jeudi 23 juin 2022

Le différend Arménie-Azerbaïdjan, bien plus complexe qu’il n’y parait.

 


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

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Il ressort des différentes rencontres, que ce soient entre les dirigeants arméniens et des dirigeants de pays voisins, ou avec des responsables d’organisations internationales, qu’un accord de paix Arménie-Azerbaïdjan est attendu par tout le monde. A commencer par les trois pays coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE, Russie en tête.

 


On remarque que les Etats-Unis et la France, bien que physiquement non impliqués dans la résolution du différend arméno-azéri, sont occupés à près de 100% par la guerre en Ukraine et ses conséquences. Alors que la Russie, qui est l’auteur de la dite guerre, trouve le temps de s’occuper du conflit du Haut-Karabakh en pilotant les différentes négociations entre les belligérants. Depuis le 24 Février, il a encore plus les mains libres de faire ce qu’il veut avec les Arméniens, qu’ils soient nationaux ou Artsakhiotes.

 

On note également que les rencontres entre le premier ministre arménien et le président azerbaïdjanais ne se déroulent plus sous les hospices du groupe de Minsk mais sous l’égide du Conseil européen(*) depuis décembre 2021 ; peu avant le début de la guerre russo-ukrainienne.

 

Le groupe de Minsk de l’OSCE est inopérant depuis le 24 février 2022. Les Occidentaux ne veulent plus travailler avec leur collègue russe, quant à Moscou, il n’apprécie plus de voir les Occidentaux mettre leur nez dans son ‘étranger proche’. Est-ce à dire que dorénavant c’est Bruxelles qui va piloter les rencontres Arménie-Azerbaïdjan ? C’est peu probable. Créé par l’OSCE en 1992, c’est à l’OSCE que revient le droit de le dissoudre.

 

En avril, les deux médiateurs, Brice Roquefeuil (F) et Andrew Schofer (USA), se sont rendus en l’Arménie et en Azerbaïdjan. Tous deux ont écoutés les doléances et les préoccupations de tout à chacun. L’Arménie a parlé de tous les non-respects par Bakou depuis la guerre des 44 jours. Bakou a parlé de tous les dégâts supposés pendant les trente ans de présence arménienne en Artsakh.

 

La France s’est félicitée de la décision de convoquer une commission bilatérale sur les questions frontalières et d'engager des négociations sur un traité de paix entre les deux pays. Elle continuera d'apporter tout son soutien à ce processus. Les Etats-Unis, quant à eux, ont réitéré qu’ils restaient attachés à leur mandat au sein du Groupe de Minsk de l'OSCE ; ils ont également échangé des vues sur la garantie d'une paix, d'une stabilité et d'une sécurité durables dans la région et sur d'autres questions d'intérêt commun.

 

Toujours est-il que le président du Conseil européen, Charles Michel, a réuni par trois fois – 14 décembre 2021, 6 avril et 22 mai 2022 -, les dirigeants azerbaidjanais, Ilham Aliev, et arménien, Nigol Pachinian. Qu’en est-il ressorti ? Pas grand-chose, pour ne pas dire rien. Là où les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE ont échoué depuis 25 ans, le président du Conseil européen n’a pas fait mieux, voire moins bien. Ses communiqués de fin de réunions ont apporté plus d’ambigüité que de clarté.

 

Souvenons-nous des trois principes de base formulés par les trois pays coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE, servant de base dans les discussions :

-      intégrité territoriale ;

-      non usage de la force ou de la menace d’usage de la force ;

-      égalité des droits et autodétermination des peuples.

 

Seul le premier existe toujours et plus que jamais. Le second a été balayé par un revers main par Bakou avec la guerre des 44 jours de 2020. Quand au troisième, il a totalement disparu des écrans radars, c'est-à-dire de tous les textes et discours officiels.

 

Il suffit pour s’en convaincre d’écouter le dernier discours d’Ilham Aliev au 9ème Forum mondial de Bakou le 16 juin dernier. Extraits :

 

« ()… Nous avons commencé à entendre quelques mots de la part de la partie arménienne concernant le statut du soi-disant Haut-Karabakh. C'est complètement improductif et dangereux pour l'Arménie elle-même ». (Sic)

 

« ()… C'est la prochaine inimitié et injustice contre notre peuple. Parce que le peuple azerbaïdjanais a vécu pendant des siècles à l'Est et à l'Ouest du Zanguézour et tous les toponymes, la composition nationale de tous les villages du Zanguézour occidental, qui se trouve actuellement dans la région de l'Arménie, appartenait au peuple azerbaïdjanais ». (Sic)

