mercredi 26 octobre 2022

Arménie-Azerbaïdjan : L’Occident se remue

 


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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

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Il aura fallu une nouvelle attaque importante de l’Azerbaïdjan le 13 septembre et un appel au-secours de l’Arménie pour que les organisations internationales commencent à se remuer.

 

Rendons à César ce qui est à César, à savoir le président Emmanuel Macron qui a pris le problème à bras le corps en sollicitant le Conseil de sécurité de l’ONU en plus de tancer nommément l’agresseur - l’Azerbaïdjan, dans ses déclarations.

 

Rappelons toutefois que pendant son premier mandat (2017-2022), et notamment durant et après la guerre des 44 jours, le président Macron a affiché une stricte neutralité envers les antagonistes, quant à son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian, il a soutenu quasi-ouvertement le tandem turco-azéri.

 

Il faut dire que depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le président français ne se gêne pas pour mettre en cause la Russie, qui aurait « joué le jeu de l’Azerbaïdjan avec une complicité turque ». Une situation explosive qui « suscite beaucoup d’inquiétudes », analyse le président de la commission des Affaires étrangères au Sénat, Christian CAMBON, notamment depuis « que les Russes ont prélevé des effectifs de la région. »

 

Le second coprésident du groupe de Minsk, les États-Unis, en plus de ses discours en faveur de la poursuite de négociations de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan dans différents domaines, a envoyé sur place la présidente de la Chambre des Représentants – Nancy Pelosi.  Le président Joe Biden, comme d’ailleurs tous ses prédécesseurs depuis 20 ans, ne se sent pas impliqué dans la résolution du conflit du Karabakh. Il a délégué cette tâche à son secrétaire d’État – Antony Blinken.

 

Notons toutefois que l’implication des États-Unis ne va pas jusqu’à montrer du doigt l’agresseur azéri et encore moins l’implication directe de la Turquie. Malgré les dérapages et les faux-semblants d’Erdoğan, Washington a besoin de son allié dans sa géopolitique moyen-orientale, qui de plus est le membre problématique et instable de l’OTAN.

 

Quant au troisième, la Russie, son comportement envers l’Arménie depuis 2020 laisse fortement à désirer. Les alliances que Moscou a passées avec Erevan sont passées au second plan. Ainsi, les Accords militaires de l’été 2010 qui scellent la présence russe jusqu’en 2044, à travers la base militaire de Gumri, ou l’appartenance de l’Arménie à l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) n’ont pas entraîné une quelconque intervention de Moscou, hormis une convocation des antagonistes à Moscou.

 

Soyons honnête, Poutine a fait un geste en envoyant 2.000 soldats russes de la paix, protéger les habitants du Haut-Karabakh. Nombre qui a diminué depuis cet été, suite à la guerre avec l’Ukraine. Mais, quand il s’agit de matières énergétiques fossiles et de gros sous, le premier ministre Nigol Pachinian ne fait pas le poids face à un Ilham Aliev soutenu de surcroit à 110% par son mentor, le sultan ottoman.

 

Quand un Erdoğan rencontre un Poutine, il est plus que probable qu’ils ne se contentent pas de parler du conflit ukrainien et de ses conséquences. La jonction Azerbaïdjan-Nakhitchevan, avec à la clé, l’avancée de la Turquie vers les pays turcophones d’Asie centrale (Turquicité/Turcité), fait partie des sujets abordés.

 

Quoi qu’il en soit, la Turquie n’a que faire des bonnes relations avec l’Arménie, et politiquement, et économiquement. Les rencontres entre les émissaires turc (Serdar Kılıç) et arménien (Ruben Rubinian) en vue de normaliser leurs relations, ne sont que de la poudre aux yeux des Occidentaux et de l’Arménie. Il suffit d’écouter ce qui se dit des Arméniens dans les hautes sphères d’Ankara, et plus généralement ce que signifie le mot ‘Ermeni’ pour la majorité des Turcs, pour se rendre compte qu’une sincère amélioration n’est pas pour demain.

 

Même si l’Histoire a été remodelée selon la vision ottomane, les livres scolaires et les chants des enfants n’enseignent pas la haine de l’Arménien. Le dictateur azéri, maître absolu de son pays, n’a pas cette décence.

 

Que ce soit Recep Tayyip Erdoğan ou son ministre des Affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu, ils ne cessent de répéter que l’amélioration des relations entre l’Arménie et la Turquie est directement liée à la satisfaction des exigences d’Ilham Aliev. C'est-à-dire une frontière conforme aux vœux de Bakou, l’acceptation – sans réciprocité, des 5 conditions de Bakou pour signer un traité de paix et bien sûr un « couloir » Azerbaïdjan-Nakhitchevan.

