Le groupe de Minsk de l’OSCE … palabre

 


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

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Fidèle à lui-même, le groupe de Minsk de l’OSCE, chargé de résoudre le conflit du Haut-Karabakh, discute, mais de manière anecdotique, au point qu’on se demande à l’instar du président Aliev, s’il sert encore à quelque chose. Les coprésidents de ce groupe - que sont les États-Unis, la Russie et la France, se téléphonent en permanence surtout ces jours-ci. Essaient-ils d’apporter une solution au conflit ? Oui, mais pas à celui qui dure depuis 30 ans.

 

La seconde guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui a fait des milliers de morts et de blessés, n’intéresse pas ces messieurs. Par contre, craindre que Moscou envahisse le Donbass, voire le pays tout entier, est nettement plus urgent et bien sûr, plus important. Après le fiasco de l’Afghanistan, Joe Biden a décidé de redorer son blason de politique extérieure en s’en prenant au camarade Poutine.

 

Envoyer, directement ou indirectement, des missiles antiaériens et antichars en Ukraine, ne peut qu’envenimer la situation en jetant de l’huile sur le feu. Il oublie volontairement le comportement de Washington quand Moscou a installé des missiles à Cuba en 1962. L’épouvantail russe fonctionne à 100% auprès de certains pays européens. Toujours est-il que les États-Unis, eux, à 8000 km de là, n’ont rien à craindre de la Russie, et si sanctions il y a, c’est essentiellement l’Europe qui va trinquer.

 

Le conflit du Haut-Karabakh, car il n’est toujours pas terminé au grand dam d’Aliev, reste la cinquième roue de la charrette dans les échanges Biden-Poutine-Macron ou Blinken-Lavrov-Le Drian. Quant aux médiateurs, soi-disant sur le terrain, à savoir le trinôme Schofer-Khovaev- Roquefeuil, on entend parler d’eux soit par un communiqué générique de pure forme, soit au détour d’une rencontre internationale. Il faut espérer qu’ils ne sont pas payés au résultat !

 

Le grignotage territorial de l’Arménie ayant ses limites, le dictateur azéri s’en prend à ce qu’il n’est pas toujours visible et surtout loin des regards indiscrets : Les monuments arméniens dans les territoires nouvellement conquis. Quand il ne peut pas purement et simplement les détruire et araser le terrain, il les dénature en effaçant les inscriptions pour en attribuer leur construction à des « ancêtres azerbaïdjanais ». Dans ce domaine-là aussi, Erdoğan reste d’excellents conseils sur comment se comporter avec l’histoire arménienne.

 

C’est là, en principe, qu’est censée intervenir l’UNESCO. Mais voilà, il ne faut pas être pressé. Les Arméniens se souviennent encore de son inaction éclatante lors qu’il s’est agi d’aller constater sur place la totale destruction en 2005 des milliers de Khatchkars (Pierre-croix) du cimetière médiéval arménien de Djoulfa au Nakhitchevan. Et surtout pas de vagues avec la généreuse donatrice Alieva Aliev, épouse du potentat azerbaïdjanais.

 

 

 

PS : A lire « Erdoğan cherche une "solution rapide" avec des ouvertures vers Israël et l'Arménie » par Aykan Erdemir

 

 

 

 

 

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Traductions – revue de presse

 

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Arménie

 


Le Premier ministre Nigol Pachinian a reçu le représentant spécial de l'UE pour le Caucase du Sud et la crise en Géorgie Toivo Klaar. Le chef de la délégation de l'Union européenne en Arménie, l'ambassadrice Andrea Victorin, était également présente à la réunion.

 

Le Premier ministre a mis en avant le développement continu des relations Arménie-UE et les efforts conjoints dans cette direction. Il a souligné que l'agenda des réformes démocratiques continue de figurer parmi les priorités du gouvernement arménien, ajoutant que  

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Artsakh

 


Le ministère des Affaires étrangères de l'Artsakh (Haut-Karabakh), a condamné l'intention de l'Azerbaïdjan de s'approprier le patrimoine culturel arménien. Communiqué :

 

« Nous condamnons fermement la décision des autorités azerbaïdjanaises de créer une commission spéciale chargée, selon des déclarations de responsables, de détruire les traces de l'identité arménienne des monuments culturels et religieux situés dans les territoires de l'Artsakh occupés par l'Azerbaïdjan. Cela constitue une autre preuve convaincante du fait que  

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Russie

 


Lors des entretiens à Moscou, le président Vladimir Poutine et le président Emmanuel Macron ont réaffirmé le rôle des coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE.

 

« Lors de l'examen de la situation autour du Haut-Karabakh, les parties ont noté le rôle positif des casques bleus russes, qui assurent le respect du cessez-le-feu et aident à établir  

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OTSC

 


Le secrétaire général de l'Organisation du Traité de sécurité collective, Stanislav Zas, a parlé des perspectives d'établissement de la paix dans le Caucase du Sud entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan.

 

« Après la signature de la déclaration trilatérale des dirigeants arménien, russe et azerbaïdjanais le 9 novembre 2020 et le déploiement de casques bleus russes au Karabakh, la situation s'est stabilisée, l'effusion de sang 

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Etats-Unis

 


Le secrétaire d'État américain Antony J. Blinken s'est entretenu avec le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavuşoğlu, rapporte le Département d'État.

 

Le secrétaire Blinken et le ministre Cavuşoğlu ont discuté des moyens de renforcer la coordination et l'unité de l'OTAN. Ils ont examiné les possibilités de  

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Turquie-Azerbaïdjan

 


Déclaration du ministre de la Culture Anar Karimov à Ganja

 

"Un groupe de travail composé de spécialistes qui connaissent l'histoire et l'architecture albanaises a été mis en place pour supprimer les soi-disant traces écrites par les Arméniens sur les édifices religieux albanais.

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Azernews, de Hurriyet, et de Ahval