vendredi 28 janvier 2022

Relations Arménie-Turquie (suite)

 


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

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Les rôles vis-à-vis de l’Arménie ont été répartis entre la Turquie et l’Azerbaïdjan. Pendant que l’un joue le « méchant », l’autre endosse le rôle du « gentil ». Le but du « jeu » consiste essentiellement, pour ne pas dire exclusivement, à forcer l’Arménie à céder sur la notion de « corridor ». De simples liaisons rail-route entre l’Azerbaïdjan et le Nakhitchevan, ne permet pas de faire transiter des équipements sensibles.

 

La Turquie n’a quasiment rien à gagner sur le plan commercial en ouvrant sa frontière avec l’Arménie, d’autant que le marché arménien est déjà inondé de produits turcs qui transitent par la Géorgie. Quant aux produits arméniens sur le marché turc, cela reste du domaine symbolique. Tout au plus une partie du fret pourra-t-il transiter par la Turquie, en lieu et place de la Géorgie.

 

Ce qui est beaucoup plus réaliste, c’est casser encore plus l’économie arménienne, malgré les subsides de l’étranger. Le but caché à long terme : le phagocytage de l’Arménie, plus proche du rêve séculaire des Ottomans que le vivre ensemble. Le couple Erdoğan-Aliev a toujours en tête la mise en œuvre de la turquicité jusqu’au Xinjiang.

 

Autant on peut comprendre ce que « normaliser » les relations entre l’Arménie et la Turquie, peut signifier pour l’Arménie, avec à la clé une ouverture de la frontière, autant on a du mal à comprendre comment on peut faire fi du passé et des événements de 1915 et de leurs conséquences. Sans que cela soit forcément un préalable. Cela revient à adopter la position de la Turquie : « Le passé c’est le passé, regardons vers l’avenir. »

 

Le gouvernement arménien se félicite du déroulement du processus de normalisation avec Ankara. Rien à dire pour une première réunion. D’ailleurs n’a-t-il pas nommé son représentant officiel, un novice de 31 ans rentré en politique en 2018, pour faire face à un diplomate aguerri de 63 ans ? On voit tout de suite la « finesse » de vue du premier ministre arménien.

 

Les encouragements reçus par les Occidentaux, mais aussi de la Russie, pousse Nigol Pachinian à aller de l’avant, aussi bien en politique intérieure qu’extérieure. L’ennui pour un chef de gouvernement, c’est qui la joue en solo. Les décisions n’étant pas concertées, les intéressés se retrouvent devant le fait accompli. Sur le plan intérieur cela se traduit par une série de démissions, quand ce ne sont pas des arrestations ; sur le plan diplomatique, ses engagements aboutissent souvent à des résultats désastreux, à croire que les conséquences étaient mal évaluées. On est loin du joueur d’échecs calculant la marche à suivre plusieurs coups à l’avance. Cette vision à court terme est susceptible de mettre en danger la survie de l’Arménie en tant qu’État.

 

Une vision non partagée avec le président Armen Sarkissian. Sa mésentente avec le chef de l’exécutif est l’une des raisons, sinon la principale, qui a poussé le président de l’Arménie à présenter sa démission. Une autre cause probable et qui demande à être vérifiée, est la nature du marché, et les cessions consenties, passé avec Moscou concernant les relations avec l’Azerbaïdjan.

 

En plus de cette inconnue, s’ajoute maintenant les futures relations avec la Turquie. A charge pour l’Arménie de mettre en place des garde-fous suffisants pour éviter de se faire avaler tout cru par Ankara quand la frontière sera ouverte.


 

PS : A lire : L'Arménie et la Turquie pourront-elles normaliser leurs relations après une troisième tentative ? (par Thomas de Waal)

 

 

 

 

 

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Traductions – revue de presse

 

Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Hrabarag, de Trend, de APA, de Hurriyet, ainsi que de l’Union européenne


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Arménie

 

Démission du président Armen Sarkissian. Extraits :

 


« ()
J'insiste sur le fait que le sens principal de l'existence d'un État indépendant est la capacité d'assumer et d'assumer la responsabilité, lorsque nous réalisons que nous seuls, en tant que corps unique, sommes le constructeur de nos propres victoires et coupables de nos propres défaites.