 

« ()… La déclaration de Bruxelles indique clairement que les droits et la sécurité des Arméniens vivant au Karabakh seront pris en compte ». (Sic)

 

Et un commentateur d’ajouter : « Dans le même temps, la non-utilisation du terme "Haut-Karabakh" dans les discussions, l'absence totale de la question du statut, la discussion des droits de la population arménienne vivant en Azerbaïdjan est un exemple clair de l'action de la position humaniste du président Aliev basée sur la paix et la justice. »

 

Ce qui revient à dire que pour Aliev : le conflit du Haut-Karabakh n’existe plus et donc que le groupe de Minsk de l’OSCE n’a plus de raison d’être ; que le Haut-Karabakh est une région de l’Azerbaïdjan ni plus ni moins - sous-entendu qu’il n’aura pas un statut particulier ; qu’un « couloir » de communications doit être construit rapidement dans le Zanguézour (Syunik) sur le même principe que celui de Latchine ; que si l’Arménie persiste dans ses demandes, les hostilités pourraient reprendre.

 

Pour l’Arménie, le conflit du Haut-Karabakh ne se terminera dès lors qu’un accord de paix sera signé avec l’Azerbaïdjan. Accord qu’il revient aux coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE de piloter ; accord qui doit préciser le statut définitif du Haut-Karabakh. Elle reste persuadée qu’avec un accord de paix le différend avec les turco-azéris sera réglé.

 

Pour Moscou, ce sont les trois accords tripartites, (Arménie-Azerbaïdjan-Russie) de novembre 2020, janvier et novembre 2021, qui font force de loi. Moscou a d’ailleurs aussi apporté son concours dans la démarcation/délimitation de la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan ainsi que la mise en œuvre de la voie de communication entre l’Azerbaïdjan et le Nakhitchevan.

 

Quant à l’Union européenne, elle est prête à apporter sa collaboration à l’un et l’autre pour aboutir à un accord de paix. La pacification de la région est indispensable si l’UE veut consolider et amplifier ses approvisionnements énergétiques.

 

Il y a quelque temps, elle soutenait le groupe de Minsk de l’OSCE et ses trois principes de base, puis elle a soutenu les trois accords tripartites de Moscou, maintenant elle soutient le travail effectué par le président du Conseil européen. Et demain ? Une girouette n’aurait pas fait mieux.

 

 

 

 

 

(*) Conseil européen : Institution de l'Union européenne, composée des chefs d'Etat et de gouvernement des Etats membres et du Président de la Commission européenne, pour orienter la politique communautaire.

L’actuel président est le belge Charles Michel.

A ne pas confondre avec le Conseil de l’Europe qui est une Organisation internationale qui rassemble 46 Etats de l'Europe. Sa mission est de promouvoir la démocratie et de protéger les droits de l'homme et l'Etat de droit en Europe.

 

 

 

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Traductions – revue de presse

 

Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Trend, de APA, de Azernews, ainsi que de l’Union européenne.


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Arménie

 


Le 10 juin, le Premier ministre Nigol Pachinian a reçu le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie Sergueï Lavrov et la délégation qu'il dirige, avant la réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation du Traité de sécurité collective

 

Dans son allocution de bienvenue, il a déclaré :

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Artsakh

 


Il y a 30 ans, le 12 juin 1992, les forces armées azerbaïdjanaises occupaient la région de Chaoumian de la République d'Artsakh.

 

« Cette ancienne région d'Artsakh, qui a joué un rôle important dans l'histoire de l'État arménien et de la lutte de libération nationale et a été l'une des entités fondatrices de la République du Haut-Karabakh, a été occupée par l'ennemi qui a soumis la population à des massacres programmés. À la suite de l'agression, nous avons subi des pertes importantes.

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Russie

 


« Les risques d'une médiation de l'UE dans la question du règlement du Karabakh ne sont pas si grands. Le rôle de la Russie en tant que médiateur est évident et naturel, » a déclaré Vladimir Kazimirov, l'ancien coprésident russe du groupe de Minsk de l'OSCE.

 

« L’Arménie, l'Azerbaïdjan et la Russie ont existé depuis des décennies dans le cadre d'un seul Etat. Mais, même sans tenir compte de ce fait, la Russie est encore beaucoup plus proche que certains pays occidentaux. Elle est plus proche, du moins géographiquement. C’est 

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Iran

 


Le président de la République islamique d'Iran (IRI), Ebrahim Raisi, a reçu la délégation conduite par le président de l'Assemblée nationale de l'Arménie, Alain Simonian.

