Haut-Karabakh : Un conflit qui s’étire



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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

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Cela fait vingt-sept ans que la région autonome du Haut-Karabakh est en conflit avec l’Azerbaïdjan. Face au refus catégorique de Bakou de changer quoi que ce soit à la situation, la guerre est toujours présente avec son lot de victimes civiles et militaires.

L’OSCE qui est en charge d’aider les antagonistes à résoudre le différend est impuissante à trouver une solution acceptable. L’intégrité territoriale et le droit des peuples à s’autodéterminer ne font pas bon ménage. La notion de négociations se limite pour les dirigeants azerbaidjanais à accorder au Haut-Karabakh une très grande autonomie mais dans le cadre des frontières de l’Azerbaïdjan dessinées par les bolchéviks en 1921, et surtout pas question d’une quelconque indépendance.


Comme le potentat local n’arrive pas à imposer son point de vue dans les négociations de paix, il est persuadé qu’en usant de la force il fera plier l’Arménie et récupérera l’Artsakh. Quant à une intervention des pays médiateurs, coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE, il sait pertinemment qu’ils ne lèveront pas le petit doigt, se contentant de remontrances verbales. Les embargos économiques sont réservés au géant russe ; le seul d’ailleurs capable de mettre son grain de sel sans demander l’avis des autres.

Mais par les temps qui courent, le Sud-Caucase est le dernier des soucis du camarade Poutine. La région est sous contrôle. L’économie arménienne, tout comme son armement ou les infrastructures publiques, dépendent en grande partie de Moscou, ou sont tout bonnement propriété de sociétés russes. Cerise sur le gâteau, c’est Moscou qui prête de l’argent pour que l’Arménie lui achète des armes et règle sa facture énergétique ! Quant aux marchés énergétiques de l’Azerbaïdjan, ils se font avec l’aval des Russes, quand ce n’est pas directement avec Moscou. Ilham a beau jouer les fanfarons, quand Vladimir Vladimirovitch l’appelle, il se fait tout petit.

Pour ce qui est de l’Union européenne, elle a déjà fort à faire avec Moscou concernant l’Ukraine et la guerre multi facettes en Syrie qu’elle se contente d’influer les gouvernements par le biais de subventions et d’aides dans le cadre du partenariat de l’Est.

Les Etats-Unis se sont retirés depuis bien longtemps du Sud-Caucase après le loupé de la Géorgie et ne tiennent absolument par à se trouver face à face avec les militaires russes, même par Turquie interposée.

La Turquie empêtrée qu’elle est par ses Affaires internes et son animosité envers les Kurdes, soutient politiquement son allié azéri sur la scène internationale et lui fournit aide et assistance dans son combat contre les Arméniens. Mais il n’est absolument pas question d’attaquer l’Arménie, il y a suffisamment d’Arméniens en Turquie pour se défouler sur eux.



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Traductions – revue de presse

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Exposé du conflit Arménie-Azerbaïdjan

Le 28 Septembre, le ministre des Affaires étrangères arménien, Edouard Nalbandian, a prononcé un discours à l'Institut d’études internationales de l'Université de Stanford, intitulé «Haut-Karabakh: Existe-t-il une Solution Visible". Extraits :

"()… J’ai plusieurs fois souligné que le conflit du Haut-Karabakh ne peut être résolu que si l'Azerbaïdjan se débarrasse de son illusion qu'il peut obtenir des avantages unilatéraux par des moyens militaires. Il a fallu un an pour


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Artsakh

La Mission de l’OSCE a mené une surveillance prévue de la ligne de contact entre le Haut-Karabakh et l'Azerbaïdjan au sud du village de Gulistan dans la région de Chahoumian, à proximité de Goranboy (Azerbaïdjan)

Côté RHK, le suivi a été effectué par Ghenadie Petrica (Moldavie), Simon Tiller (Grande-Bretagne) et un membre du ministère allemand des Affaires étrangères, Klaus Keller.

De l'autre côté de la ligne de contact, c’est


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Azerbaïdjan

«L'Union européenne souhaite un accord de paix global concernant le conflit du Haut-Karabakh,» a déclaré Malena Mård, la Cheffe de la Délégation de l'UE en Azerbaïdjan.

Elle a ajouté que l'accord de paix ne peut être atteint que par la création et la restauration de relations interpersonnelles.

Rappelant que le




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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az et de Trend