 

Prenant la décision importante d’assumer la fonction de président de la république, je suis parti de la proposition qui m'a été faite, selon laquelle la nouvelle institution présidentielle disposera d'outils, d'opportunités pour influencer la politique étrangère, économique, la politique d'investissement, les relations avec la diaspora, ainsi que 

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Russie

 


« Nous partons de la nécessité d'une mise en œuvre intégrale des accords trilatéraux qui sont inscrits dans les déclarations des dirigeants de l'Azerbaïdjan, de l'Arménie et de la Russie du 9 novembre 2020, du 11 janvier 2021 et du 26 novembre 2021, »
a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

 

"Aujourd'hui, les tâches prioritaires sont le lancement du processus de délimitation et de démarcation de la frontière azerbaïdjanaise-arménienne, ainsi que le déblocage des transports et des liens économiques dans la région. Des progrès dans ces domaines permettront de 

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Turquie-Azerbaïdjan

 


« La Turquie et l'Arménie discuteront des mesures supplémentaires pouvant être prises après la reprise des vols charters dans le cadre d'un processus en cours de normalisation des relations. Lors de la première réunion des envoyés spéciaux, les objectifs de ce processus et les attentes de ce processus ont été discutés. Les envoyés spéciaux, lors de leur prochaine réunion, travailleront sur les mesures qui pourraient être prises après la reprise des vols »,
a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu aux journalistes après  

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Hrabarag, de Trend, de APA, de Hurriyetainsi que de l’Union européenne

 

 

mercredi 19 janvier 2022

Relations Arménie-Turquie

 


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

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Le brouillard semble se dissiper entre Ankara et Erevan, mais de nombreuses zones d’ombre persistent, certaines depuis plus d’un siècle.

 

On ne peut que se réjouir de ce début de réchauffement, ce que nombre d’organisations et de gouvernements ont souligné. Mais avec la Turquie, et plus encore avec le Parti Justice et Développement (AKP), au pouvoir depuis une vingtaine d’années, il y a ce que l’on dit et ce que l’on fait.

 

La première des questions qui vient à l’esprit est : Pourquoi Erdoğan a-t-il changé sa politique vis-à-vis de l’Arménie, après l’avoir combattu politiquement pendant des décennies et militairement en 2020 ?

 

Plusieurs réponses à cette interrogation. La première et sans doute la plus importante, la victoire écrasante des troupes turco-azerbaïdjano-djihadistes en Artsakh (Haut-Karabakh) sur des soldats arméniens sous-équipés et désorganisés. En second lieu, la récupération par Bakou de la quasi-totalité(1) des territoires, du moins ceux reconnus par la communauté internationale lors de l’indépendance en 1991. La troisième et certainement la plus sournoise, l’étouffement économique de l’Arménie, déjà mal en point suite au double blocus turco-azéri depuis 1993.

 

Le petit frère Ilham Aliev a eu satisfaction sur sa principale revendication : recouvrer son intégrité territoriale, perdue lors de la défaite de 1994. Sa victoire de la guerre de 44 jours lui a octroyé un bonus inattendu : réactivation des liaisons routière et ferroviaire avec la partie scindée de son pays – la république autonome du Nakhitchevan.

 

Indépendamment du tracé exact de la frontière arméno-azérie héritée de l’époque soviétique, les 35 km (frontière Arménie-Iran) qui séparent l’Azerbaïdjan du Nakhitchevan, sont l’enjeu d’âpres discussions entre le premier ministre Pachinian et le président Aliev. Le premier insistant sur le fait que ce sont de simples voies de communication – couloir sous contrôle arménien, alors que pour le second, ce serait un corridor – passage protégé sous contrôle azéri, au même titre que celui qui relie l’Arménie à ce qu’il reste du Haut-Karabakh – sous contrôle russe.

 

C’est là que les objectifs du sultan ottoman rejoignent ceux du potentat azéri : sur l’usage des voies de communication à travers l’Arménie. Ceux du premier dans le sens Ouest-Est, ceux du second dans le sens Est-Ouest.

 

Erdoğan veut voir se réaliser son rêve : Avoir une continuité territoriale entre la Turquie et les pays turcophones d’Asie centrale, voire jusqu’au Xinjiang – région de Chine habitée par les Ouighours turcophones. Au diable pour les populations qui se trouvent sur son chemin, et bien sûr à commencer par les Arméniens, toujours présents malgré le « nettoyage » sévère de 1915, les « restes de l’épée » ((kiliç artigi) comme les nomment les ultras nationalistes turcs.