 

Le président Raisi a attaché de l'importance à la coopération des organes législatifs dans le renforcement des relations chaleureuses actuelles entre l'Arménie et l'Iran.

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Qatar

 


Le Premier ministre arménien Nigol Pachinian, qui se trouve au Qatar, a accordé une interview à Al Jazeera le 13 juin, au cours de laquelle il a évoqué les processus en cours dans le Caucase du Sud, le conflit du Haut-Karabakh, les relations arméno-turques et d'autres sujets.

 

Question : Permettez-moi de commencer par l'accord que vous avez signé avec l'Azerbaïdjan, à cause duquel vous avez subi de fortes pressions, de sorte que les manifestants sont même arrivés chez vous. Comment évaluez-vous 

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Turquie-Azerbaïdjan

 

 


Extraits du discours du président Ilham Aliev au 9ème forum mondial de Bakou :

 

« ()… En ce qui concerne le processus de normalisation des relations avec l'Arménie, nous avons suggéré, c'était notre proposition de commencer à travailler sur un accord de paix. L'Arménie n'a pas répondu. Ensuite, nous avons franchi une autre étape, nous avons mis en avant cinq principes fondamentaux du droit international, y compris le respect mutuel et la reconnaissance de l'intégrité territoriale des deux pays et l'abstention mutuelle de toute revendication territoriale

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Trend, de APA, de Azernews, ainsi que de l’Union européenne.

 

 



 

samedi 11 juin 2022

La Turquie et ses voisins

 


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

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En ces temps de guerre en Ukraine et des demandes d’adhésion à l’UE et/ou à l’OTAN de pays limitrophes de la Russie, la Turquie essaie de tirer avantage en jouant sur tous les tableaux, que ce soit vis-à-vis des Etats-Unis, de l’Union européenne, ou de la Russie.

 

Aucun des trois n’apprécie vraiment le comportement caméléon de ce pays, et ce d’autant plus avec l’arrivée au pouvoir de Recep Tayyip Erdoğan, qui tient absolument à mettre son « grain de sel » pour exister.

 

()

 

La Turquie est membre de l’OTAN depuis 1952, et à ce titre elle est sensée soutenir l’Organisation non seulement par l’achat d’équipements américains mais également par les options choisies. La discorde avec les Etats-Unis a commencé avec l’achat de systèmes de défense antiaérienne et antimissile mobile S-400 auprès de la Russie, équipement incompatibles avec les nouveaux chasseurs F-35. Elle se poursuit par OTAN interposé avec le véto turc sur l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN. Et comme cela ne suffit pas, Erdoğan a déclaré reprendre les hostilités en Syrie, sous prétexte de s’en prendre au PKK, quitte à se trouver face à la Russie, dont la Syrie est la chasse gardée.

 

Washington essaie d’amadouer Ankara en promettant de reprendre la livraison d’armements et de chasseurs F-16, interrompue provisoirement par Trump. Toutefois avec Biden, la punition a assez duré, les livraisons ont lentement repris, même si les droits de l’Homme et les libertés en Turquie continuent de se dégrader. On notera qu’il a maintenu la reconnaissance du génocide des Arméniens en Avril dernier, au grand dam du gouvernement turc. Mais Erdoğan ne s’avoue pas vaincu et s’est lancé dans un chantage : Chasseurs F-16 contre un vote favorable pour l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN. La livraison des nouveaux chasseurs F-35 ne sont pas à l’ordre du jour.

 

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Si les relations avec Washington ne sont pas au beau fixe, c’est pire avec l’Union européenne. Depuis octobre 2005, date d’ouverture des négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE, la progression se fait de plus en plus difficilement, avec un arrêt complet depuis six ans. Sur 35 chapitres que compte le document, 16 ont été ouverts et un seul fermé/validé. Avec la demande d’adhésion de trois nouveaux pays (Géorgie, Moldavie, Ukraine) qui sont membres du partenariat de l’Est de l’UE, le devenir européen de la Turquie est plus qu’incertain.

 

Le comportement d’Erdoğan avec les dirigeants européens sur nombre de dossiers (Méditerranée orientale, Lybie, Chypre, politique d’immigration, politique intérieure turque, etc.) ne facilite pas un quelconque rapprochement. Malgré cela, l’UE continue de verser nombre de subventions à divers titres, en plus des énormes prêts de la BEI, et, maintient ouvertes les négociations d’adhésion. Ce qui n’empêche pas les députés européens de dire ce qu’ils en pensent, même si l’exécutif de Bruxelles ne suit pas leurs recommandations.