 

Et certains de croire au Père Noël ; Qui, comme chacun sait, est une donnée propre aux Chrétiens. Le tandem Erdoğan-Aliev ne rentre pas dans ce schéma.

 

 

 

 

 

 

 

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Traduction

 

Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.amet de APA.


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Arménie

 


Le Premier ministre Nigol Pachinian a accueilli la délégation dirigée par le président du House Democracy Partnership de la Chambre des représentants des États-Unis, David Price, le mardi 18 octobre.

 

Le Premier ministre a salué la visite de la délégation en Arménie et a souligné l'importance de la coopération arméno-américaine dans la mise en œuvre cohérente des réformes démocratiques en Arménie. Pachinian a indiqué que les citoyens arméniens ont choisi sans équivoque la voie de la démocratie et que le gouvernement arménien continuera résolument à mettre en œuvre le riche programme de réformes démocratiques.

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Union européenne

 


La délégation de la mission d'évaluation technique de l'UE a visité les colonies frontalières de Vardenis touchées par l'agression azerbaïdjanaise à la mi-septembre.

 

La délégation était accompagnée du gouverneur de la province de Gegharkunik, Karen Sarkissian, du commandant du deuxième corps d'armée des forces armées arméniennes, du colonel Vahram Krikorian et du chef de la communauté de Vardenis, Aharon Khatchatrian.

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APCE

 


Les parlementaires de tous les groupes politiques de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) ont signé une déclaration écrite exigeant le retrait immédiat et inconditionnel des forces armées azerbaïdjanaises du territoire souverain de l'Arménie et le rapatriement urgent de tous les prisonniers de guerre arméniens.

 

Notant que l'Azerbaïdjan a lancé une agression militaire à grande échelle contre le territoire souverain de l'Arménie en septembre 2022, les législateurs ont souligné qu'"avec ces actes d'agression militaire non provoqués, l'Azerbaïdjan a également ciblé les infrastructures civiles dans les colonies densément peuplées d'Arménie, provoquant des centaines de pertes humaines, y compris civiles. Il existe 

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OSCE

 


Suite à l'appel du gouvernement arménien, l'OSCE enverra une équipe d'évaluation des besoins dans le pays du 21 au 27 octobre.

 

L'objectif de la visite est d'évaluer la situation dans certaines zones frontalières, sur la base du mandat et de l'expertise de l'OSCE dans le cadre de son concept global de sécurité.

 

L'équipe technique composée d'experts internationaux et de représentants du Secrétariat de l'OSCE se rendra dans les zones situées le long de la frontière arméno-azerbaïdjanaise et 

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États-Unis

 


Le porte-parole adjoint principal du Département d'État, Vedant Patel, a été invité à commenter l'état des pourparlers de paix entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan suite au déploiement de la mission d'observation de l'UE cette semaine. Lorsqu'on lui a demandé si cela contribuerait à apporter une paix durable dans la région, Patel a déclaré :

 

« C'est notre espoir. Et c'est quelque chose que le secrétaire et l'ambassadeur Reeker et d'autres dans ce bâtiment continuent de faire pression pendant qu'ils discutent de cette question. Je ne veux pas devancer ce processus, mais bien sûr, notre objectif ultime ici est une solution pacifique et une résolution entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan ».

 

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Turquie-Azerbaïdjan

 


Akif Cagatay Kiliç,
président de la Commission des relations extérieures de la Grande Assemblée nationale turque (Parlement), a déclaré :

 

« Ankara peut à nouveau recourir à la "diplomatie du football" dans le processus de normalisation des relations avec l'Arménie.

 

Les matchs de football entre les équipes nationales des deux pays auront lieu le 25 mars en Arménie et en septembre en Turquie, dans le cadre du 

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.amet de APA.

 

lundi 17 octobre 2022

Arménie-Azerbaïdjan : Guerre ou Paix ?

 


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

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Officiellement les deux pays travaillent en vue de la signature d’un traité de paix. Toujours officiellement ce traité sera basé sur les accords trilatéraux des 9 novembre 2020, 11 janvier et 26 novembre 2021, conclus entre les présidents russe - Poutine, azerbaidjanais - Aliev et le premier ministre arménien - Pachinian. Auxquels il faut ajouter les cinq conditions posées par Bakou (*) et les six d’Erevan (*). Le tout évidemment conformément à la Charte des Nations Unies et la déclaration d'Alma-Ata de 1991 (*).

 

Les accords tripartites de ci-dessus sont valides pour cinq ans, reconductibles de cinq nouvelles années si les deux antagonistes sont d’accord. Il n’est pas besoin d’être devin pour voir que le dictateur ne tient absolument à ce que les 2.000 et quelques soldats russes stationnés en Artsakh (Haut-Karabakh) - c'est-à-dire sur ‘son’ territoire, jouent les prolongations. D’où son empressement à aboutir à un accord de paix.

