From Bakou with love : Ermənilər, sizdən zəhləm gedir.

 


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

 

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Le clan Aliev est à la fête, c’est le premier anniversaire de sa victoire sur les Arméniens. C’est là où l’on voit ses vrais amis qui se réjouissent avec lui. Ainsi, on retrouve le premier cercle ayant participé à la guerre de 44 jours : la Turquie bien évidemment, les djihadistes syriens, le Pakistan, Israël ; puis viennent, la Biélorussie, mais également quelques pays musulmans d’Asie centrale et même … la Bosnie-Herzégovine.

 

C’est le moment choisi par Bakou pour proposer à l’Arménie de faire la paix et signer un accord en bonne et due forme en ce sens. Quelle magnanimité ! Quelle générosité ! Et joignant le geste à la parole, les soldats azéris ont à leur manière fêté l’anniversaire en tirant sur des ouvriers arméniens travaillant sur des canalisations d’eau, tuant une personne et blessant trois autres. Chassez le naturel, il revient au galop.

 

Il va de soi pour le dictateur Aliev chaque partie garde ses acquis. Pour lui, ce sont tous les territoires conquis depuis la guerre, y compris ceux en Arménie, auxquels il faut ajouter ce qu’il reste du Haut-Karabakh – qui pour Bakou fait partie de l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan ; un territoire qui lui reviendra en novembre 2025, au terme du mandat de 5 ans des soldats de la paix russes.

 

Quid de nos médiateurs ?

 

Du nouveau dans la politique étrangère de la France. Un nouveau représentant dans la coprésidence du groupe de Minsk de l’OSCE et un nouvel ambassadeur en Arménie.

 

Si le nouveau médiateur, Brice Roquefeuil, a une vague idée du conflit arméno-azerbaidjanais de par son parcours, sa collègue ambassadrice de France en Arménie, Anne Louyot, semble pleine de bonne volonté. Mais comme tout diplomate en poste, en bon soldat ils sont tenus de mettre en œuvre les décisions de leur gouvernement et plus précisément celles du chef de l’Etat. Pas question de donner un avis personnel et encore moins de prendre position. Toujours rester dans un flou artistique et sortir des généralités, mais ne vexer personne, et surtout pas Bakou. En résumé, changement sur la forme mais pas sur le fond.

 

On est bien loin d’un John Evans qui au grand dam de Washington avait déclaré que les massacres de masses d’Arméniens en 1915 étaient bel et bien un génocide. Quand on voit comment le président Macron tance et este en justice les élus français qui osent signer des Chartes d’Amitié avec des communes d’Artsakh (Haut-Karabakh), aller contre ses décisions signifie saborder sa carrière. Par contre donner 400.000 euros à l’Azerbaïdjan pour « nettoyer » les territoires fraichement conquis, ne gêne absolument pas le locataire de l’Elysées. Choyer l’auteur de la guerre meurtrière contre les Arméniens est sans doute sa vision de l’équité.

 

Les Arméniens attendent un peu plus du coprésident français que des phrases mielleuses et des caresses dans le dos. Les élections présidentielles françaises approchent et les voix de la communauté arménienne ne sont pas à négliger.

 

La coprésidence américaine, selon son habitude, se contente de sortir des communiqués généralistes de bon usage, en envoyant les belligérants dos à dos. Par exemple le dernier : « Nous exhortons l'Arménie et l'Azerbaïdjan à intensifier leur engagement, y compris à travers les coprésidents du groupe de Minsk, pour résoudre toutes les questions en suspens liées ou résultant du conflit du Haut-Karabakh ». Ponce Pilate n’aurait pas dit mieux.

 

L’intervention de Moscou à travers ses casques bleus a certes évité l’anéantissement des Arméniens du Karabakh, toutefois, un an après il serait souhaitable qu’il s’immisce un peu plus dans la résolution des problèmes en suspens. Comme fournir les cartes d’état-major de l’armée russe de la région, datant de l’Union soviétique, ce qui faciliterait grandement la démarcation et la délimitation de la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Beaucoup plus efficace que d’envoyer des géographes et des géomètres de l’Union européenne.

 

Bien qu'inculte sur l’histoire de ses ancêtres et plus encore de l’histoire du monde, le potentat azéri a tout de même retenu le vieil adage romain : « Si vis pacem, para bellum. »

 

 

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Traductions – revue de presse

 

Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de APA


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Arménie

 


« Pour le moment, il n'y a pas d'accord pour tenir une réunion trilatérale le 9 novembre. Comme l'a déclaré le ministre des Affaires étrangères Ararat Mirzoyan lors de la précédente session de questions-réponses au Parlement, il existe de nombreuses idées et propositions.

 

Nous avons généralement dit que nous n'étions pas contre les réunions, mais le contexte de ces réunions, le symbolisme de ces réunions, le résultat potentiel attendu de ces déclarations est

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France

 


« Le conseiller principal aux Affaires étrangères, Brice Roquefeuil, a été nommé nouveau coprésident français du Groupe de Minsk de l'OSCE, »
indique le communiqué du gouvernement français. L'ancien coprésident Stéphane Visconti a été rappelé pour d'autres fonctions.

 

Brice Roquefeuil a également été nommé ambassadeur du Partenariat oriental de l'Union européenne et de la mer Noire. Le diplomate a auparavant été 

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Union européenne

 

APCE


Kimmo Kiljunen
(Finlande, SOC) et Boriana Åberg (Suède, PPE/DC), co-rapporteurs de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) pour le suivi des obligations et engagements de l'Arménie, ont effectué une visite d'information dans le pays du 3 au 5 novembre 2021.

 

Les discussions ont porté principalement sur la réforme électorale, les relations entre les institutions constitutionnelles, l'indépendance de la justice, la situation des médias, ainsi que  

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Russie

 


« La Russie ne revendique pas le monopole des communications avec l'Arménie et l'Azerbaïdjan, bien que nous ayons des liens d'amitié de longue date et étroits et un partenariat à grande échelle tous azimuts avec ces pays et peuples. Nous défendons une utilisation efficace du potentiel actuel de la communauté internationale avec une prise en compte adéquate des nouvelles réalités régionales, »
a déclaré 

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États-Unis

 


Erika Olson
, nouvellement nommée sous-secrétaire adjointe au Bureau des Affaires européennes et eurasiennes du Département d'État américain, s’est rendue en Arménie, en Azerbaïdjan et en Géorgie pour promouvoir la coopération régionale et discuter de questions bilatérales.

 

Pendant son séjour à Erevan, elle a participé à la réunion régionale des chefs de mission, avec  

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Turquie-Azerbaïdjan

 


"
Maintenant, nous sommes dans une situation de post-conflit où nous avons fait plusieurs propositions à l'Arménie pour commencer à travailler sur un accord de paix. Nous ne voulons pas parler de guerre, nous voulons parler de paix, nous voulons parler d'avenir ", a déclaré le président Ilham Aliev.

 

« Malheureusement, cette proposition n'a toujours pas de réponse. Dans le même temps, nous avons proposé de commencer à travailler sur  

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de APA