Conflit du Haut-Karabakh




Traductions et commentaires de Gérard Merdjanian

 

***

 

Commentaires

 


Le dialogue de sourds se poursuit sous l’égide de l’OSCE. Les ministres des Affaires étrangères, arménien et azerbaidjanais, se sont rencontrés Samedi à Paris pour se donner rendez-vous à la prochaine fois.

 

Depuis l’affaire Ramil Safarov et l’augmentation notable des violations du cessez-le-feu, notamment par des tentatives d’infiltrations en Artsakh par des commandos azéris comme l’a indiqué
le ministre de la Défense de la RHK, Movsès Hagopian, il est toujours clair que Bakou ne tient absolument pas à faire la moindre concession à la partie adverse. La stratégie du clan Aliev consiste essentiellement à titiller le camp adverse pour le pousser à la faute et passer ainsi pour la victime aux yeux de la communauté internationale. Hélas pour Ilham Aliev, même le coup d’éclat ‘Safarov’ s’est retourné contre lui.

 

Aussi, les optimistes invétérés ont sûrement plus de chance de gagner à l’euro-million que de voir le Haut-Karabakh retourner sous administration azérie.

 

Quant aux pays coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE, plutôt que d’essayer systématiquement d’appliquer des principes édités en 1975 dans l’Acte final d’Helsinki, c'est-à-dire en pleine guerre froide, il devrait prendre en compte que depuis une vingtaine d’années les négociations n’ont même pas franchi la première étape – c.-à-d. acceptation par les parties des trois principes de base ; que l’URSS a implosé donnant lieu à des Etats modelés conformément aux vœux des dirigeants soviétiques mais contre la volonté des peuples ; que depuis les années 90, des guerres, appelées pudiquement ‘conflits gelés’, sont menées pour rectifier ces injustices.

 

De grâce messieurs les coprésidents, redescendez de vos hauteurs diplomatiques, appelez ‘un chat un chat’, et citez nommément le ou les fauteurs de trouble. Revoyez votre lettre de mission et attaquez-vous aux causes. Pourquoi s’entêter depuis des années à vouloir absolument mettre un cautère sur une jambe de bois ?

 

N’ayez crainte, ce n’est pas parce qu’il sera montré du doigt qu’Aliev déclenchera une nouvelle guerre contre les Arméniens. Il sait pertinemment qu’il aura beaucoup plus à perdre qu’à gagner !

 

Puisque le processus de paix concerne le conflit du Haut-Karabakh, il faudrait peut-être penser aux principaux intéressés, à savoir les 155.000 personnes qui vivent dans cette région. Inviter leurs représentants aux réunions serait faire montre de démocratie à leurs égards. Je pense qu’ils doivent savoir se tenir à table … des négociations.

 

 

***

 

Traductions – revue de presse

 

***

 

L’OSCE pousse à la roue … grippée

 

Le secrétaire général de l'OSCE, Lamberto Zannier, est préoccupé par le règlement du conflit du Haut-Karabakh : "S'agissant du Haut-Karabakh, tout le monde est préoccupé par l'absence de progrès, et la détérioration de la situation sur le terrain, avec déjà 28 personnes tuées cette année. Personnellement, je partage cette préoccupation. Nous continuons d'appuyer les efforts du Groupe de Minsk et ses

 


 

***

 

La République du Haut-Karabakh reconnue

 

Le Conseil législatif du Parlement de la Nouvelle Galles du Sud a adopté une résolution reconnaissant la République du Haut-Karabakh et le droit à l'autodétermination de sa population arménienne, qui a déclaré son indépendance il y a 20 ans de l’oppression azerbaidjanaise, a indiqué

 


 

***

 

Fin du voyage d’Edouard Nalbandian en Amérique du Sud

 

Avant de quitter le Mexique, le ministre des Affaires étrangères arménien, Edouard Nalbandian, a rencontré le Vice-président de la Chambre des députés, Francisco

 


 

***

 

Le blocus de l’Arménie plus opérationnel que jamais

 

"L’alliance des trois Etats Turquie-Azerbaïdjan-Géorgie confirme son désir de renforcer le blocus de l'Arménie," a déclaré le turcologue Hagop Chakarian en précisant toutefois que la position de ces pays sur d'autres questions géopolitiques



 


***

  *

 

 

Extrait de PanArmenian et de News.am