Ilham Aliev vise aveuglement un Karabakh sans Arméniens.

 


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

 

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Le dictateur azéri regrette amèrement de n’avoir
pas pu réitérer l’opération de «nettoyage ethnique» au Haut-Karabakh à l’instar de ses prédécesseurs au Nakhitchevan. Il essaie désespérément de rattraper son erreur.

 

Comme a dit le pantin articulé d’Ilham Aliev, Hikmet Hajiev: «Enough is enough», parlant des négociations de paix qui trainaient en longueur ; les dirigeants arméniens ont la même réflexion mais elle concerne les engagements non respectés de l’Azerbaïdjan.

 

Ce qui est moins compréhensible, c’est la réaction ‘soft’ des coprésidents – des paroles, pas d’actes, sauf si lesdits coprésidents apprécient que Bakou se paie ouvertement leur tête ; business mis à part, bien sûr. Si Poutine avait fait le dixième de ce que fait Aliev, il y a longtemps que les Occidentaux lui seraient tombés sur le poil et que les sanctions pleuvraient. Deux poids, deux mesures.

 

Car ce n’est pas la première fois, et certainement pas la dernière, que le dictateur azéri faillit à sa parole. Il en est ainsi depuis qu’il a hérité du siège de son papa et que les pétrodollars lui ont monté à la tête.

 

Combien de morts faut-il pour que les pays dits civilisés décident d’intervenir autrement que par des propos génériques et lénifiants et se contentant de prendre pour argent comptant les engagements du va-t-en guerre azéri ?

 

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Mort d’un citoyen au-dessous de tout soupçon

 

Aux élections législatives turques de juin 2015, trois arméniens ont été élus à l’Assemblée nationale sur trois listes différentes :

-      Garabet (Garo) Paylan, sur la liste Parti démocratique du peuple (HDP), parti pro-kurde ;

-      Selina Özuzun Doğan sur la liste Parti populaire républicain (CHP), parti laïc social-démocrate fondé par Atatürk ;

-      Markar Essayan sur la liste Parti Justice et Développement (AKP), parti islamiste et conservateur.

 

Autant la diaspora arménienne connait le premier par ses prises de positions concernant le problème arménien, jusqu’à aller mettre sa vie en danger, autant les deux derniers sont d’une discrétion exemplaire sur leurs activités pro-arméniennes.

 

Toutefois, le cas du dernier mérite notre attention.

 


Monsieur Markar Essayan, arménien apostolique, fer de lance de sa communauté, décédé il y a quelques jours, était membre du parti islamiste AKP – instrument du sultan Erdoğan, membre également de son Conseil exécutif (MKYK). En bon soldat, lors de la session d’hiver 2016 de l’APCE, il avait voté avec la délégation turque le retrait des forces arméniennes de l’Artsakh et la restitution de tous les territoires à l’Azerbaïdjan. Bizarre pour quelqu’un qui se vantait d’être un arménien fervent, un chrétien pratiquant, ex-collaborateur du journal Agos dirigé par feu Hrant Dink, vote toutes les lois anti-minorités, anti-arméniennes comprises.

 


Erdogan reconnait les siens et sait leur rendre hommage, même s'ils sont décédés.

 

Toutefois, quand on soulève le couvercle de son CV familiale, on se rend compte que ‘les chiens ne font pas des chats’.

 

Son grand-père, Vahé Ihssan (changé en Essayan par sa descendance), a eu un rôle plus qu’exécrable durant le génocide de 1915. Il est d’abord membre de la section politique de la police secrète turque, avant d’être nommé à la censure. Voyant le vent tourner, il quitte ses employeurs de la Sublime Porte pour se rapprocher du mouvement national de Mustapha Kemal, continuant son activité principale : fournir aux autorités turques des listes de révolutionnaires et de d’intellectuels arméniens.

 

C’est Archavir Chiraguian (justicier Dachnag), membre de la section d’exécution au Djagadamard, qui met fin aux agissements du traitre Vahé Ihssan en mars 1920. (*)

 

 

 

(*) Pour plus de détails, vous pouvez vous reporter au livre de Jacques Derogy OPERATION NEMESIS - Les vengeurs arméniens (ed. Fayard).

 

 

 

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Traductions – revue de presse

 

Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de Hurriyet


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Arménie

 


«L'Arménie était et reste prête pour un règlement pacifique du conflit du Haut-Karabakh. Comme l’a indiqué le Premier ministre Pachinian le conflit du Karabakh n'a pas de solution diplomatique à ce stade vu que l'Azerbaïdjan affirme qu’il n'est prêt pour rien d'autre que la capitulation du Karabakh et le retrait total des forces arméniennes,

 

Le Premier ministre a également exprimé sa volonté de rencontrer le président azerbaïdjanais à Moscou. L'Arménie apprécie hautement les efforts de médiation des pays coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE, en particulier 


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Turquie

 


«La Turquie n'hésitera pas à envoyer des soldats et à fournir un soutien militaire à l'Azerbaïdjan si une telle demande est faite par Bakou. Le groupe de Minsk de l'OSCE - formé pour arbitrer le conflit et dirigé par la France, la Russie et les États-Unis, essaie de maintenir le statu quo et soutient l'Arménie, politiquement et militairement,» a déclaré le vice-président 

 

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Russie

 


«Le nombre de morts depuis le début des hostilités dans la zone de conflit du Haut-Karabakh approche les 5.000 des deux côtés," a déclaré le président Vladimir Poutine.

 

«Personne n'est plus intéressé par la résolution du conflit au Karabakh que la Russie. Nous avons proposé une variété d'options pour régler la crise du Karabakh, il semblait à un moment donné que nous trouverions une solution, malheureusement, cela ne s'est pas produit.  Je m’entretiens avec


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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de Hurriyet