 

Malheureusement, sur le terrain les choses ne se déroulent pas comme elles devraient. Si Erevan a accepté globalement les exigences de Bakou, l’inverse n’est pas vrai. Pour le despote, le conflit du Karabakh a pris fin en novembre 2020, et ce territoire est devenu purement et simplement une région comme une autre de l’Azerbaïdjan. Quant aux autochtones arméniens, ils deviendront des citoyens azerbaidjanais comme les autres, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs. Quelle hypocrisie !

 

Pour ce qui est de la frontière avec l’Arménie, en attendant les décisions de la commission ad hoc, pour Bakou ce sont les cartes azéries qui font loi, d’où l’occupation de près de 100 km² du territoire souverain de l’Arménie.

 

Pourquoi s’en priver puisque Moscou a volontairement suspendu son soutien à l’Arménie en n’envoyant pas une aide militaire, conformément à l’article 4 de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), défendre la frontière arménienne comme l’envahisseur. De plus, le potentat n’a que faire des décisions des organisations internationales.

 

Cette situation n’empêche pas le premier ministre Nigol Pachinian d’appeler X fois par semaine son grand ‘ami’ Poutine ou d’envoyer périodiquement son ministre des Affaires étrangères, Ararat Mirzoyan, rencontrer Sergei Lavrov.

 

Ce qui n’est pas le cas d’Ilham Aliev qui dispose de la force et de l’appui moral, matériel et militaire, de son mentor, la Turquie. Le 22 février dernier (2 jours avant l’invasion de l’Ukraine), il a passé avec Poutine un accord sur les relations Russie-Azerbaïdjan. Il est fort probable que les deux hommes ont parlé de l’Arménie, du conflit du Karabakh, sans oublier les enjeux énergétiques et le trafic gazier vers l’UE.

 

La faiblesse de son ennemi juré – Nigol Pachinian, permet à Aliev de fanfaronner allègrement, multipliant les agressions ciblées sur la population arménienne, qu’elle soit civile ou militaire. Cette auto-confiance justifie son comportement guerrier et injurieux envers l’Arménie et surtout de menacer de nouveau sa voisine d’une nouvelle guerre.

 

Ses dernières déclarations lors de la réunion de la CEI à Astana en sont la preuve. « L'Arménie n'a pas encore retiré ses forces armées du territoire de l'Azerbaïdjan ; pas plus qu’elle n’a ouvert de voies de communication entre le Nakhitchevan et l’Azerbaïdjan. Nous faisons encore preuve de patience, mais elle n'est pas illimitée. Si ces deux dispositions importantes de la déclaration trilatérale de novembre 2020 ne sont pas mises en œuvre, nous n'aurons d'autre choix que d'agir en conséquence. » C’est clair, même pour un dirigeant néophyte.

 

Nigol Pachinian, qui a fait sienne la devise - « zéro problème avec les voisins », de l’ex-ministre des Affaires étrangères turc, Ahmet Davutoğlu -  chantre du néo-ottomanisme, essaie de renouer les relations avec la Turquie. Là aussi, il se fait berner insidieusement.

 

L’actuel ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu, met en place des équipes pour contrer les lobbies de la diaspora arménienne, et essaie de passer pour un vertueux aux yeux des Occidentaux. Des personnes comme Charles Michel – président du Conseil européen, ou Ursula von der Leyen – présidente de la Commission européenne, avalent tout cru ses boniments. Après les Etats-Unis, c’est à Strasbourg qu’il vient de tenir ses propos anti-arméniens.

 

Pour la Turquie, tout opposant est soit un espion de l’étranger, soit un güleniste – c'est-à-dire un putschiste, soit un terroriste comme le PKK.

 

Quant au sultan lui-même, il joue sur deux tableaux : l’Occident et la Russie. Faisant croire au premier que c’est un membre fidèle de l’OTAN, un partenaire fiable et honnête de l’Union européenne adepte des valeurs démocratiques ; et au second, que la Turquie est un acteur incontournable dans la région, qu’elle a la capacité de jouer les trouble-fêtes dans les pays frontaliers, Syrie et Irak, si Moscou ne la laisse pas réaliser son rêve de panturquisme à travers l’Arménie par Bakou interposé. Ankara maintient sa pré-condition pour améliorer ses relations avec Erevan – le feu vert de son larbin Aliev.

 

Et certains de s’étonner que l’Arménie ne mette pas de la bonne volonté, voire de l’empressement, pour satisfaire ces deux voisins.

 

 

 

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Traduction

 

Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de APA


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Arménie

 


« La cessation des empiètements de l'Azerbaïdjan sur le territoire souverain de la République d'Arménie et l'engagement inconditionnel au régime de cessez-le-feu sont impératifs dans tous les cas, en particulier dans le contexte de la Déclaration de Prague, « a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Vahan Hunanian dans un entretien avec 

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Artsakh

 


« Une délégation conduite par le président du Haut-Karabakh (Artsakh) Arayik Haroutiounian se rendra à Erevan pour "discuter de la situation" avec de hauts responsables arméniens.

