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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Un
nouveau coup d’épée dans l’eau suite au sommet de Genève, mais tout le monde se
félicite de la rencontre des présidents de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan. Toutefois,
en y regardant de plus près, on a l’impression que les trois pays coprésidents du
groupe de Minsk de l’OSCE en charge du dossier du Haut-Karabakh, se désintéressent de plus en
plus de leur mission.
A
commencer par les Etats-Unis qui, depuis l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, ont
diminué encore plus leur présence au sein du groupe, se contentant de répéter
les mêmes propos génériques. L’isolationnisme décrété par le président
américain, se fait sentir par un retrait de ses actions internationales, mais
également par un impact financier avec la baisse des dotations à l’étranger.
Quand on voit la non-tenue des promesses d’Obama envers les Arméniens, il ne
faut pas attendre grand-chose de Trump, lequel ne leur a rien promis du tout. Le
changement cet été du médiateur américain n’apportera pas grand chose au groupe
de Minsk. C’est un changement technique qui a lieu tous les 3-4 ans.
La
France, elle aussi a peu changé sa politique étrangère avec l’arrivée
d’Emmanuel Macron au pouvoir. L’objectif du nouvel arrivant reste avant tout de
redorer le blason de la France au sein de l’UE et de booster l’Europe sur la
scène internationale. Il reprend plus à son compte la politique étrangère de
l’UE plutôt que celle de son pays. Son prédécesseur François Hollande s’il a
engagé quelques actions vis-à-vis de la communauté arménienne de France et en
Arménie, a agi surtout en tant que porte-paroles de l’Union européenne plutôt
qu’en médiateur français indépendant au sein du groupe de Minsk. Cette attitude
n’a pas empêché Paris de vendre un satellite de télécommunications à Bakou –
Azerspace. Là aussi, le coprésident français, arrivé depuis un an, se
contentera de refléter la politique de son pays, ou plus exactement la
politique de l’UE. C'est-à-dire un non-engagement noyé dans des périphrases
diplomatiques.
La
France et les Etats-Unis ont délégués au troisième coprésident - la Fédération
de Russie, la majorité du travail, se contentant de valider ou de rectifier à
la marge ses propositions. Moscou assure ainsi 90% du travail et sur qui repose
en fait la résolution du conflit. Le Caucase n’est pas, politiquement parlant, la
tasse de thé des Occidentaux, ce qui bien évidemment n’empêche pas les échanges
commerciaux fructueux. Le médiateur russe est en place depuis plus de sept ans
car son travail est réduit à peau de chagrin par les allées et venues incessantes
des dirigeants arméniens et azerbaidjanais à Moscou, et vis et versa dans une
moindre mesure.
Hormis
George W. Bush en mai 2005, et ce
pour des raisons géopolitiques, aucun président américain n’a jamais mis les
pieds au Caucase, et si les présidents français se sont rendus plusieurs fois au
Caucase c’est en partie grâce au lobbying de la communauté arménienne, mais
surtout pour des accords commerciaux avec l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Il faut
bien maintenir la parité, non ?
Le
camarade Poutine, lui, a bien verrouillé
la situation dans la région.
Il
s’est assuré la docilité, pour ne pas dire la sujestion, de l’Arménie en la
faisant son allié et son obligé sur le plan économique, lui octroyant des prêts
de centaines de millions en échange de ses infrastructures (Chemin de fer,
gazoduc, oléoduc, usines en tout genre, etc.…). Et pour ne pas paraître trop inflexible,
il l’a même «poussé» à rentrer dans l’UEE.
Quant
à l’Azerbaïdjan, les accords pétroliers et gaziers auxquels s’ajoute la vente
massive de matériel militaire entravent la liberté d’actions du potentat local,
mais pas son vocabulaire haineux et vengeur. Et si malgré cela, le dictateur
dépasse les bornes comme en Avril 2016, un coup de fil approprié ramène
rapidement le calme dans l’esprit tumultueux du dirigeant azéri.
Au
final, pas de grands changements des mentalités depuis l’ère soviétique.
Traductions – revue de presse
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Arménie
«Avec le nouvel accord que l’Arménie signera
avec l'Union européenne au sommet du Partenariat oriental, elle franchira une
étape importante dans l'approfondissement de ses relations avec l'UE, y compris
avec la Suède. Le nouvel accord prévoit des possibilités de coopération dans
une multitude de domaines,» a déclaré le
chargé d'Affaires de l'ambassade de Suède à Erevan, M. Martin Fredriksson.
Le sommet du Partenariat oriental est
prévu pour le 24 novembre et revêt une importance particulière pour l'Arménie,
le pays devant signer un nouvel accord avec l'Union européenne. Rappelons que ce
sont les ministres des Affaires étrangères de Suède et de Pologne qui ont
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UNESCO
«L'éducation, la science et la recherche du
savoir ont de profondes racines dans la société arménienne. Dans deux ans,
l'Université d'Etat de notre capitale Erevan marquera son 100ème anniversaire.
Cependant, il y a déjà 800 ans, la capitale du royaume arménien de Cilicie
avait un institut d'enseignement supérieur laïc, l'université de Sis. Les
Arméniens ont appliqué ces traditions à travers les siècles, y compris en
fondant des écoles dans de nombreux endroits du monde,» a déclaré le ministre arménien des Affaires
étrangères, Edouard Nalbandian, lors
du débat de politique générale à la 39e session de la Conférence générale de
l'UNESCO.
"Cette année marque le 300e anniversaire
de la Congrégation arménienne mekhitariste de San Lazzaro à Venise qui a été
reconnue comme une académie par l'empereur Napoléon 1er. Il y a plus de 200
ans,
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Russie
«Les coprésidents du Groupe de Minsk de
l'OSCE travaillent activement au règlement du conflit du Haut-Karabakh. Le
travail conjoint est très important dans le règlement des conflits,» a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d'une rencontre
avec le secrétaire général de l'OSCE, Thomas
Greminger, le 3 novembre à Moscou.
«Je suis confiant qu'une telle organisation
internationale de sécurité inclusive comme l'OSCE peut empêcher la
transformation des crises en conflits et aider à
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Etats-Unis
Le magazine Forbes a publié un article intitulé : «L'agression de Bakou ne doit pas être récompensée par une aide
militaire des Etats-Unis». Extraits :
«L’Azerbaïdjan ne tardera pas à lancer
d'autres attaques contre le Haut-Karabakh (Artsakh).
L’Artsakh était peuplée à 90% d’Arméniens
pendant l'ère soviétique, mais Josef Staline les a transférés conformément aux
lois de la RSS d’Azerbaïdjan pour semer la zizanie ethnique. En 1991, la région
autonome du Haut-Karabakh a tenu un
référendum et a déclaré son désir de devenir un État indépendant. Incapable
d'endiguer le soutien massif à la sécession, le gouvernement azéri a commencé à
bombarder la population sans discernement et à
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Azerbaïdjan
Le 30 octobre, le président turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé à Bakou
pour participer avec Ilham Aliev à
la cérémonie d'ouverture de la ligne de chemin de fer Bakou-Tbilissi-Kars. Georgy Kvirikashvili, Premier ministre
de Géorgie, s'est joint à eux.
Le président du Kazakhstan,
Noursoultan Nazarbaïev, est également arrivé dans la capitale de l'Azerbaïdjan
pour participer à la cérémonie.
La construction de ce chemin de fer
long de 900 km contournant l'Arménie a commencé il y a exactement
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Today.az, et de News.az