mercredi 23 février 2022

Artsakh (Haut-Karabakh)

 


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

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La guerre de 44 jours est officiellement terminée depuis le 10 novembre 2020-0 h, jour de la signature à Moscou de l’accord de cessez-le-feu tripartite – Russie, Arménie, Azerbaïdjan. Un document complété par deux autres, issus de nouvelles réunions trilatérales du 11 janvier et du 26 novembre 2021.

 

L’Artsakh se relève petit à petit grâce aux soutiens de l’Arménie, des Arméniens de la diaspora, de l’Union européenne européens, ainsi que de l’État de la Californie. Quant à la Russie, elle apporte sa contribution inestimable par la présence de ses soldats de la paix, lesquels assurent la protection physique des Artsakhiotes contre les assauts de la soldatesque azérie.

 

Certes ce n’est plus la guerre, mais le constat est loin d’être positif. Non seulement tous les prisonniers n’ont pas été rendus, mais le territoire de l’Arménie a été grignoté sur des arguments fallacieux de tracé frontalier. Pour presser l’Arménie, le dictateur azéri s’en prend maintenant aux monuments arméniens dans les territoires nouvellement conquis. Quand il ne peut les détruire, il en efface l’origine. Après cela, l’autocrate s’étonne que l’Arménie tarde à mettre en œuvre les travaux qui lui incombent et va se plaindre auprès de Poutine !

 

Tout le monde se souvient des propos d’Ilham Heydar öglu Aliev au lendemain de sa victoire de novembre 2020 : “J'avais dit qu'on chasserait les Arméniens de nos terres comme des chiens, et nous l'avons fait”. Il n’attend qu’une chose : Éradiquer les Arméniens de « ses » terres et faire au plus vite la jonction avec le Nakhitchevan.

 

Pour ce qui est de vider le Haut-Karabakh de sa population, il doit encore patienter jusqu’en novembre 2025, date de fin du mandat de 5 ans des soldats de la paix russes en Artsakh. Car il faut s’appeler Biden ou Macron (les deux autres coprésidents du groupe de Minsk de l(OSCE) pour croire que les Artsakhiotes pourront vivre en paix sous l’autorité de Bakou.

 

Pour les États-Unis, cela n’a jamais été leur ‘tasse de thé’ ; et ce d’autant plus que les derniers événements en Ukraine occupent le devant de la scène. Pour le président français, son droit dans ses bottes et du haut de sa neutralité, passe son temps à ménager la chèvre et le chou. Négociant des marchés juteux avec l’un, et abondant l’enveloppe sociale/culturelle de l’autre.

 

Quant au camarade Poutine, ses contributions ont consisté à stopper la guerre Arménie-Azerbaïdjan et à mettre une force d’interposition en Artsakh ; nettement plus efficaces que les deux autres. Les Arméniens avaient espéré qu’il appuierait le droit à l’autodétermination des peuples et reconnaitrait, à l’exemple de l’Abkhazie et de l’Ossétie, la République autoproclamée d’Artsakh. Mais quand il reconnait une République ou deux, c’est avant tout pour embêter celui d’en face. Hier comme aujourd’hui, celui ou ceux d’en face, sont les Occidentaux.

 

Dans le cas du Haut-Karabakh, celui d’en face… c’est la Turquie et à travers elle, l’OTAN. Avec en plus le risque de voir se réaliser le rêve d’Erdoğan : Le pan-turquisme vers l’Asie centrale. Comme il a déjà à faire face à ce dernier en Irak et surtout en Syrie, il ne tient pas à créer un nouveau front au Sud-Caucase et se faire un ennemi du maillon faible de l’OTAN, qui ne demande qu’à passer du côté obscur de la Force.

 

A l’opposé de Bakou, Erevan, tout comme Stépanaguerd, attendent que les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE sortent de leur léthargie et fassent un peu plus sérieusement et efficacement ce pourquoi ils ont été mandatés.

 

 

 

PS : A lire « L’Arménie et l’agenda économique turco-azerbaïdjanaise » par David Sarkissian

 

 

 

 

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Traductions – revue de presse

 

Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Hrabarag, et de APA


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Arménie

 


« Le mouvement Karabakh, qui a commencé le 20 février 1988, a marqué un tournant dans l'histoire future du peuple arménien. Le mouvement national formé en Arménie et en Artsakh était exceptionnel dans sa puissance, il était profondément national et démocratique, «  a déclaré le Premier ministre Nigol Pachinian dans un message à l'occasion du 34ème anniversaire du mouvement.

