquie et de l’Azerbaïdjan.

 

La partie de ping-pong est loin d’être terminée, et l’Arménie est toujours le jouet des deux autocrates.

 

 

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Traductions – revue de presse

 

Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Armenpress, de Trend, et de APA

 

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Arménie

 


Le Premier ministre Nigol Pachinian a eu une conversation téléphonique avec le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine.

 

Le Premier ministre a souligné que l'Arménie et le peuple arménien apprécient hautement les efforts du président Vladimir Poutine, son rôle exceptionnel dans le maintien de la paix et de la stabilité dans la région, et a exprimé sa gratitude pour

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OSCE

 


Les coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE (Stephane Visconti de France, Andrew Schofer des États-Unis d'Amérique et Igor Khovaev de la Fédération de Russie) ont publié la déclaration suivante : 

 

« Les coprésidents ont tenu des consultations avec le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés Filippo Grandi et le vice-président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Gilles Carbonnier à Genève les 7 et 8 octobre. Le Représentant personnel du Président en exercice de l'OSCE (PRCiO) Andrzej Kasprzyk a également participé aux réunions. Tous les participants ont souligné l'importance d'un accès complet et sans entrave des organisations humanitaires internationales pour mener à bien leur travail. A la lumière de la récente réunion constructive entre les ministres des Affaires étrangères de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies, les coprésidents se sont félicités de la libération par l'Azerbaïdjan d'un militaire arménien et ont également discuté d'éventuelles mesures de désescalade et humanitaires, notamment en ce qui concerne détenus, les personnes disparues et le retour volontaire de toutes les personnes déplacées.

 

Les coprésidents ont accueilli positivement des déclarations publiques du président Aliev et du premier ministre Pachinian, exprimant leur disposition de principe à se rencontrer sous les auspices des coprésidents. Les coprésidents sont impatients d'engager les parties sur les modalités et les détails d'une telle réunion et réitèrent leur volonté de se rendre dans la région dans un proche avenir pour discuter des prochaines étapes du processus. »

 

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Etats-Unis

 


Le sous-secrétaire d'État américain à la sécurité civile, à la démocratie et aux droits de l'homme, Uzra Zeya, a déclaré que les États-Unis soutenaient les efforts diplomatiques visant à l'ouverture des frontières entre l'Arménie et la Turquie et l'établissement économique lié au Caucase du Sud.

 

La diplomate a abordé le conflit du Haut-Karabakh, affirmant que les États-Unis restaient déterminés à parvenir à une résolution pacifique, globale et stable de la question. Elle a souligné la nécessité de régler tous les problèmes en suspens liés au conflit, ainsi que les conséquences de la guerre de 44 jours déclenchée par l'Azerbaïdjan à l'automne 2020.

 

Elle a également déclaré que les États-Unis soutenaient les efforts de l'Arménie pour construire des institutions démocratiques, lutter contre la corruption et promouvoir une croissance économique durable. Alors qu'elle a dit qu'il y avait beaucoup de travail à faire, elle a également ajouté que les États-Unis soutenaient l'Arménie dans sa quête pour promouvoir un système judiciaire impartial et indépendant.

 

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Russie

 


«La Russie attend les réactions de l'Arménie et de la Géorgie concernant une proposition de plate-forme baptisée "3+3" comprenant les trois pays du Sud-Caucase, la Turquie, l'Iran et la Russie, » a annoncé mercredi le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion avec son homologue iranien Hossein Amir-Abdollahian à Moscou.

 

«Le format abordera les questions de sécurité, de déblocage des liens économiques et de transport,

 

La déclaration conjointe des dirigeants russes, arméniens et azerbaïdjanais, qui a mis fin au conflit du Haut-Karabakh, contenait

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Azerbaïdjan

 


Le président Ilham Aliev a déclaré qu'il était prêt à rencontrer le Premier ministre arménien Nigol Pachinian à tout moment lorsque ce dernier serait prêt.

 

"Je suis prêt à le rencontrer, et j'ai déjà exprimé ma position à cet égard. Si la partie arménienne est prête, alors je suis également prêt. Nous avons eu une réunion qui a eu lieu en Janvier dernier - dans un format tripartite. Elle a eu lieu à l'invitation du président russe Vladimir Poutine. Je suis prêt à négocier avec M. Pachinian à tout moment quand il sera prêt. De cette façon, je suis prêt pour les discussions, et je pense que cela peut être un bon indicateur que le conflit du Haut-Karabakh est terminé et que

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Armenpress, de Trend, et de APA

 

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