Karabakh : Le dialogue de sourd continue



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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

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Il devient de moins en moins évident que les parties en conflit arrivent à un début de commencement d’entente, par contre, le risque d’une nouvelle guerre, même à échelle réduite, devient de plus en plus probable, hélas.

Il suffit pour s’en convaincre de lire et/ou d’écouter la prose des dirigeants azerbaidjanais. Le ministre de la Défense azéri,  le colonel général Zakir Hasanov a même prédit une reprise «éventuelle» de la guerre. Leur virulence arrive à un point tel, que même les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE, qui pourtant sont d’une prudence extrême qui frise la frilosité, se sont permis de déclarer dans leur dernier communiqué : «Les coprésidents appellent également les parties à s'abstenir de déclarations incendiaires et d'actions provocatrices.»

Certes le nom de l’Azerbaïdjan n’est pas cité, histoire de ne pas vexer outre mesure le potentat de Bakou. L’ennui, ce que les coprésidents ne veulent toujours pas admettre, c’est que la méthode Coué ne fonctionne pas sur des personnes qui sont aveuglées par leur désir de vengeance et de racisme anti-arménien, quitte pour cela à déformer l’histoire et s’inventer un passé millénaire dans la région.

Ce n’est pas nouveau. Le grand frère ottoman a ouvert la voie depuis longtemps. En s’appropriant le passé de l’empire romain d’Orient, puis celui des royaumes d’Arménie, et enfin des six provinces arméniennes (Vilayets), les dirigeants turcs ont profité que les Occidentaux étaient en guerre, pour chasser et massacrer les populations autochtones, chrétiens de préférence, et effacer lentement toute trace physique de leur présence.

Le despote azéri, après avoir détruit nombre de monuments arméniens, religieux et civils – notamment les milliers de pierre-croix du cimetière médiéval de Djoura au Nakhitchevan, et distribué par l’intermédiaire de sa femme, pardon de la vice-présidente de l’Azerbaïdjan, des cadeaux somptueux à des organisations internationales - histoire de faire taire les consciences, a pris l’habitude d’accuser les Arméniens de commettre les mêmes méfaits sur les monuments azéris. Plutôt que d’aller vérifier sur place ce qu’il en est, les dites organisations se sont contentées d’envoyer les parties dos à dos.

Se contenter de dire - ça c’est bien, ça ce n’est pas bien, il faut que, etc, ne fera certainement pas avancer les négociations de paix. Quand Ilham Aliev se sentira suffisamment fort, il recommencera ses attaques comme en Avril 2016. La question qu’un grand nombre d’experts se pose, n’est pas de savoir si les Azerbaidjanais vont attaquer, mais quand il vont attaquer.



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Traductions – revue de presse

Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de News.az

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Serge Sarkissian à la Conférence sur la sécurité.

Le président arménien Serge Sarkissian a assisté à Munich  à la conférence sur la sécurité, à l'invitation de l'ambassadeur Wolfgang Ischinger, président de la conférence.

«La question du Haut-Karabakh doit être résolue dès que possible, et par des moyens pacifiques. La position de l'Azerbaïdjan concernant le conflit du Karabakh est une violation flagrante de l'esprit d'Helsinki. Cela est particulièrement évident dans la campagne électorale, récemment lancée, » a déclaré 


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Artsakh

«Pour parvenir à de réels progrès dans le règlement du conflit entre l'Azerbaïdjan et le Karabakh, il est nécessaire de rétablir les négociations sur le format complet, avec la participation de la République d'Artsakh à toutes les étapes,» a déclaré le ministre des Affaires étrangères Massis Mayilian.

"La participation à part entière de l'Artsakh aux négociations renforcera l'efficacité du processus de paix. Les autorités de l'Artsakh continuent à plaider en faveur de leur participation égale au processus et sont prêtes à assumer leur part de responsabilité pour le maintien de la stabilité régionale et pour


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Arménie

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Tigran Balayan, a commenté les propos du président azerbaïdjanais Ilham Aliev.

"L'absence de réaction adéquate de la communauté internationale après qu'Ilham Aliev ait exprimé ses revendications territoriales envers l'Arménie, a encouragé le ministre de la Défense Zakir Hasanov à réitérer la menace de l'usage de la force".


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OSCE

La déclaration publiée par le Groupe de Minsk de l'OSCE après la réunion des ministres arméniens et azerbaïdjanais des Affaires étrangères à Cracovie, indique que les ministres des Affaires étrangères ont approuvé en principe le document conceptuel révisé des coprésidents pour la mise en œuvre de l'expansion du Bureau du Représentant personnel. le Président en exercice de l'OSCE en vue de le finaliser le plus rapidement possible. L’Ambassadeur Andrzej Kasprzyk, a répondu aux questions liées à l'élargissement du mandat et à ses fonctions.

Q. Quand pouvons-nous nous attendre à l'achèvement de ce travail et passer à des étapes pratiques?

R. Le principe de l'élargissement du 


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Azerbaïdjan

Le président de l'Azerbaïdjan, Ilham Aliev, a reçu une délégation conduite par le représentant spécial de l'UE pour le Caucase du Sud et la crise en Géorgie, Toivo Klaar.

Le chef de l'Etat a déclaré que la coopération entre l'Azerbaïdjan et l'UE continue à se développer avec succès.

()… Il a souligné que depuis


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Turquie

La Turquie a convoqué samedi le chargé d'Affaires hollandais à Ankara pour exprimer son mécontentement face aux deux projets de loi qui proposent la reconnaissance du génocide des Arméniens en 1915.

Les quatre partis au pouvoir néerlandais ont exprimé leur soutien aux deux propositions du parti conservateur Christian Union, qui doivent être débattues au parlement dans les semaines à venir. L'une qualifie le massacre de 1,5 millions d’arméniens en tant que génocide et la seconde





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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de News.az