Relations Arménie-Géorgie


 

 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 


La cohabitation géorgienne implique deux politiques régionales distinctes. D’un côté un président de la République pro-occidental plutôt nationaliste teinté d’extrémisme - Mikhaïl Saakachvili, de l’autre un premier ministre pro-russe plutôt modéré teinté d’affairisme- Bidzina Ivanichvili.

 

Le premier a subi un terrible revers, croyant que l’Occident (UE et Etats-Unis,) l’aiderait lors de son assaut contre la république sécessionniste d’Ossétie du Sud. Il a non seulement perdu cette région mais également
l’autre région dissidente : l’Abkhazie, avec en plus quelques territoires géorgiens en moins. Fort heureusement la Turquie et surtout l’Azerbaïdjan étaient là pour le soutenir financièrement en échange d’implantation de voies de transit : - l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan, - le gazoduc Bakou-Tbilissi-Erzeroum, et bientôt le chemin de fer Bakou-Tbilissi-Kars, le tout avec la bénédiction de l’Occident. Cette manne financière est conditionnée par un impératif incontournable : que l’Arménie soit tenue à l’écart des projets régionaux.

 

Avec le départ prochain du président Saakachvili pour raison constitutionnelle, il a fort à parier que le rapprochement amorcé avec Moscou par le gouvernement actuel se poursuivra. Il est clair que la Géorgie n’a rien à attendre de plus de l’Occident, du moins autant que les autres pays du partenariat oriental de l’UE, proportionnellement aux avancées démocratiques. Quant aux deux républiques sécessionnistes, il serait très étonnant que Moscou annule leur reconnaissance et ‘autorise’ Tbilissi à rétablir son autorité sur elles.

 

Mais attention, pratiquer l’ouverture vers Moscou ne signifie ni abandonner ses deux alliés contributeurs ni donner une quelconque autonomie aux diverses minorités, et surtout pas au Djavaghk, lieu de passage des diverses voies de transit, et sur lequel lorgne la Turquie. Autonomie que les Arméniens ne demandent pas, mais seulement qu’on respecte leurs droits comme citoyens et que l’on mette en œuvre les subventions versées par les organisations et/ou l’UE pour moderniser la région.

 

Il est logique que Tbilissi soutienne le principe d’intégrité territoriale, aussi, l’Arménie n’attend pas de miracles ni un changement total de stratégie envers elle, tout au plus une facilitation pour le transit de ses marchandises qui empruntent soit la route par le poste-frontière de Verkhni Lars soit les ports de Batoumi ou de Poti. La remise en activité de la liaison ferroviaire Tbilissi-Soukhoumi (Abkhazie) est en discussion et apporterait un ballon d’oxygène à l’économie arménienne si tant est que Bakou ne mette pas des bâtons dans les roues pour réaliser la jonction avec le tronçon existant Tbilissi-Erevan.

 

C’est en négociant que l’on peut progresser, et en faisant des compromis que l’on peut obtenir quelque chose. Démarche que le dénommé Ilham Aliev n’a toujours pas compris.

 

 

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Traductions –revue de presse

 

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Le président Mikhaïl Saakachvili a déclaré que l’intégration des géorgiens d'origine arménienne doit être effectuée par le biais de la langue géorgienne, et non par des initiatives dangereuses. Ainsi, les enseignants géorgiens de la nouvelle école moderne construite en Akhalkalaki feront tout pour inculquer le géorgien comme langue officielle dans la région.

 

"Pour moi, les écoliers géorgiens et arméniens sont avant tout des Géorgiens. Les Arméniens locaux doivent être intégrés à l'aide de

 


 

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ONU

 

Le 22 Mars 2013, la Commission des droits de l'homme des Nations-Unies a adopté à l'unanimité la résolution sur la «prévention du génocide» initiée par l'Arménie.

 

Le Vice-ministre arménien des Affaires étrangères Achod Hovaguimian a prononcé un discours à la 22ème session de la Commission des droits de l'homme des Nations-Unies le 27 Février dernier. Il a notamment

 


 

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La Turquie face à la «juste colère» d’Ilham Aliev

 

L'Azerbaïdjan attend les explications de la Turquie sur l'ouverture d’une ligne aérienne Erevan-Van, vu que cela ne correspond pas à la position officielle d'Ankara.

 

Le rapport sur l'ouverture de vols directs Erevan-Van a produit sur Bakou une nouvelle crise de nerfs. L'Azerbaïdjan semble croire que

 
Suite
 
 

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Rapport sur la démocratie

 

Le magazine Economist Intelligence Unit a récemment publié son rapport annuel sur l'état de la démocratie dans le monde.

 

Selon le Huffington Post, l’indice de démocratie analyse 165 pays indépendants et deux territoires. Il est basé sur cinq critères
 
 


 

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Azerbaïdjan

 

L'Azerbaïdjan est le seul pays d'Europe de l'Est qui continue d'augmenter le volume des importations d'armes, selon le rapport annuel du Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI). "L'Azerbaïdjan a augmenté de 155% ses importations d'armes entre 2003 et 2012, passant de la 48ème à la 35ème place dans
 
 
 

 

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Grande-Bretagne

 

Une table ronde portant sur "Le 25e anniversaire du Mouvement Karabakh : la lutte pour l'indépendance et la justice» a eu lieu à la Chambre des communes britannique le 25 Mars dernier. L'événement a été organisé par le Groupe parlementaire Grande-Bretagne-Arménie et l'Ambassade arménienne de Grande-Bretagne.

 

La discussion a été présidée par

 


 

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Lituanie-Artsakh

 

Le groupe d'amitié parlementaire Lituanie-Artsakh, créé le 15 mars dernier au Seimas lituanien, entretient des contacts permanents avec Stepanakert. La députée Dalia Kuodyte a indiqué que des projets sont en cours de discussion.

 

Concernant les menaces azéries, Mme Kuodyte a
 
 
 

 

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Le coin des experts

 

"Israël et la Turquie ont encore un long chemin à parcourir avant la restauration des relations bilatérales," a déclaré le directeur de l’Institut des l’Europe de l’Est et de la CEI, Alexander Tsinker.

 

Selon le directeur, la discussion du génocide arménien à la Knesset n'est pas

 


 

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian et de News.am.