Serge Sarkissian à Paris



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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

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Que ce soit à la Mairie de Paris avec Anne Hidalgo, ou avec les officiels français – Emmanuel Macon, Gérard Larcher, François de Rugy, tout s’est bien passé pour le président Serge Sarkissian lors de son séjour parisien. Enfin presque tout.

Tous ces interlocuteurs se sont dits prêts à aider l’Arménie dans sa gouvernance. Là où les divergences sont apparues c’est sur la politique étrangère de l’Arménie. Qu’Erevan soit proche de l’Iran, Paris peut le comprendre, vu que la France ne considère pas Téhéran comme faisant partie de l’axe du mal. Il n’en est pas de même avec la Russie. La politique étrangère de Poutine vis-à-vis de la Géorgie avait déjà laissé un gout amer, la méthode employée contre l’Ukraine n’a fait qu’aggraver les relations avec les Occidentaux. Aussi, qu’Erevan entretient des liens très étroits avec Moscou en plus d’être membres de l’Union Economique Eurasienne, de la Communauté des Etats Indépendants et de l’Organisation du Traité de Sécurité Collective, ne satisfait pas pleinement l’Union européenne, malgré la signature récente de l’accord de Partenariat global et renforcé.
 Sans compter bien sûr que commercer avec l’Arménie est moins intéressant que commercer avec la Géorgie, qui depuis sa guerre éclair avec la Russie, est très proche des Occidentaux (souhait d’adhérer à l’OTAN) et de l’Union européenne (Accord d’Association pleine et entière avec l’UE associé à une zone de libre-échange approfondi et complet).  L’Azerbaïdjan quant à lui, qui malgré une politique intérieure déplorable, offre énormément d’attraits économiques, notamment sur le plan énergétique.

Serge Sarkissian ne se faisait pas trop d’illusion concernant le conflit du Karabakh. Emmanuel Macron n’a fait que reprendre ce que répètent à longueur de communiqués les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE : «Ce n'est que par des négociations qu'il sera possible de trouver une solution à long terme au bénéfice des peuples de la région. Ce sera une solution qui exigera des compromis audacieux et des actions spécifiques de toutes les parties.»

Ce que l’on peut espérer, c’est que la France se démarque un peu plus des Etats-Unis et surtout de la Russie, qui tire en douce les ficelles, en mettant les points sur les «i».

Mettre les points sur les «i» ne signifie pas forcément prendre fait et cause pour l’une ou l’autre des parties, mais dire tout haut ce que bon nombre d’observateurs, d’experts ou de diplomates constatent continuellement : l’un des belligérants dit une chose, voire s’engage à mettre en œuvre des décisions prises en réunion, et fait tout le contraire sur le terrain, que ce soit verbalement, ou pire, militairement.

A quoi cela sert-il de faire des propositions si l’une des parties dit systématiquement «non» et se réfère exclusivement à des Résolutions onusiennes datant de la guerre Arménie-Azerbaïdjan, alors que depuis, toutes les organisations internationales soutiennent le travail et les propositions des coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE ?

Eviter que la guerre reprenne, c’est bien. Agir plus efficacement pour aboutir à un accord, c’est mieux.



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Traductions – revue de presse

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Serge Sarkissian en visite à Paris

Du 22 au 24 janvier, Serge Sarkissian a effectué une visite de travail en France, probablement sa dernière visite dans l’hexagone en qualité de président de la République d’Arménie.

Avant de rencontrer Emmanuel Macron mardi à l’Elysée - et ce quelques jours après Erdogan - et de prononcer un discours devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à Strasbourg, Serge Sarkissian a été reçu lundi par la maire de Paris, Anne Hidalgo.

La maire de Paris a fait une annonce qui 


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Artsakh

«L'Azerbaïdjan tente de faire avancer ses approches et de les synchroniser avec le programme de négociation, en qualifiant la partie arménienne d '«occupant» et en présentant une demande pour libérer «ses» territoires. C'est une situation créée à cause de la négligence de nos négociateurs, et qui a dans une certaine mesure ont préparé les actions militaires d’avril 2016,» a déclaré l'ancien ministre des Affaires étrangères de la République d'Artsakh Armand Melikian.

"Nos positions de négociation sont 


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OSCE

Le 25 janvier, conformément à l’accord conclu avec les autorités de la République d'Artsakh, la Mission de l'OSCE a effectué un suivi planifié du régime de cessez-le-feu à la ligne de contact entre les forces armées d'Artsakh et celles d'Azerbaïdjan,

Côté Artsakh le suivi a été mené au nord du village de Taliche dans la région de Mardakert, par l'Ambassadeur Andrzej Kasprzyk (Pologne), Mihail Olaru (Moldovie) et


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APCE

Le ministère des Affaires étrangères de Bosnie a confirmé que Milica Markovic, députée à la Chambre des représentants et membre de la délégation du Parlement auprès de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) fait l'objet d'une enquête du Conseil de l'Europe sur des soupçons de corruption concernant les rapports sur l'Azerbaïdjan.

Le ministère a indiqué qu'un organe d'enquête avait été formé en juin 2017 par le Comité des Ministres du Conseil de l'Europe pour collecter des informations sur 


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Conseil de l’Europe

«Seul le principe de deux Etats permettra de résoudre le conflit au Moyen-Orient,» a déclaré la Commissaire de l'UE, Federica Mogherini.

Selon la diplomate, l'Union européenne estime que seule une solution à deux Etats permettra de résoudre le conflit au Moyen-Orient par des négociations directes. L'UE continuera à travailler avec les États-Unis, en particulier au sein du Quatuor de médiateurs du Moyen-Orient.

«Les ministres des Affaires étrangères de l'UE rencontreront également le président palestinien Mahmoud Abbas, qui a exhorté l'Union européenne à reconnaître la Palestine en réponse à la décision américaine sur Jérusalem,» a déclaré Mme. Mogherini.

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Turquie

Le président turc Regep Tayyip Erdoğan a une fois de plus nié le génocide arménien.

En outre, s'adressant à une foule massive dans la ville occidentale de Bursa avant le congrès de la branche féminine du parti Justice et Développement (AKP), Erdoğan a déclaré que les Turcs étaient les "vraies victimes d'un génocide".

«L’opération Branche d’Olivier qui se déroule dans la région d'Afrin [Nord-ouest de la Syrie] sera achevée







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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de Today.az, et de l’APCE