Laurent Fabius a visité des pays voisins de la Syrie



Traductions et commentaires de Gérard Merdjanian

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Commentaires

Après avoir visité des camps de réfugiés syriens en Jordanie et au Liban, Laurent Fabius a terminé son périple par la Turquie. Ce qu’il a vu l’a mis hors de lui, ce qu’on peut aisément comprendre. Ce qu’on comprend un peu moins ce sont certains de ses propos, quelque peu déplacés dans la bouche d’un Chef de la diplomatie, d’un grande puissance. A croire qu’Affaires internationales et diplomatie lui semblent des termes antagonistes, bizarre quand on voit comment il a louvoyé, pour ne pas dire ‘noyé le poisson’, quand il s’est agi de parler de la pénalisation du déni du génocide arménien avec son homologue turc.




Certes, la France et d’une manière générale l’Europe ne compte pas armer les rebelles. Mais rien d’empêche les Européens de vendre des armes aux pays du Golf et à la Turquie, lesquels arment officiellement les rebelles, sans compter évidemment les Etats-Unis. Trouvez l’erreur. Les esprits chagrins rétorqueront que l’Iran et la Russie arment le gouvernement syrien, alors … .

Tout le monde est d’accord pour dire que les combats doivent cesser et que la population doit retrouver la paix et retourner chez elle. Seulement voilà, lorsqu’on regarde de plus près la composition des combattants, si côté gouvernemental les choses sont à peu près claires y compris les milices armées, côté ‘rebelles’ les démocrates qui avaient initialisés pacifiquement le mouvement de révolte, ont été complètement noyés dans la mouvance islamiste et plus de 90% des combattants actuels ne sont pas plus démocrates que vous ou moi et de surcroit, n’ont rien de Syriens. Les barbus qui se défoulaient en Irak n’ont eu qu’à traverser la frontière complétés avec leurs frères des ‘printemps arabes’.

Quitte à se répéter, il est dommage que la France se prête au jeu des Etats-Unis, pour qui le Moyen-Orient est un espace géostratégique à défendre contre les influences russe et iranienne, et ce quel que soit le prix à payer. On sent fortement la présence de ceux qui Combattent pour les Intérêts Américains. Et si pour ce faire il faut semer le désordre dans quelques pays en abattant leurs gouvernements, Washington est coutumier du fait, souvenez-vous du Chili avec le président Allende, ou la mascarade des républiques bananières.

Mais quant à défendre les droits de l’homme et les libertés dans les pays du Golf, la plus grande puissance du monde qui se targue d’être le leader dans ce domaine, se fait toute petite.


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Traductions

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Le ministre français des Affaires étrangère, Laurent Fabius, et son homologue turc, Ahmed Davutoglu, se sont rencontrés pour discuter de l'aggravation de la crise en Syrie, après qu’il ait effectué une visite au camp de réfugiés le plus important à la frontière turco-syrienne.

"Nous devons travailler sur une nouvelle structure pour remplacer le régime du président Bachar al-Assad, et cette transformation doit se produire sous contrôle. Nous ne voulons pas le chaos après Assad, ce qui nécessite la coopération de toutes les parties concernées," a-t-il déclaré lors



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Les Etats-Unis réitèrent leur soutien à un règlement pacifique

Prenant la parole lors d'une réunion de la Chambre de Commerce États-Unis-Azerbaïdjan (USACC), l'envoyé américain a abordé la coopération sur la sécurité énergétique dans la région de la Caspienne. "Les Etats-Unis poursuivent une politique équilibrée dans la région. La politique énergétique suivie par Washington est plus complexe et multi-vectorielle," a-t-il dit, en soulignant



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Des changements en vue dans l’armée arménienne

Le porte-parole du ministère arménien de la Défense estime possible l'introduction de changements structurels dans le système militaire de l'Arménie, vu l’alourdissement des mécanismes au fil des ans.


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L’ANCA presse Obama de tenir parole

Le Président du Comité National Arménien d’Amérique (ANCA), Ken Hatchikian, a envoyé une lettre au président Barack Obama lui demandant de bien vouloir rencontrer les représentants de la communauté arménienne des Etats-Unis. Ainsi, l'absence de réunions du président Obama avec les dits représentants "crée une atmosphère malsaine" et est en contradiction directe avec


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Extrait de Radiolour, de Armenpress, de News.am et de Tert.am