 

Ne pouvant les écraser militairement -  vu que la Russie ne ferme les yeux que sur quelques exactions et ne tient absolument pas à voir Ankara avaler l’Arménie, Recep Tayyip doit se contenter d’asphyxier Erevan économiquement et territorialement. Ce qu’il compte bien faire, à travers ses produits manufacturés ‘bon marché’, mais également avec des investissements-achats de PME sur le déclin, malgré la baisse drastique de la ‘Livre turque’.

 

Cerise sur le gâteau, la possibilité d’achat de biens immobiliers et de terres à proximités de la frontière turco-arménienne. Risques qui avaient été déjà été soulevés en 2009 à Zurich lors de la signature des accords arméno-turcs.

 

Quant à son larbin azéri, c’est tout bénef. En plus de « ses » nouvelles conquêtes de 2020, il risque fort se récupérer quelques dizaines de km² du territoire de l’Arménie en magouillant le tracé frontalier. Mais le nec plus ultra sera d’obtenir gain de cause de Moscou sur les futures voies de communication avec le Nakhitchevan. Il pourra alors faire passer une grande partie de ses échanges commerciaux avec la Turquie et l’Union européenne par le Syunik plutôt que renforcer les liaisons actuelles(2) qui transitent par la Géorgie.

 

Il faut espérer qu’il y aura suffisamment de personnes influentes en Arménie pour infléchir la politique actuelle de Nigol Pachinian envers les Turco-azerbaïdjanais, au rythme actuel l’Arménie passera du statut d’État à celui de république autonome.

 

Il reste toutefois deux inconnues : La sortie éventuelle du coma du groupe de Minsk de l’OSCE et surtout les desseins de Poutine pour le Sud-Caucase.

 

 

 

 

(1)   Le Haut-Karabakh, lui reviendra en novembre 2025, conformément à l’accord de cessez-le-feu du 9 novembre 2020 signé à Moscou. Lequel accord instaure la présence des soldats de la paix russes dans le corridor sécurisé de Latchine en plus du Haut-Karabakh, et ce pour 5 ans renouvelable, sauf demande de départ par l’une des parties. On voit mal Aliev demander leur présence pour un nouveau quinquennat.

(2)    L'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC), le gazoduc Bakou-Tbilissi-Erzurum (BTE), le chemin de fer Bakou-Tbilissi-Kars (BTK)

 

 

 

 

 

 

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Traductions – revue de presse

 

Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Armenpress, de Trend, de APA, de Hurriyetet de l’OSCE


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Arménie

 


"Nous avons annoncé notre politique, et j'ai dit que l'une de nos premières tâches est de continuer à augmenter les capacités de défense de notre pays, mais d'un autre côté j'ai aussi dit que nous avons besoin de nerfs solides pour ouvrir l'agenda du développement pacifique malgré que davantage d'incidents avec plus de victimes se produisent à la frontière ", a déclaré 

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Russie

 


Les représentants spéciaux pour le processus de normalisation entre l'Arménie et la Turquie, respectivement le vice-président du Parlement arménien M. Ruben Rubinian et l'ambassadeur Serdar Kilic se sont rencontrés le 14 janvier 2022, à Moscou.

 

La première réunion des envoyés spéciaux s’est tenue à la maison d'accueil du ministère russe des Affaires étrangères. Elle a duré 

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OSCE

 


Une session spéciale du Conseil permanent de l'OSCE s'est tenue jeudi.

 

Au cours de l'échange de vues, le chef de la mission arménienne auprès de l'OSCE, l'ambassadeur Armen Papikian, a prononcé un discours dans lequel il a évoqué les provocations et les affrontements militaires en cours par l'Azerbaïdjan sur la frontière arméno-azerbaïdjanaise et la ligne de contact avec l'Artsakh (Haut-Karabakh) – et qui 

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Union européenne

 


« L'UE se félicite de l'annonce d'une rencontre à Moscou entre les représentants de l'Arménie et de la Turquie. La normalisation des relations et l'ouverture des communications est un objectif important que l'UE soutient pleinement », a déclaré le représentant spécial de l'UE pour le Caucase du Sud et la crise en Géorgie Tolvo Klaar dans un message sur Twitter.