 

"À travers le mouvement populaire, notre peuple a une fois de plus montré son unité, sa capacité à s'unir et à agir résolument comme un poing uni pour la réalisation des objectifs nationaux. C'était 

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Artsakh

 


L'Assemblée nationale d'Artsakh a adopté à l'unanimité la loi sur les territoires occupés d'Artsakh (Haut-Karabakh).

 

La loi s'applique aux territoires occupés pendant et avant la guerre de 2020. Il donne un statut clair aux territoires occupés à la suite des trois guerres d'Artsakh.

 

"Cette loi n'est pas seulement la formulation juridique de la position politique de l'État, mais réglemente également les relations juridiques dans  

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Union européenne

 


Dans le rapport annuel de 2021, il est indiqué :

 

« Le Parlement européen appelle l'UE, ses États membres et la haute représentante de l'Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurit, vice-présidente de la Commission européenne (HR/VP), à s'engager activement dans la recherche d'un règlement durable sur le Haut-Karabakh et empêcher une nouvelle escalade des tensions dans la région, notamment en pressant l'Azerbaïdjan et l'Arménie de régler les problèmes d'après-guerre, notamment la démarcation des frontières et la libération de tous les prisonniers de guerre restants.

 

Le groupe de Minsk de l'OSCE reste le seul format internationalement reconnu pour la résolution de ce conflit sur la base des principes d'intégrité territoriale, de non-recours à la force, d'autodétermination et d'égalité des droits, et de résolution pacifique des conflits.

 

L'Union européenne appelle au retour rapide du groupe de Minsk dans son rôle de médiateur. »

 

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ONU - OTSC

 


« L'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) a été un partenaire important pour l'ONU. Aujourd'hui plus que jamais, une Organisation des Nations Unies plus efficace dépend d'une coopération plus forte et plus approfondie avec les organisations régionales, »
a déclaré le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, lors du débat public du Conseil de sécurité sur la coopération entre l'ONU et l’OTSC.

 

« L’ONU attend avec impatience de  

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Russie

 


Suite à la rencontre à Moscou du président Vladimir Poutine et de son homologue Ilham Aliev, le maître du Kremlin a déclaré :

 

""Aujourd'hui, nous signerons la Déclaration sur l'interaction alliée. Ceci, bien évidemment, est une nouvelle étape dans le développement de nos relations, et, bien sûr, cela est devenu possible, y compris après avoir réglé la question du Karabakh, qui n'a pas encore été entièrement résolu en général, mais

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Grèce

 


« Les déclarations de la Turquie soulèvent des questions sur son engagement envers l'OTAN. Je suis attristé que la Turquie ait choisi de maintenir sa position. Au moment où l'OTAN doit démontrer son unité dans la défense de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, la Turquie a décidé de menacer la Grèce et de remettre en question sa présence même et son engagement envers l'OTAN et la Déclaration universelle des droits de l'homme des Nations unies, »
a déclaré

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Turquie-Azerbaïdjan

 


"Nous condamnons fermement la déclaration du ministère arménien des Affaires étrangères soutenant la décision illégale du 20 février 1988, qui a jeté les bases du séparatisme agressif des Arméniens radicaux de la région autonome du Haut-Karabakh (RAHK) de la RSS d'Azerbaïdjan",
a déclaré le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères.

 

"La décision susmentionnée contredit la Constitution de l'URSS, la loi de 1981 sur la RAHK, ainsi que 

 

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Hrabarag, et de APA


mercredi 16 février 2022

Le groupe de Minsk de l’OSCE … palabre

 


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

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Fidèle à lui-même, le groupe de Minsk de l’OSCE, chargé de résoudre le conflit du Haut-Karabakh, discute, mais de manière anecdotique, au point qu’on se demande à l’instar du président Aliev, s’il sert encore à quelque chose. Les coprésidents de ce groupe - que sont les États-Unis, la Russie et la France, se téléphonent en permanence surtout ces jours-ci. Essaient-ils d’apporter une solution au conflit ? Oui, mais pas à celui qui dure depuis 30 ans.

 

La seconde guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui a fait des milliers de morts et de blessés, n’intéresse pas ces messieurs. Par contre, craindre que Moscou envahisse le Donbass, voire le pays tout entier, est nettement plus urgent et bien sûr, plus important. Après le fiasco de l’Afghanistan, Joe Biden a décidé de redorer son blason de politique extérieure en s’en prenant au camarade Poutine.

