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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Une
fois n’est pas coutume, les Arméniens et Azerbaidjanais se sont de nouveau
rencontrés sous l’égide des coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE. Après
Paris le 16 Janvier, Moscou le 15 Avril, c’était au tour de Washington de
recevoir les deux ministres des Affaires étrangères - Elmar Mammadyarov et Zohrab
Mnatsakanian, le 20 Juin.
Ne
pouvant se mettre d’accord sur le sujet qui fâche, c'est-à-dire le statut
définitif du Haut-Karabakh(1), les
discussions ont porté essentiellement sur les mesures à prendre pour rétablir
un climat propice à la paix et réduire au maximum le risque d'escalade. C’est mieux
que rien, les morts et les blessés diminueront, mais hélas cela ne résoudra pas
le problème.
Il
n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, tout comme il n'est pire
sourd que celui qui ne veut pas entendre. Le clan du dictateur Aliev a décidé
que la totalité du Karabakh – même Erevan, a toujours été une terre azérie depuis
la nuit des temps et que pour cela, il est prêt à reprendre la guerre avec
l’Arménie. Sinon pourquoi avoir acheté à coup de milliards des armes offensives
et violer en permanence le cessez-le-feu ?
Si
au moins le Haut-Karabakh possédait des richesses du sous-sol on pourrait
comprendre cet acharnement, mais pendant 70 ans il a été sous-développé et sa
population arménienne laissé-pour-compte. Le fait de demander son rattachement
à l’Arménie – conformément à la constitution soviétique, a mis Bakou hors de
lui déclenchant des pogroms anti-Arméniens, jusqu’à prétendre qu’ils [les
Arméniens] avaient commis un génocide à Khodjalou. Donner à croire que l’on
veut négocier, est sans doute une spécialité turque, que l’on soit Azéri ou Ottoman(2).
Je
ne suis certes pas à la place des coprésidents, toutefois il me parait
raisonnable de se poser la question de savoir si la méthode choisie pour
résoudre le conflit est la bonne. Se contenter de répéter à longueur de réunion,
depuis 20 ans, qu’il faut respecter le droit et les normes internationales,
qu’il faut mettre en œuvre les décisions prises, qu’il faut éviter de semer la
mort malgré le cessez-le-feu, ne semble pas influencer les dirigeants
azerbaidjanais. Une seule idée en tête, tout reconquérir.
Mon
pessimisme naturel m’incite à penser que tôt ou tard, lorsqu’Aliev se sentira
suffisamment fort et confiant en sa victoire, et sur les conseils de son grand
frère turc, il lancera ses troupes à l’assaut du Karabakh, déclenchant une
nouvelle guerre avec l’Arménie. Avec comme menace supplémentaire, un Nakhitchevan
surarmé situé à 60km de Erevan.
Les
«charcutages» du camarade Iossif Vissarionovitch Djougachvili n’ont pas fini de
faire des vagues. Vagues que la communauté internationale à volontairement balayé
d’un revers de main au lendemain de l’effondrement de l’URSS.
(1) - Les Arméniens refusent catégoriquement
que le Haut-Karabakh retourne sous administration azérie, en raison du droit à
l’autodétermination des peuples.
- Les Azerbaidjanais
refusent catégoriquement que le Haut-Karabakh quitte le giron azerbaidjanais,
en raison de l’intégrité territoriale.
(2) – Les négociations d’adhésion de la
Turquie avec l’UE, ne sont pas en fait de réelles négociations, sauf pour les
bisounours européens pour qui «tout le monde il est beau, tout le monde il est
gentil». Ankara demande de l’argent pour s’adapter aux normes et aux valeurs
européennes ; l’UE verse des milliards, et quasiment rien ne change, voire
empire dans nombre de domaines. Qui est le dindon de la farce ?
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OSCE
Les coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE - Igor Popov (Fédération
de Russie), Stéphane Visconti (France) et Andrew Schofer (États-Unis
d'Amérique), ainsi que le Représentant personnel du Président en exercice de
l'OSCE, Andrzej Kasprzyk, ont rencontré le ministre arménien des Affaires
étrangères, Zohrab Mnatsakanian, en
prévision d'une réunion avec son homologue azerbaïdjanais Elmar Mammadyarov à
Washington.
Les parties ont
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Union
européenne
«L’Union européenne versera 13 millions
d’euros pour soutenir le développement du tourisme dans les provinces de Chirag,
Lori et Tavouch,» a déclaré le chef de la
délégation de l’UE en Arménie, Piotr
Switalski.
«Le projet, qui devrait être mis en œuvre
avec le gouvernement, sera lancé en octobre-novembre de l'année en cours. Un
demi-million d'euros sera
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Arménie
Le Premier ministre arménien Nigol Pachinian a accueilli lundi 17
juin une délégation conduite par la Secrétaire Générale adjointe du Conseil de
l'Europe, Gabriella Battaini-Dragoni,
qui a indiqué que le Secrétaire général du CoE, Thorbjørn Jagland, était prêt à
soutenir la réforme judiciaire dans le pays.
Le Premier ministre a souligné
l'importance d'une coopération plus étroite entre le gouvernement arménien et
le Conseil de l'Europe, y compris la promotion d'un programme de développement
démocratique. Il a indiqué que
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Etats-Unis
«Dans l'attente de la rencontre entre les
ministres des Affaires étrangères d'Arménie et d’Azerbaïdjan, et afin
d'encourager la poursuite du dialogue entre eux, les États-Unis sont prêts à
aider à faire avancer la cause de la paix dans la région", a déclaré le conseiller
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az, du Minist AE Arménie, et du Parlement européen