 

()… « L'UE est extrêmement bouleversée par les informations faisant état de nouveaux incidents et de nouvelles victimes à la frontière arméno-azerbaïdjanaise.

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Turquie-Azerbaïdjan

 


« Le corridor de Zanguézour doit couvrir toute la région du Zanguézour dans le sud de l'Arménie, » a déclaré le président Ilham Aliev aux chaînes de télévision locales le mercredi 13 janvier.

 

« À travers ce couloir, une voie ferrée et une route passeront. Nous prévoyons également à l'avenir de poser des lignes électriques vers le Nakhitchevan, car nous avons un grand potentiel d'exportation d'électricité.  Il n'est pas non plus exclu 

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Armenpress, de Trend, de APA, de Hurriyet, et de l’OSCE

 



 

 

jeudi 13 janvier 2022

Pour 2022, Ilham Aliev va continuer d’écraser toute velléité arménienne.

 

 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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À l’aube de la nouvelle année, tout le monde félicite tout le monde et se lance dans de bonnes résolutions. L’Arménie et l’Azerbaïdjan ne font pas exception, d’autant que le différend est loin d’être terminé. En plus du devenir du Haut-Karabakh, toujours pas fixé, du retour de tous les prisonniers et otages, s’ajoutent maintenant les problèmes de frontières, quoi qu’en dise le potentat azéri.

 

On connait les résolutions du dictateur, maintes fois exprimées et souvent mises en œuvre au nez et à la barbe des coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE. Quant aux vœux présentés à l’Arménie, la question est régulièrement la même : Quel est leur niveau d’hypocrisie ?

 

Concernant le Caucase du Sud, le camarade Poutine avait déjà annoncé en 2021 la couleur pour 2022, avec les réunions tripartites du 11 janvier et 26 novembre. Il est clair qu’il ne favorisera ni l’Arménie ni l’Azerbaïdjan, du moins officiellement. Il agit essentiellement comme chef du Kremlin et accessoirement comme coprésident. Quant au devenir du Haut-Karabakh, c’est un sujet qui est repoussé … à une date indéterminée, pour ne pas dire quasiment enterré. C’est pourtant la cause principale du conflit arméno-azerbaïdjanais que le groupe de Minsk de l’OSCE devait officiellement traiter et résoudre depuis 1995.

 

L’inaction depuis ces dix dernières, pour ne pas dire le « je-m'en-foutisme », des deux autres coprésidents de ce groupe, les États-Unis et la France, a entrainé une reprise de la guerre avec son cortège de morts et de blessés. Objectif 2022 pour ces deux pays : brasser de l’air et faire croire aux belligérants que l’on s’occupe d’eux. Quand on sait que Biden va préparer les élections de mi-mandat au Congrès, et que Macron va faire de même pour sa réélection et les élections législatives qui suivent, il faut s’appeler Pachinian pour croire au Père Noël.

 

On remarquera toutefois, qu’en France les candidats au poste de président de la république ont commencé à faire grossièrement du pied à l’électorat d’origine arménienne. Macron ne manquera pas de caresser les franco-arméniens dans le sens du poil lors de la réception du CCAF, alors qu’il est resté les bras ballants durant la guerre de 44 jours, drapé dans sa neutralité de coprésident.

 

Les Arméniens subissent les conséquences tragiques de l’incompétence notoire de leur dirigeant sur le plan international et de sa vision étriquée de la stratégie militaire. Moins tragique, mais tout aussi désolant, ils constatent également que le chef du gouvernement rétribue grassement ses collaborateurs directs et indirects avec l’argent des autres. Argent provenant de l’Union européenne, des subventions des organismes internationaux, voire des Arméniens de la diaspora ; Et gare à celles et ceux qui élèvent la voix ! Le comportement de ce Premier ministre ressemble de plus en plus à celui d’un président d’une République bananière.

 

Comme en 2020 et 2021, c'est le tsar russe qui continuera de garder la main haute sur le dictateur azéri et le nunuche arménien.

 


PS : A lire : Comment Biden peut favoriser une paix réelle dans le Sud-Caucase ?