 

Envoyer, directement ou indirectement, des missiles antiaériens et antichars en Ukraine, ne peut qu’envenimer la situation en jetant de l’huile sur le feu. Il oublie volontairement le comportement de Washington quand Moscou a installé des missiles à Cuba en 1962. L’épouvantail russe fonctionne à 100% auprès de certains pays européens. Toujours est-il que les États-Unis, eux, à 8000 km de là, n’ont rien à craindre de la Russie, et si sanctions il y a, c’est essentiellement l’Europe qui va trinquer.

 

Le conflit du Haut-Karabakh, car il n’est toujours pas terminé au grand dam d’Aliev, reste la cinquième roue de la charrette dans les échanges Biden-Poutine-Macron ou Blinken-Lavrov-Le Drian. Quant aux médiateurs, soi-disant sur le terrain, à savoir le trinôme Schofer-Khovaev- Roquefeuil, on entend parler d’eux soit par un communiqué générique de pure forme, soit au détour d’une rencontre internationale. Il faut espérer qu’ils ne sont pas payés au résultat !

 

Le grignotage territorial de l’Arménie ayant ses limites, le dictateur azéri s’en prend à ce qu’il n’est pas toujours visible et surtout loin des regards indiscrets : Les monuments arméniens dans les territoires nouvellement conquis. Quand il ne peut pas purement et simplement les détruire et araser le terrain, il les dénature en effaçant les inscriptions pour en attribuer leur construction à des « ancêtres azerbaïdjanais ». Dans ce domaine-là aussi, Erdoğan reste d’excellents conseils sur comment se comporter avec l’histoire arménienne.

 

C’est là, en principe, qu’est censée intervenir l’UNESCO. Mais voilà, il ne faut pas être pressé. Les Arméniens se souviennent encore de son inaction éclatante lors qu’il s’est agi d’aller constater sur place la totale destruction en 2005 des milliers de Khatchkars (Pierre-croix) du cimetière médiéval arménien de Djoulfa au Nakhitchevan. Et surtout pas de vagues avec la généreuse donatrice Alieva Aliev, épouse du potentat azerbaïdjanais.

 

 

 

PS : A lire « Erdoğan cherche une "solution rapide" avec des ouvertures vers Israël et l'Arménie » par Aykan Erdemir

 

 

 

 

 

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Traductions – revue de presse

 

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Arménie

 


Le Premier ministre Nigol Pachinian a reçu le représentant spécial de l'UE pour le Caucase du Sud et la crise en Géorgie Toivo Klaar. Le chef de la délégation de l'Union européenne en Arménie, l'ambassadrice Andrea Victorin, était également présente à la réunion.

 

Le Premier ministre a mis en avant le développement continu des relations Arménie-UE et les efforts conjoints dans cette direction. Il a souligné que l'agenda des réformes démocratiques continue de figurer parmi les priorités du gouvernement arménien, ajoutant que  

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Artsakh

 


Le ministère des Affaires étrangères de l'Artsakh (Haut-Karabakh), a condamné l'intention de l'Azerbaïdjan de s'approprier le patrimoine culturel arménien. Communiqué :

 

« Nous condamnons fermement la décision des autorités azerbaïdjanaises de créer une commission spéciale chargée, selon des déclarations de responsables, de détruire les traces de l'identité arménienne des monuments culturels et religieux situés dans les territoires de l'Artsakh occupés par l'Azerbaïdjan. Cela constitue une autre preuve convaincante du fait que  

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Russie

 


Lors des entretiens à Moscou, le président Vladimir Poutine et le président Emmanuel Macron ont réaffirmé le rôle des coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE.

 

« Lors de l'examen de la situation autour du Haut-Karabakh, les parties ont noté le rôle positif des casques bleus russes, qui assurent le respect du cessez-le-feu et aident à établir  

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OTSC

 


Le secrétaire général de l'Organisation du Traité de sécurité collective, Stanislav Zas, a parlé des perspectives d'établissement de la paix dans le Caucase du Sud entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan.

 

« Après la signature de la déclaration trilatérale des dirigeants arménien, russe et azerbaïdjanais le 9 novembre 2020 et le déploiement de casques bleus russes au Karabakh, la situation s'est stabilisée, l'effusion de sang 

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Etats-Unis

 


Le secrétaire d'État américain Antony J. Blinken s'est entretenu avec le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavuşoğlu, rapporte le Département d'État.

