Le conflit du Haut-Karabakh toujours sur l’agenda de l’UE


 

 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

Comme à son habitude, le sieur Ilham Aliev, président de son état, en visite à Bruxelles, a réitéré sa position devant les dirigeants européens, se contentant de prendre dans la déclaration commune des chefs d’Etat des pays coprésidents du groupe de Minsk, ce qui l’arrangeait ; se payant au passage le luxe ‘d’apprécier grandement’ la dite déclaration.

 

La politique internationale est faite de telle manière, que l’on peut

se ficher royalement des propos de l’autre, le tout enrobé dans une hypocrisie diplomatique. Ainsi, avec un vernis minimum le potentat azéri évite de se conduire comme son voisin Ahmadinejad ou son lointain cousin (politique) Kim Jong-un.

 

La déformation des propos des médiateurs ne l’effraie point, appliquant le principe d’auto-détermination à l’Etat arménien et non à l’enclave du Haut-Karabakh, faisant fi des remarques sur les menaces, celles proférées lors de ses discours enflammés et haineux, ne retenant exclusivement que la notion d’intégrité territoriale.

 

Il est à espérer que ses interlocuteurs européens cesseront un jour de lui passer la brosse à reluire et commenceront à mettre les points sur les ‘i’. Malheureusement, ce n’est pas pour demain, ni même pour après-demain. Si l’UE a un certain poids sur le plan économique voire des valeurs démocratiques, sur le plan politique, géostratégique ou militaire, chacun des 27 joue individuel. Tous les acteurs en sont conscients à commencer par les deux grands - Etats-Unis et Russie – qui ne se privent pas de déplacer leurs pions sur l’échiquier régional au gré de leurs intérêts.

 

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Traductions –revue de presse

 

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Relations UE-Azerbaïdjan

 

"Parmi les divers sujets, notre discussion a porté sur l'énergie et j’ai indiqué ma satisfaction sur les progrès remarquables accomplis dans le corridor gazier Sud qui est un projet stratégique vital pour nous deux, j'ai confirmé que l'Azerbaïdjan est un partenaire très important pour l'UE. Nous avons beaucoup travaillé ensemble dans le domaine de l'énergie, mais nous pouvons faire encore beaucoup plus," a déclaré le président du Conseil européen Herman Van Rompuy après

 


 

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Réfugiés arméniens

 

"La question des réfugiés arméniens ne sera pas résolue tant que le conflit du Karabakh ne sera pas réglé," a déclaré le président de l'Assemblée des Arméniens d'Azerbaïdjan Gregory Ayvazian.

 


 

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Freedom House

 

L’ONG américaine Freedom House travaillant sur la Démocratie internationale et les droits, a publié son rapport annuel portant sur l’année 2012.



Elle étudie le développement démocratique dans 29 pays d'Europe centrale et d'Eurasie. Cette édition 2013 mesure les progrès accomplis en fonction des indicateurs suivants :

 


 

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Artsakh

 

Le ministre des Affaires étrangères de la République du Haut-Karabakh (Artsakh), Karen Mirzoyan, a commenté la déclaration conjointe des chefs d’États coprésidents du Groupe de Minsk.

 

"Nous nous félicitons de l'intérêt des chefs d’États coprésidents du Groupe de Minsk, dans leur déclaration commune du 18 Juin, à parvenir à un règlement durable et pacifique du conflit entre l'Azerbaïdjan et le Haut-Karabakh.

 


 

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Le génocide arménien devant le parlement ukrainien

 

L'ancien député ukrainien et politologue, Viktor Ukolov, a apporté son soutien au projet de loi sur le génocide arménien, regrettant que le dit projet, déposé le 6 juin au Parlement, n'était toujours pas adopté.

 


 

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Le coin des experts

 

"La Russie ne veut pas et n'a pas l'intention de perdre l'Arménie, car elle est pleinement convaincue que Erevan ‘ne fuira pas n'importe où’," a déclaré le politologue Ara Papian, commentant les informations que la Russie va vendre des armes à l'Azerbaïdjan.

 

Pour l’expert, cette vente

 
Suite

 

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am et de News.az