 

Ainsi, en mai 2021, le député européen espagnol Nacho Sánchez Amor, rapporteur du rapport sur la Turquie, déclarait : « Ce rapport est probablement le plus sévère à ce jour dans sa critique de la situation en Turquie. Il reflète tout ce qui s’est malheureusement passé dans le pays au cours des deux dernières années, en particulier dans les domaines des droits de l’homme et de l’État de droit, qui restent la principale préoccupation du Parlement européen, ainsi que dans ses relations avec l’UE et ses membres. Nous espérons que la Turquie changera définitivement de cap et mettra en œuvre concrètement les récentes expressions de bonne volonté. Nous exhortons les autres institutions de l’UE à conditionner tout programme positif qu’elles pourraient poursuivre avec la Turquie à une réforme démocratique. » (Sic)

 

Un an plus tard, le même rapporteur pour le même sujet a déclaré : « En ces temps difficiles, les valeurs et les principes qui sont au cœur de tout processus d'adhésion à l'UE ne peuvent passer après une quelconque contingence géopolitique. C'est pourquoi, le Parlement - et j'espère toutes les institutions de l'UE - ne restera pas silencieux face à la spirale autoritaire actuelle dans laquelle s'enfonce le pays. Au lieu de regagner la confiance - un atout indispensable dans les relations entre l'UE et la Turquie - nous sommes en train de la perdre: le veto irresponsable à l'OTAN ou les tensions croissantes avec les États membres de l'UE sont des signes inquiétants pour l'avenir, marqué par une situation préélectorale dans le pays. S'il n'y a pas de changement, je vois mal le processus d'adhésion survivre cinq ans de plus...’’ (re-Sic)

 

Pour plus de détails vous pouvez consulter les documents du Parlement européen : le rapport 2021 et le rapport 2022.

 

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Les relations avec Moscou même si elles ne sont plus tendues, restent toutefois très diplomatiques. Ankara soutient officiellement l’OTAN, bloque le détroit du Bosphore pour les navires de guerres russes et fournit des armes à l’Ukraine, en l’occurrence des drones d’attaque Bayraktar TB2. Ankara a toujours un accord avec Moscou pour occuper une partie de la Syrie (elle a envahi le district kurde d'Afrin en 2018 et ensuite ceux de Ras al-Aïn et de Tel Abyad, en 2019). Accord également pour le transport du gaz russe à travers son territoire (Turkish Stream), d’où royalties.

 

Ces relations ambigües de type donnant-donnant avec Poutine ont permis à Erdoğan d’avancer ses pions pour atteindre les pays musulmans d’Asie centrale en passant par l’Azerbaïdjan. Ce qui explique, en partie, le laisser faire par Moscou de la participation active d’Ankara dans la guerre de 44 jours contre l’Artsakh. Le but de la Turquie n’était pas tant de récupérer les quelques milliers de km² du Haut-Karabakh pour son frère azéri, mais surtout de se frayer un passage via le Nakhitchevan à travers le Sud de l’Arménie (Syunik). L’idéal étant d’obtenir un corridor sécurisé, voire une bande de terre totalement concédée.

 

C’est de nouveau le camarade Poutine qui détient la solution du problème arménien. On se demande parfois ce que recouvre exactement le terme « alliance stratégique » entre l’Arménie et la Russie ? On est loin, bien loin, de l’alliance plus que de raison Turquie-Azerbaïdjan. L’Artsakh est un jouet au même titre les autres républiques autoproclamées de l’ex-URSS. Certaines sont reconnues par Moscou, notamment celles contigües à la Russie (Abkhazie, Ossétie du Sud, Donetsk, Louhansk), d’autres pas avec seulement la présence d’un contingent militaire russe (Transnistrie et Haut-Karabakh).

 

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Quant aux relations avec l’Azerbaïdjan, elles sont tout simplement fusionnelles, comme les décrivent les dirigeants turco-azerbaidjanais : « Une nation, deux Etats ».

 

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La stratégie diplomatique et économique de la Turquie d’Erdoğan est limpide depuis plusieurs années. Elle consiste à se rendre indispensable auprès des pays occidentaux pour obtenir en échange des financements, des équipements et un statut et une reconnaissance de puissance montante. Tout cela se fait avec un mélange de provocations, de tensions, de chantages et ensuite… de réconciliations. La Turquie le fait via sa place au sein de l’Otan, via son rôle clé de point de passage des réfugiés du Moyen-Orient et d’Asie vers l’Europe, via un rôle d’intermédiaire ambigu entre les pays occidentaux et la Russie et via un rôle clé dans le monde musulman. Et suite à la guerre russo-ukrainienne, Ankara veut obtenir maintenant une place de choix dans le domaine énergétique via le marché gazier.