 

Le secrétaire Blinken et le ministre Cavuşoğlu ont discuté des moyens de renforcer la coordination et l'unité de l'OTAN. Ils ont examiné les possibilités de  

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Turquie-Azerbaïdjan

 


Déclaration du ministre de la Culture Anar Karimov à Ganja

 

"Un groupe de travail composé de spécialistes qui connaissent l'histoire et l'architecture albanaises a été mis en place pour supprimer les soi-disant traces écrites par les Arméniens sur les édifices religieux albanais.

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Azernews, de Hurriyet, et de Ahval

 


mardi 8 février 2022

Normalisation Arménie-Turquie

 


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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

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Autant les relations avec la Turquie semblent s’améliorer - avec une seconde réunion prévue le 24 février à Vienne entre les deux représentants Ruben Rubinian et Serdar Kilic, autant celles avec l’Azerbaïdjan se dégradent de plus en plus.

 

Le Premier ministre arménien est persuadé que le soleil va passer  « au beau fixe » après « dissipations des brumes matinales ». Que voilà une vision à court terme !

 

En faisant fi des questions qui dérangent, et Dieu sait qu’il y en a à commencer par le génocide et ses conséquences, il n’est pas dit que les relations avec le gouvernement turc deviennent normales. Les discussions sont censées avoir lieu sans conditions préalables. Nigol Pachinian oublie un peu trop rapidement que l’aboutissement des négociations avec Ankara est directement lié à la satisfaction du dictateur azéri. Si ce n’est pas une « condition préalable », qu’est-ce que c’est ?

 

Or l’exécuteur des basses œuvres du sultan ottoman est loin d’avoir atteint ses objectifs, malgré la neutralité bienveillante de Poutine.

 

Preuves en sont : les tirs sporadiques des militaires azéris aussi bien à la frontière arménienne qu’à la ligne de contact avec le Haut-Karabakh – et ce malgré la présence des soldats de la paix russes au Haut-Karabakh ; l’occupation de 42km² de territoire de l’Arménie ; le non-respect des clauses, 1b 8 et 9, de l’accord trilatéral de cessez-le-feu du 9 novembre 2020 ; Et bien sûr le non-retour des dizaines de prisonniers, militaires et civiles – décrié par toute la communauté internationale.

L’important pour le leader arménien, c’est que la frontière avec la Turquie soit ouverte. Car dans sa logique, les problèmes rencontrés depuis la fin de la guerre de 44 jours le sont avec Aliev et non avec Erdoğan, oubliant volontairement le rôle important joué par ce dernier dans la victoire de son « âme damnée ».

 

Ainsi, pour montrer à Moscou qu’il est un bon élève et qu’il suit les recommandations des accords trilatéraux, le « grand timonier » arménien a démarré les travaux de construction du chemin de fer reliant l’Azerbaïdjan au Nakhitchevan (Yeraskh – Julfa – Ordubad – Meghri – Horadiz). Ce faisant, il espère qu’Aliev va faciliter les échanges commerciaux de l’Arménie avec l’Iran et avec la Russie en lui ouvrant les voies de communications à travers le Nakhitchevan et l’Azerbaïdjan du Nord.

 

En face, le potentat azerbaidjanais fait exactement le contraire. Il met des bâtons dans les roues des Armeniens, mais également des Iraniens, qui veulent emprunter les routes qu’il a récemment conquises. Il faut s’appeler Nigol Pachinian pour ne pas se rendre compte qu’Ilham Aliev le prend pour un « nunuche », tout comme Erdoğan se fout de la tête des Occidentaux qui … continuent leurs salamalecs.

 

Sachant que ‘normalisation’ ne signifie pas ‘réconciliation’, la question n’est pas de savoir s’il faut, ou pas, rétablir les relations entre l’Arménie et la Turquie, mais de savoir à quel prix ?

 

De son côté, le grand vizir azéri a maintes fois déclaré en substance : «  on ne veut pas un couloir mais un corridor entre l’Azerbaïdjan et le Nakhitchevan. Et si l’Arménie retarde son ouverture nous emploierons la force »

 

 

 

 

 

PS : A lire « Comment l'internationalisation du conflit du Haut-Karabakh (Artsakh) a-t-elle commencé ? » (Par Larisa Alaverdian)

 

 

 

 

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Traductions – revue de presse

 

Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Hrabarag, de APA, de Azernews de Hurriyet, ainsi que de l’Union européenne.


