Rencontre Etats-Unis-Arménie

 

 

Traductions et commentaires de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 


Après la N°1 (Hillary Clinton) qui avait transité par l’Arménie en juin dernier, le N°3 (Philip Gordon), que l’on voit habituellement, - la N°2 – (Wendy R. Sherman) qui n’a jamais mis les pieds au Caucase -, voici le N°4. C’est dire ‘l’importance’ accordée à Erevan par Washington.

 

Depuis plusieurs années déjà l’intérêt des Etats-Unis pour l’Arménie et les Arméniens va décroissant. Le fait d’avoir poussé Ankara et Erevan à signer les protocoles arméno-turcs, en fermant volontairement
les yeux sur la volatilité de la parole des dirigeants ottomans, fut le summum de leur B.A envers les Arméniens. On se demande parfois ce que l’Arménie a gagné en laissant Washington construire dans ce petit pays la plus grande ambassade US du monde (coût : 80 millions de dollars sur un terrain de 9 ha !), tout au plus que l’aide américaine ne soit pas trop rabotée. Car en face du géant turc, membre de l’OTAN, elle ne fait pas le poids surtout avec des mots comme droits de l’homme, liberté ou justice. Que les présidents soient Républicains ou Démocrates, les champions de la liberté dans le monde n’ont jamais tenu leur promesse concernant la reconnaisse du génocide, ni même laissé le Congrès aller jusqu’au bout des débats. La géostratégie de l’Oncle Sam ne repose pas sur des valeurs humaines.

 

Les intérêts d’une grande puissance transcendent ces genres de ‘détails’. Ce qui est valable pour l’un est également valable pour l’autre, entendez par là, la Russie. Car si Moscou a fait sa B.A en reconnaissant partiellement en Avril 1995 le génocide arménien (seule la Chambre basse – Douma l’a reconnu), il n’a pas beaucoup bougé lors des massacres perpétrés par les Azéris, prolégomènes à la guerre du Karabakh. Depuis une dizaine d’années, l’Arménie est devenue le bastion avancé – le bras armé serait incongru, de la Russie dans la région, et en y regardant de plus près, la Russie essaie de lui faire jouer à peu près le même rôle que les Etats-Unis vis-à-vis de la Turquie ; la puissance, l’argent et l’arrogance en moins.

 

Quant à troisième puissance, la France - c’est à dire l’Union européenne, elle ne joue aucun rôle géopolitique majeur dans la région ; les intérêts et le fonctionnement des 27 divergent sur la politique étrangère, comme d’ailleurs quasiment dans tous domaines régaliens. Aussi l’accent est essentiellement mis sur les fonctionnements démocratiques et les valeurs humaines.

 

 

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Traductions – revue de presse

 

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Un Haut-fonctionnaire américain en Arménie

 

Le ministre arménien des Affaires étrangères, Edouard Nalbandian, a reçu  Eric Rubin, Sous-secrétaire adjoint du Bureau des Affaires européennes et eurasiennes au département d'Etat américain.

 



 

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Rencontre Italie-Arménie

 

"En tant que membre de l'OTAN, l'Italie attache une grande importance à cette région, et donc à l'Arménie. Toujours en sa qualité de pays membre du Groupe de Minsk, l'Italie cherche à aider l'Arménie et l'Azerbaïdjan à trouver une solution aux problèmes existants et nous attachons une grande importance à la résolution du conflit du Karabakh.
 
 

 

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L’OSCE et l’UE se penchent sur les élections arméniennes

 

Les résultats provisoires d'un projet conjoint de l'Union européenne et de l'OSCE visant à soutenir les élections générales démocratiques en Arménie en 2012 et 2013 seront présentés le 22 Octobre.

 


 

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Groupe de Minsk

 

"Les coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE comptent rendre visite dans la région suite à la  réunion des ministres des Affaires étrangères arménien et azerbaïdjanais, prévue dans les jours à venir," a déclaré le coprésident français, Jacques Faure.

 
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Un sénateur français à Erevan

 

Le président de l'Assemblée nationale arménienne, Hovik Abrahamian, a reçu le sénateur français et maire de Bourg-lès-Valence, Bernard Piras.

 


 

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Le coin des analystes

 

"Les déclarations de l'Azerbaïdjan sur le renforcement du budget militaire ne sont pas conformes à la réalité," a indiqué l’analyste politique arménien, Sarkis Assatrian.

 
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Les voyagistes et l’Azerbaïdjan

 

On peut voyager à travers le monde mais il y a des pays qu’il vaut mieux éviter.

 

TravelVivi.com a choisi cinq destinations les plus dangereuses, à l'exclusion de celles qui sont évidemment risquées pour cause de guerre - Syrie, Irak, Afghanistan, Libye, la Somalie, ou celles qui sont politiquement isolées - Corée du Nord, Biélorussie, Iran, Myanmar. Les cinq citées sont : la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Haïti,
 
 
 

 

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian et de News.am