 


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Traductions – revue de presse

 

Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az, de Trend, de APA, de Hurriyetet de l’OSCE


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Arménie

 


Lors une conférence de presse l'ex-président Robert Kotcharian a parlé de la perte de territoires de l’Arménie, déclarant :

 

"La démarcation avec l'utilisation de systèmes GPS a conduit au fait que les troupes azerbaïdjanaises ont été positionnées au bord de leur frontière supposée. Nous avons dû reculer d'au moins 500 mètres à 1-15 km, à certains endroits, voire un peu plus. La même chose 

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CEI

 


Le Premier ministre Nigol Pachinian a participé à la réunion informelle des dirigeants des États membres de la Communauté des états indépendants (CEI) à Saint-Pétersbourg.

 

L'événement a réuni le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine, le président du Kazakhstan Kassym-Jomart Toka, le président du Kirghizistan Sadyr Japarov, le président de la Biélorussie Alexander Lukashenko, le président du Tadjikistan Emomali Rahmon, le président  

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OTSC

 


« L'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) suit de près l'évolution de la situation dans le Caucase du Sud. Nous sommes en contact permanent avec la partie arménienne. J’étais à Erevan, où j'ai discuté en profondeur de la conjoncture avec les dirigeants du pays, »
a déclaré le secrétaire général de l'organisation Stanislav Zas lors d’une interview.

 

« J'apprécie hautement les efforts de la Fédération de Russie, qui mène une mission de maintien de la paix très importante au Haut-Karabakh et, avec le consentement des parties, 

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OSCE

 


« C'est un honneur et un privilège d'assumer la présidence de l'OSCE pour 2022. Notre objectif sera de poursuivre les efforts pour rétablir la confiance, ainsi que d'agir en tant qu'intermédiaire et médiateur honnête entre les États participants »,
a déclaré le ministre polonais des Affaires étrangères et nouveau président en exercice de l'OSCE, Zbigniew Rau.

 

« La Pologne se concentrera sur le soutien aux formats et processus de résolution des conflits de l'OSCE, et une attention particulière sera accordée à la promotion d'une assistance globale aux populations touchées par le conflit. La Pologne s'efforcera de progresser vers un règlement pacifique des conflits dans l'espace de l'OSCE, conformément aux principes et engagements de l'Organisation, et ses efforts seront guidés par une perspective centrée sur l'humain.

 

Un véritable dialogue entre les États participants doit être fondé sur les préceptes du droit international et un engagement ferme envers les mécanismes de l'OSCE déjà existants. Les intérêts conflictuels nécessitent des efforts conjoints pour faire avancer les solutions », a indiqué le ministre.

 

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Russie

 


Dans un message envoyé au Premier ministre Nigol Pachinian à l'occasion du Nouvel An et de Noël, le président Vladimir Poutine a déclaré :

 

"J'espère que grâce à des efforts conjoints, nous assurerons le développement dynamique de la coopération bilatérale dans divers domaines, ainsi que le partenariat au sein de l'EAEU, de l'OTSC, de la CEI et 

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CIJ

 


La Cour internationale de justice, l'organe judiciaire suprême des Nations Unies, a rendu une décision provisoire pour prendre des mesures urgentes contre l'Arménie sur la revendication de l'Azerbaïdjan,

 

« L’État arménien doit prendre des mesures urgentes contre les groupes et les individus faisant des appels violents pour des motifs ethniques en Arménie. Conformément à ses engagements au titre de la Convention des Nations Unies sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, l'Arménie doit empêcher l'incitation et la promotion à la discrimination raciale contre les personnes de nationalité azerbaïdjanaise sur son territoire, y compris les organisations et les individus".

 

Il est à noter que la Cour internationale de justice n'a pas satisfait aux principales réclamations de l'Arménie contre l'Azerbaïdjan, à savoir : Le retour immédiat des prisonniers de guerre ; La fermeture du parc des trophées militaires ; L'enquête sur les crimes de guerre présumés commis par l'Azerbaïdjan.

 

Au motif de la non-soumission en temps opportun et justifiée de preuves à la cour.

 

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Turquie-Azerbaïdjan

 


« Ankara est favorable à des contacts directs avec Erevan sans intermédiaires. La partie arménienne propose de tenir une réunion des représentants spéciaux à Moscou. Nous sommes en faveur de contacts directs avec l'Arménie sans intermédiaires, »
a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu aux journalistes.

 

« J'espère que les représentants spéciaux des deux pays élaboreront une feuille de route pour le dialogue qui sera utile pour établir de nouveaux contacts. J'espère également que  

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az, de Trend, de APA, de Hurriyet, et de l’OSCE

 

 



 

 


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