 

L'objectif principal de la visite est de discuter de la déclaration de Prague du 6 octobre 2022, selon laquelle l'Arménie et l'Azerbaïdjan confirment leur attachement à la Charte des Nations Unies et à la Déclaration d'Alma-Ata de 1991, par lesquelles ils reconnaissent l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'autre », a déclaré la porte-parole présidentielle Loussine Avanessian.

 

Parmi les membres de la délégation d'Artsakh figurent le président de l'Assemblée nationale Artur Tovmassian, le ministre des Affaires étrangères David Babayan, le président de la commission des relations extérieures Vahram Balayan et le conseiller du président Massis Mahilian.

 

Ce voyage fait suite à la réunion de Prague entre les dirigeants de l'Arménie, de l'Azerbaïdjan, de la France et de l'Union européenne, au cours de laquelle l'Arménie a également accepté de soutenir une mission civile de l'UE le long de la frontière avec l'Azerbaïdjan.

 

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Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe

 


La secrétaire générale du Conseil de l'Europe (CoE), Marija Pejcinovic Buric, a adressé lundi une lettre au ministre des Affaires étrangères de l'Azerbaïdjan, Jeyhun Bayramov.

 

Dans la lettre, le Secrétaire général demande « des informations détaillées et précises » au ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères concernant les éventuelles violations par l'Azerbaïdjan des articles 2 et 3 de la Convention européenne des droits de l'homme – et sur

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Russie

 


« Immédiatement après que l'Arménie ait demandé de convoquer un sommet extraordinaire de l'OTSC, il a eu lieu, il a été décidé d'envoyer le secrétaire général de l'OTSC, et le chef de l'état-major interarmées en Arménie. Ils sont allés là-bas, ont apporté des recommandations, ces recommandations sont entre nos mains depuis plus d'un mois. Ils envisagent d'envoyer une mission de surveillance d'observateurs de l'OTSC sur le territoire de l'Arménie, à la frontière avec l'Azerbaïdjan », a déclaré mercredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'une réunion avec  

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Rencontres d’Astana

 


La réunion le 14 octobre des ministre des Affaires étrangères d'Arménie, de Russie et de l'Azerbaïdjan a lieu en marge de la séance du Conseil des ministres des Affaires étrangères de la CEI, à Astana (Kazakhstan).

 

Les parties ont discuté du processus de mise en œuvre des accords conclus par les déclarations trilatérales du 9 novembre 2020, du 11 janvier et du 26 novembre 2021, ont évoqué les travaux dans le cadre des commissions sur la délimitation et la sécurité des frontières, ainsi qu'en 

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France

 


« La France est pleinement solidaire de l'Arménie face aux atteintes à son intégrité territoriale, et elle agit, »
a déclaré la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna devant l'Assemblée nationale. Et de poursuivre :

 

« Depuis le début, c'est-à-dire depuis les attentats du 13 septembre, notre pays s'est mobilisé pour stabiliser la situation sur le terrain, pour demander le retour des forces azerbaïdjanaises sur leurs positions initiales et pour soutenir la reprise des négociations entre les deux pays.

 

Un accord a été conclu sur le déploiement d'une mission civile de l'Union européenne de deux mois le long de la frontière sur le territoire arménien d'ici la fin du mois. Le but de cette mission est de stabiliser la situation et d'engager un processus entre les parties. En particulier, nous espérons que cette mission pourra contribuer au prochain processus de délimitation des frontières dans les prochains jours.

 

Parallèlement, nous travaillons à la mise en place d'une mission d'enquête de l'OSCE pour fournir une vision objective de la situation et des besoins, notamment humanitaires, suite aux affrontements.

 

L'Arménie peut compter sur le soutien de la France. Nous œuvrons pour la paix dans son intérêt ».

 

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Etats-Unis

 


« Les États-Unis sont encouragés par la rencontre des dirigeants arménien et azerbaïdjanais à Prague. Nous saluons les efforts du président Macron et du président du Conseil européen Michel pour donner une impulsion à un processus de paix global. Et nous sommes particulièrement satisfaits des progrès d'une mission d'observation de l'UE dans la région, et cette mission a le potentiel de renforcer la confiance entre les deux parties et continue de renforcer les négociations entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan »,
a déclaré 

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Turquie-Azerbaïdjan

 


Le lundi 10 octobre, le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu a rencontré des citoyens turcs à Strasbourg. Il a déclaré:

 

« Ankara a établi un comité directeur turco-américain aux États-Unis, qui a entamé des travaux très efficaces pour contrer les calomnies de la diaspora arménienne contre la Turquie.

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de APA

 

 

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