Bakou réitère sa position et ses mises en garde


 

Commentaires et traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

Ce qu’il y a de bien avec l’Azerbaïdjan, c’est qu’il n’est pas nécessaire de faire des recherches approfondies pour connaître leur point de vue. Il suffit de prendre les propos des dirigeants arméniens et de les projeter à travers à travers une lentille. La lentille faisant son travail, on obtient une image inversée, en l’occurrence des propos inversés.

 

Ainsi, ce sont les Arméniens qui ont
agressé les Azéris, ce sont les Arméniens qui ont perpétré les pogroms à Sumgaït, Bakou ou Maragha, ce sont les Arméniens qui se surarment à outrance, ce sont les Arméniens qui tiennent des discours militaristes et menacent de reprendre la guerre, ce sont les Arméniens qui rejettent toute notion d’indépendance suite au droit à l’autodétermination des peuples, ce sont toujours les Arméniens qui violent le cessez-le-feu et persistent à maintenir des snippers sur la ligne de front, etc. etc. En fait, ce ne sont pas les exemples qui manquent, mais plutôt les contre-exemples.

 

Certes, des forces arméniennes stationnent dans les districts entourant le Haut-Karabakh. Pourquoi ces forces ne se retirent-elles pas comme le demande Bakou ? Pour la simple raison que l’existence physique des 155.000 Arméniens y vivant serait directement menacée, car il ne faut pas compter sur une quelconque protection de la communauté internationale, l’exemple des hécatombes subies par la population en Syrie est là, sans compter le bourbier kosovar depuis une quinzaine d’année.

 

Plutôt que d’essayer de récupérer coûte que coûte les sept districts et le Haut-Karabakh, le clan Aliev devrait réfléchir à son devenir et négocier sérieusement ce qui est encore négociable. Il est clair pour tout le monde, à commencer par la communauté internationale, que vingt ans après les événements tragiques, la situation ne reviendra jamais comme avant c'est-à-dire l’intégrité territoriale d’Azerbaïdjan - version RSS.

 

Aussi, les propos de nombre de dirigeants azéris sont pour le moins incongrus voire irréalistes. Demander la permission à Bakou pour se rendre au Haut-Karabakh à titre touristique ou pour affaires, dénote un sens poussé du ridicule.

 

Au fait, est-ce que les dirigeants ou les hommes d’affaires azerbaidjanais demandent la permission à Nicosie pour se rendre dans la partie occupée au Nord de l’ile ?

 

Et pendant vous y êtes, demandez-donc à votre grand frère turc pourquoi il occupe avec 30.000 hommes 37% de Chypre depuis 1974, et qu’il n’applique pas la douzaine de résolutions(1) votées par le Conseil de Sécurité de l’ONU ?

 

 

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Traductions – revue de presse

 

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Relations UE-Azerbaïdjan

 

Les progrès sur le règlement du conflit du Haut-Karabakh ont été discutés lors de la 13e réunion de la Commission de coopération UE-Azerbaïdjan à Bruxelles.

 

L'UE a réaffirmé que la solution du conflit demeure une priorité absolue et a réitéré son soutien aux efforts déployés par le Groupe de Minsk de l'OSCE. Elle a confirmé

 


 

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Relations UE-Arménie

 

L'UE et l'Arménie ont signé le 17 Décembre 2012, un accord de facilitation des visas lors d'une cérémonie qui a eu lieu à Bruxelles. Au nom de l'Union européenne, l'accord a été signé par Erato Kozakou-Marcoullis, ministre des Affaires étrangères de Chypre en sa qualité de Président du Conseil de l'Union européenne, et par Cecilia Malmström, commissaire chargée des Affaires intérieures. Pour l'Arménie, c’est

 


 

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Des Arméniens en Azerbaïdjan

 

Le nombre d’Arméniens vivant en Azerbaïdjan augmente, du moins selon les données du gouvernement azerbaïdjanais. Ils seraient de l’ordre de 30.000 à vivre en Azerbaïdjan, ce qui est fort possible essentiellement pour la capitale.

 

Ainsi, un groupe d’une trentaine d’Arméniens est allé au Service de l’immigration de Bakou pour

 
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Réunion BSEC

 

Le 15 Décembre, la 27e session du Commission Economique de la Mer Noire (CEMN ou BSEC) a eu lieu à Istanbul.

 

La délégation arménienne était dirigée par le Vice-ministre

 
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Nathalie Goulet à la rencontre des Azéris

 

La sénatrice Nathalie Goulet dans le cadre de son voyage en Géorgie a visité Marneuli, une petite ville dans la région de Kvemo Kartli (Sud de la Géorgie), principalement peuplée par des Azéris géorgiens.

 

Lors de la rencontre avec les jeunes au Centre culturel azerbaïdjanais,

 
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am et de Today.az

 

(1)

 Résolution 353 (adoptée le 20 juillet 1974).

 Résolution 354 (adoptée le 23 juillet 1974).

 Résolution 355 (adoptée le 1er août 1974).

 Résolution 357 (adoptée le 14 août 1974).

 Résolution 358 (adoptée le 15 août 1974).

 Résolution 359 (adoptée le 15 août 1974).

 Résolution 360 (adoptée le 16 août 1974).

 Résolution 361 (adoptée le 30 août 1974).

 Résolution 364 (adoptée le 13 décembre 1974).

 Résolution 365 (adoptée le 13 décembre 1974).

 Résolution 367 (adoptée le 12 mars 1975).

 et

 Résolution 370 (adoptée le 13 juin 1975).