Chassez le naturel, il revient au galop




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

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Ce n’est un secret pour personne, l’Arménie et l’Azerbaïdjan ne sont pas d’accord sur l’essentiel, à savoir le devenir du Haut-Karabakh, pierre d’achoppement du conflit.

Comme vient de déclarer le président Aliev devant des militaires ; «Il n'y a aucun changement dans la position de l'Azerbaïdjan sur le règlement du conflit.»

Ne pouvant solutionner ce point, les dirigeants de deux pays se sont engagés (une fois de plus) à renforcer le cessez-le-feu et à promouvoir un environnement propice à la paix doit se traduire par l'amélioration du mécanisme de communication directe, mais également par l'élaboration d’un certain nombre de mesures dans le domaine humanitaire. C’est mieux que rien. Faute de grives, on mange des merles.

Question tout de même : Comment préparer une population à la paix si on ne peut préciser son avenir ?

Malheureusement, une fois n’est pas coutume, il y a les engagements que l’on prend officiellement, les déclarations que l’on fait, et, il y a ce que l’on fait en pratique.

Le 2 avril, c'est-à-dire quatre jours après la rencontre Pachinian-Aliev à Vienne, Bakou met en œuvre à sa manière, les engagements pris devant les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE.

Le communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères azerbaidjanais laisse peu de doute quant à leurs réels désirs. Aussi, je doute fortement que l’Azerbaïdjan change sa manière d’agir en vue de créer un environnement propice à la paix, et préparer son peuple à ladite paix. Paix qui consiste à récupérer tous les territoires, Haut-Karabakh compris, contre la parole du potentat azéri que les Arméniens restant seront bien traités et auront un «haut degré» d’autonomie. Si, si.
C’est ce qu’on nomme familièrement «un marché de dupes».

Les esprits chagrins diront qu’après tout, les us et coutumes changent d’un pays à l’autre. C’est sans doute ce que doivent se dire les pays coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE qui, bonne pâte, ferment les yeux sur les dérapages, verbaux ou autres, se contentant de répéter les règles génériques.

Vu que l’Azerbaïdjan n’a jamais accepté l’ensemble des propositions (3 principes de base + 6 éléments principaux) des médiateurs, et que plus de dix ans se sont écoués depuis, peut-être serait-il temps d’en revoir certaines.





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Traductions – revue de presse

Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az, du Minist AE Arménie, de l’OSCE, ainsi que de l’Union européenne.

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Rencontre Arménie-Azerbaïdjan

Contexte :
La réunion entre le Premier ministre arménien Nigol Pachinian et le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a débuté à Vienne le 29 mars à 11 heures avec la participation des coprésidents. Plus tard, les dirigeants ont tenu une réunion en face à face qui a été suivie d'une réunion élargie.

C’était la quatrième rencontre, mais la première réunion officielle Pachinian-Aliev. Auparavant, ils s'étaient rencontrés à Moscou, à Douchanbé et à Davos.

La rencontre s’est déroulée 


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Autriche

Le Premier ministre Nigol Pachinian, en visite de travail à Vienne, a rencontré  le président fédéral autrichien, Alexander Van der Bellen.

Accueillant son hôte, le président autrichien a déclaré que son pays était désireux de développer et d'étendre en permanence des relations multiformes avec l'Arménie. il a félicité Pachinian pour le processus de réforme en cours en Arménie et s'est dit confiant que le pays suivra la voie du développement et de la consolidation démocratiques au cours des prochaines années. S'agissant de


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Arménie

«La guerre d'avril [2016] a démontré une fois de plus que le droit des peuples de l'Artsakh à l'autodétermination ne peut être supprimé par le recours à la force,» a déclaré le ministère arménien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Il y a trois ans, le 2 avril 2016, les forces armées azerbaïdjanaises ont eu recours à une offensive militaire à grande échelle contre le Haut-Karabagh. L'Azerbaïdjan a violé de manière flagrante le cessez-le-feu et son engagement de


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Azerbaïdjan

Le président de la République, commandant en chef, Ilham Aliev, a rendu visite à une unité militaire des Forces spéciales du ministère de la Défense. Lors de son allocution il a notamment indiqué :

«La réunion à Vienne sur le règlement du conflit du Haut-Karabakh a de nouveau confirmé le format des pourparlers.

Toutefois, la guerre avec l'Arménie n'est pas encore terminée, seule


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Etats-Unis-Turquie

Les Etats-Unis ont interrompu la fourniture d'équipements à la Turquie, liée à l'avion de chasse furtif F-35. Cet un avion de combat de cinquième génération qui a volé pour la première fois en décembre 2006.

Après plusieurs avertissements, les responsables américains ont dit à leurs homologues turcs qu'ils ne recevraient plus de matériel lié au F-35 nécessaire pour se préparer à l'arrivée du biréacteur furtif. La Turquie produit des pièces cet avion de chasse : pour fuselage, pour le châssis et pour les affichages du poste de pilotage.

Washington a pris cette mesure en raison de l’achat de systèmes de défense antiaériens russes S-400. Les États-Unis et d'autres alliés de l'OTAN craignent que le radar du S-400 permette à la Russie d'apprendre à repérer et à suivre le jet furtif de 90 millions de dollars (80 millions d'euros).

Le 28 mars, les sénateurs américains ont présenté un projet de loi bipartite interdisant le transfert d'avions de combat F-35 en Turquie jusqu'à ce que le gouvernement américain certifie qu'Ankara ne prendra pas livraison d'un système de défense antiaérien russe S-400.






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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az, du Minist AE Arménie, de l’OSCEainsi que de l’Union européenne.