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Arménie

 


Le 4 février, le Premier ministre Nigol Pachinian et le président Ilham Aliev ont participé à une réunion vidéo avec les participations du président Emanuel Macron et du président du CoE Charles Michel.

 

Les parties ont échangé des vues sur la solution des problèmes humanitaires existants, le déblocage des infrastructures régionales sous la souveraineté des deux pays, la réduction des tensions sur la ligne de contact arméno-azerbaïdjanaise et la démarcation de la frontière, l'accès des organisations internationales au Haut-Karabakh, ainsi qu' 

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Artsakh

 


Les dirigeants des cinq groupes parlementaires d'Artsakh ont travaillé conjointement sur un projet de loi sur " Les territoires occupés d'Artsakh" et le présenteront en première lecture. Médax Agopian, membre du groupe « Justice » a déclaré :

 

"L'idée principale du projet est qu'aucune organisation ou entreprise internationale n'a le droit de prendre des mesures dans les territoires occupés de notre patrie sans l'accord de la partie arménienne, et en cas de problème à l'avenir, ces entreprises n'auront pas le droit de nous demander une compensation ou un remboursement s'ils n'ont pas coordonné leurs actions avec nous au préalable. Le deuxième point est 

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Grande-Bretagne

 


« Le Royaume-Uni est et continuera d'être un partenaire de l'Arménie, »
a déclaré le Premier ministre britannique Boris Johnson dans un message de félicitations au Premier ministre Nigol Pachinian à l'occasion du 30e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.

 

« Au cours des 30 dernières années, le Royaume-Uni et l'Arménie ont travaillé ensemble pour développer un partenariat important. À l'occasion de cet anniversaire important, je tiens à réitérer le soutien du Royaume-Uni aux efforts de l'Arménie pour parvenir à la paix, à la stabilité et à la prospérité grâce à  

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États-Unis

 


« Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, s'est entretenu par téléphone avec Ibrahim Kalin, porte-parole et conseiller en chef du président de la Turquie.

 

Les parties ont souligné leur engagement commun envers la diplomatie en cours et les efforts conjoints pour "dissuader de nouvelles agressions russes contre l'Ukraine". Ils ont évoqué les problèmes régionaux, notamment les efforts de la Turquie et de l'Arménie pour normaliser les relations, » a déclaré la porte-parole du NSC, Emily Horne, dans un communiqué.

 

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Turquie-Azerbaïdjan

 


"Nous rencontrons assez souvent le président russe, tant en Russie qu'en Azerbaïdjan. Par conséquent, notre communication et nos réunions donnent une impulsion très positive au développement de notre interaction, et l'interaction politique est à un niveau très élevé",
a déclaré le président Aliev.

 

« Je travaille en étroite collaboration avec Vladimir Poutine sur la coopération dans le domaine humanitaire. Je pense que c'est un modèle de coopération entre voisins. Et la Russie apprécie beaucoup qu' 

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Opinion

 


Le premier ministre des Affaires étrangères (11/91–10/92) de l'Arménie indépendante Raffi Hovannisian commente le travail des autorités actuelles concernant le dialogue avec la Turquie.

 

"La rhétorique des autorités actuelles, dont elles ont fait la promotion au cours des derniers mois, indique qu'elles ne peuvent pas négocier avec Ankara sur un pied d'égalité, et plus encore, faire avancer l'ordre du jour des discussions sans conditions préalables", a déclaré Hovannisian lors d'une conférence de presse le 4 février dernier.

 

« Les déclarations de la Turquie sur la nécessité de débloquer les communications de transport régionales constituent déjà une condition préalable, et la partie arménienne doit le comprendre.

 

Des négociations sans conditions préalables ne peuvent être possibles que si les pays échangent des notes diplomatiques, qu'Ankara ouvre la frontière qu'elle a elle-même fermée, et qu'un dialogue s'engage autour de questions controversées.

 

()… Il y a toujours eu une communication et c'est positif, mais si elle est  liée à la question du Karabakh, sur certaines routes, à la reconnaissance de la frontière, alors ce sont des négociations avec des préalables et, à mon avis, elles sont inacceptables.

 

()… Afin de normaliser les relations, la partie arménienne doit soulever un certain nombre de questions directement liées aux droits des Arméniens, telles que la restauration du patrimoine culturel, le retour garanti des Arméniens dans leurs foyers, l'accès de l'Arménie à la mer, » a-t-il précisé.

 

 

 

 

 

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Hrabarag, de APA, de Azernews,  de Hurriyetainsi que de l’Union européenne.

 

 

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