Azerbaïdjan : L’entêtement vire à l’aveuglement



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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

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La petite victoire d’avril ayant permit la récupération de quelques centaines d’hectares par l’armée azérie au regard de très nombreuses victimes civiles et militaires, est montée à la tête des dirigeants azerbaidjanais, à commencer par le chef des armées et président de la république, İlham Heydər oğlu Əliyev.

Non seulement le dictateur régional ne respecte pas ses engagements, pris lors des Sommets de Vienne (mai 2016) et de Saint-Pétersbourg (juin 2016), mais son arrogance va jusqu’à narguer les coprésidents du groupe de Minsk, les considérant comme des incapables, pour ne pas dire plus. Et quand ces derniers veulent mettre en œuvre les décisions prises, le potentat leur met des bâtons dans les roues, empêchant même la mission de contrôle de l’OSCE de se rendre sur les premières sous des prétextes fallacieux. 

Comme son grand frère ottoman, le sultan R.T Erdoğan, il se rit des Occidentaux et plus particulièrement des Européens, qui avec leurs valeurs démocratiques tournent sept fois leur langue dans la bouche avant de prononcer un début de commencement de reproche. Lorsqu’on a à faire à des pleutres, pourquoi se priver. Les milliards du clan Aliev calment les rares pays récalcitrants avec de juteux contrats.

Fort de son impunité et sous l’œil atone des pays coprésidents du groupe de Minsk, qui considèrent le conflit du Karabakh comme le dernier de leurs soucis, ou pas loin, le camarade Aliev vient de lancer des exercices militaires de très grandes ampleurs à proximité de la ligne de contact avec le Karabakh. Et pour bien montrer son « je-m’en-foutisme» des accords signés, il réitère ses objectifs militaires dans un discours belliqueux et martial. On est bien loin des trois principes de base des négociations de paix !

Certes on peut toujours avancer que c’est un discours à usage interne, mais la bienveillance des pays médiateurs frise le côté «bisonours» en répétant systématiquement des propos génériques. Mais quand éclate une mimi-guerre, ils redescendent brutalement sur terre tout en restant persuadés que la méthode Coué devrait ramener le va-t-en-guerre azéri à de meilleurs sentiments.

La prochaine rencontre en Décembre à Hambourg des ministres Edouard Nalbandian et Elmar Mammadiarov, en marge de la réunion du Conseil ministériel de l'OSCE, est maintenue.

Même si cela est devenu un dialogue de sourds, c’est toujours mieux que de ne pas se parler du tout.

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Que des discussions entre les sociétés civiles arméniennes et azerbaidjanaises aient lieu, c’est très bien et tout à fait souhaitable. Encore faut-il que les positions de chacun et de chacune s’échangent et se discutent. Mais faire une réunion où l’on entend qu’un seul son de cloche, ne fait pas avancer le problème.

La conférence (Cf. § Azerbaïdjan) qui vient d’avoir lieu à Bakou avec des Arméniens au-dessous de tout soupçon, totalement acquis aux thèses azerbaidjanaises, est un coup de ‘Com’ des dirigeants azéris qui fera certainement plaisir aux Européens angéliques.



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Traductions – revue de presse

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Arménie

Le président Serge Sarkissian a reçu le ministre italien des Affaires étrangères Paolo Gentiloni.

Le Président a indiqué que les relations arméno-italiennes, qui remontent au plus profond des siècles, sont pleines d'un certain nombre d'expressions amicales qui ont servi de base au développement constant des relations interétatiques depuis 


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Artsakh

Conformément à l'accord conclu avec les autorités de la République du Haut-Karabakh, la Mission de l'OSCE a mener un suivi planifié de la ligne de contact entre les forces armées du Haut-Karabakh et celles de l'Azerbaïdjan.

Côté RHK ce sont Khristo Khristov (Bulgarie) et Jiri Aberle (République tchèque), qui ont assuré le suivi à l’Est du village de Talish de la région de Mardakert.

Côté Azéri, le suivi a été 


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Etats-Unis/OSCE

Déclaration de l’​​ambassadeur des États-Unis auprès de l'OSCE, Daniel B. Baer.

«Les États-Unis se félicitent vivement des coprésidents du Groupe de Minsk, du Représentant personnel de la Présidence, ainsi que du Chef du Groupe de planification de haut niveau (GHNP) au Conseil permanent. Nous réitérons notre ferme soutien à leur travail et apprécions


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Azerbaïdjan

«L'Italie envisage de se concentrer sur les conflits gelés pendant sa présidence de l’OSCE en 2018.

Pendant cette période et comme membre non permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies, nous nous concentrerons sur les conflits gelés. L’Italie peut apporter une contribution au règlement pacifique du conflit du Haut-Karabakh.,» a déclaré le ministre Paolo Gentiloni, après ses rencontres avec le président Ilham Aliev et




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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az et de Trend