 

 

 

 

 

 

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Traductions – revue de presse


Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de APA, et du Parlement européen


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Arménie

 


Le Premier ministre arménien Nigol Pachinian a eu une conversation téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine.

 

Les interlocuteurs ont discuté d'un certain nombre de questions à l'ordre du jour bilatéral arméno-russe. Ils ont abordé les questions régionales ainsi que la situation frontalière arméno-azerbaïdjanaise.

 

Le président Poutine a salué la première réunion de la Commission arméno-azerbaïdjanaise sur la démarcation et la sécurité des frontières et a réaffirmé la volonté de la Russie de soutenir  

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Artsakh

 


« Des pourparlers sont en cours, des contacts sont pris avec l'Arménie sur la question de la reconnaissance de l'indépendance du Haut-Karabakh, mais il n'y a pas encore de progrès à ce sujet, »
a déclaré le ministre d'État d'Artsakh (Haut-Karabakh), Artak Beglarian.

 

« On peut affirmer qu'en fait, l'Arménie a reconnu le Haut-Karabakh, car des liens horizontaux "d'égal à égal" sont maintenus entre 

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Russie

 


La 10e réunion du groupe de travail trilatéral s'est tenue vendredi  à Moscou sous la coprésidence des vice-Premiers ministres de Russie, d'Azerbaïdjan et d'Arménie Alexei Overchuk , Shahin Mustafayev et Mher Krikorian.

 

"Les parties ont discuté et mis en commun leurs positions sur les questions de contrôle des frontières, des douanes et d'autres types de contrôle, ainsi que sur le passage en toute sécurité des citoyens, des véhicules et des marchandises sur les routes et les voies ferrées à travers les territoires de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie", indique le message publié 

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Etats-Unis

 


Suite à la rencontre entre le vice-ministre turc des Affaires étrangères, Sedat Onal et la représentante permanente des États-Unis auprès de l'ONU, Linda Thomas-Greenfield, le service de presse de la mission américaine auprès de l'organisation mondiale a déclaré :

 

« L’opération prévue par la Turquie dans le nord de la Syrie pourrait saper les efforts de lutte contre l'organisation terroriste "État islamique".

 

L'ambassadeur Thomas-Greenfield a également exprimé l'opposition des États-Unis à de nouvelles opérations militaires dans le nord de la Syrie, qui pourraient entraîner des déplacements supplémentaires de population, risquer de déstabiliser davantage la situation fragile sur le terrain et saper les efforts de la coalition internationale pour vaincre l'EI.

 

Washington comprend les intérêts de sécurité légitimes de la Turquie, mais juge important de les aborder par le dialogue et la diplomatie. »

 

En outre, les parties ont discuté de la prochaine série de consultations du Comité constitutionnel syrien.

 

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Union européenne

 


Dans un rapport adopté mardi par 448 voix pour, 67 contre et 107 abstentions, les députés européens avertissent que malgré les déclarations répétées de la Turquie selon lesquelles elle souhaite devenir membre de l'UE, au cours des deux dernières années, le pays a constamment renoncé à ses engagements en relation avec le processus d'adhésion.

 

Se référant à la résolution du Parlement européen du 15 avril 2015 sur le centenaire du génocide arménien, les députés encouragent à nouveau la Turquie à 

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Turquie-Azerbaïdjan

 


"Nous marquerons le 2e anniversaire de la libération des terres azerbaïdjanaises qui ont été occupées pendant 28 ans",
a déclaré le président de la Grande Assemblée turque, Mustafa Shentop, lors du 7e Congrès international des sciences sociales, co-organisé par le Milli Majlis azéri, le gouvernement turc, la Grande Assemblée nationale turque et l’Université internationale des Balkans, rapports APA .

 

Selon M. Shentop, dans le cadre du congrès, les scientifiques s'intéresseront à l'occupation d'une trentaine d'années, aux martyrs, et au déchirant massacre de Khojaly : « Le Karabakh a récemment commencé à panser ses blessures. Nous avons besoin d'historiens, d'écrivains, de psychologues et d'économistes qui puissent nous expliquer les dégâts causés par cette occupation. (…). Nous devons montrer les atrocités arméniennes, à quel point elles sont cruelles, destructrices de la culture et de la nature. »

 

 

 

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de APA, et du Parlement européen

 


 

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