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Commentaires
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Au
même titre que la nature a horreur du vide, Erdoğan a horreur que l’étranger proche
ne soit pas à botte.
Ainsi,
depuis 1974, 30.000 militaires turcs occupent militairement 37% d’un pays
membre de l’Union européenne : Chypre. Et comme cela ne suffisait pas,
Ankara a instauré un Etat, reconnu de lui seul : la République Turque de
Chypre Nord. Pas plus l’UE que l’ONU n’a réussi à instaurer la paix. Erdoğan ne
veut rien entendre, il a gros à perdre sur le plan énergétique gazier. Sans
oublier évidemment son vieux contentieux avec la Grèce.
Vingt
ans plus tard, profitant du conflit du Haut-Karabakh, la Turquie s’apprêtait à
envahir l’Arménie avec plusieurs divisions, soi-disant pour aider le petit
frère azerbaidjanais à mater ces ‘Arméniens’ rétifs. Fort heureusement, les
Etats-Unis par OTAN interposée ont réussi à l’en dissuader, ne voulant surtout
pas voir la Russie - quatre bases en Géorgie et une en Arménie, entrer dans la
danse avec le risque d’une troisième guerre mondiale. A défaut, Ankara a
instauré avec un malin plaisir, le blocus de l’Arménie. Encore plus qu’avec la
Grèce, son contentieux avec les Arméniens du monde entier est vivace.
Vingt
ans après, avec le début du ‘printemps arabe’ de Syrie, les Djihadistes se sont
installés dans la région, pour créer l’Etat islamique d'Irak et du Levant et le
terrorisme islamique. Vu que les Kurdes se défendaient pour leur survie aussi
bien en Irak qu’en Syrie, et craignant que la contagion ne gagne la Sublime
Porte, le sultan ottoman a mis sur le dos des Kurdes les attentats perpétrés
sur son sol, et s’est engagé dans un combat acharné les assimilant au PKK et à
l’YPG, malgré que ces derniers se sont montrés de fidèles alliés de la
coalition.
On
notera au passage que l’Union européenne, bon enfant suivant son habitude, a
avalé tout cru les propos d’Erdoğan taxant les combattants Kurdes de
terroristes et fermant honteusement les yeux sur la porosité de la frontière
turque portant sur les divers trafics. C’est fou comme Bruxelles peut se
déculotter devant ce dictocrate, et continuer à lui verser des milliards en vue
d’une future adhésion.
Grâce
à Donald (pas le canard, l’autre) le maitre de la Turquie a pu réitérer l’opération
Attila de son prédécesseur Bülent Ecevit, et envahir la Syrie après le retrait
des GI’s. Non content d’occuper 10% du territoire syrien et d’en chasser les
Kurdes, il menace de frapper les forces de Bachar Al-Assad, voire les
poursuivre jusqu’à Damas, si les positions de la Turquie dans la région
d’Idlib, la dernière poche de la rébellion syrienne soutenue par la Turquie,
sont à nouveau attaquées.
Un
peu fort de café … turc, non ?
En
fait qu’a-t-il à craindre ? Qui va l’en empêcher ? Les
Européens ? Certainement pas, ce n’est ni la France ni la Grande-Bretagne
qui vont envoyer des troupes, quant aux autres membres de l’UE, ils sont tout
juste bons à discutailler et à se blottir sous le parapluie du ‘mort cérébral’.
Les Etats-Unis ? Il ne faut pas compter sur eux, les élections approchent.
Reste la Russie, mais là encore, si Erdoğan ne marche pas sur les plates-bandes
de Poutine, le tsar new-look lui fichera la paix. De plus faire un pied-de-nez aux
Etats-Unis par Turquie interposée n’est pas pour lui déplaire.
Restait
le dernier côté à conquérir : l’Ouest. C’est chose faite depuis quelques
mois. Un accord maritime a été signé entre la Turquie et le gouvernement
d’union nationale (GNA) libyen de Fayez Al Sarraj qui donne à Ankara l’accès à
des zones économiques revendiquées par la Grèce et par Chypre, et en
particulier l’exploitation des gisements de gaz naturel. De plus Ankara a
envoyé plusieurs centaines de combattants en plus des instructeurs militaires
turcs et l’installation d’un système de défense aérienne et de brouillage sur
l’aéroport de Mitiga.
Parmi
les pays limitrophes, seules la Bulgarie et la Géorgie échappent aux appétits
d’Ankara. La première parce que le nouveau gazoduc turkish stream la traversera
pour arroser l’Europe. La seconde parce que c’est le couloir énergétique et
ferroviaire, en provenance de Bakou. Donc pas touche.
L’expansionnisme
de la Turquie est à 360°. A défaut du ‘zéro problème avec les voisins’ cher à
l’ex-premier ministre Ahmet Davutoğlu, la pieuvre turque étale ses tentacules.
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Arménie
Initiée par la partie arménienne, le
Premier ministre Nigol Pachinian a
eu une conversation téléphonique avec le président du Conseil européen, Charles Michel.
Les interlocuteurs ont discuté des
questions concernant les relations entre l'Arménie et l'UE. Ils se sont déclarés
disposés à développer davantage la coopération Arménie-UE, et notamment
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Union
européenne
Le 12 février 2020, les Pays-Bas ont
notifié au secrétariat général du Conseil européen et au Conseil de l'UE
l'achèvement de ses procédures internes nécessaires à la ratification de l'accord de partenariat global et renforcé entre
l'Arménie et l'UE.
Ils ont ainsi rejoint les vingt États
membres de l'UE - Estonie, Lettonie, Lituanie, Bulgarie, Pologne, Luxembourg,
Danemark, Malte, Roumanie, Royaume-Uni, Hongrie, Slovaquie, République tchèque,
Chypre, Allemagne, Irlande, Croatie, Suède,
et Slovénie – ayant informé le secrétariat de l'UE.
On notera que la Belgique et la France
ont également achevé les procédures internes nécessaires à la ratification de
l'accord, mais n'ont pas encore informé le dit secrétariat.
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OSCE
«Les coprésidents du Groupe de Minsk ont rencontré les ministres des
Affaires étrangères d'Arménie et d'Azerbaïdjan à Genève du 28 au 30 janvier. Les États-Unis restent fermement attachés à un
règlement pacifique du conflit du Haut-Karabakh»,
a twitté la mission américaine auprès de
l'OSCE
(…)
La mission de l'OSCE a effectué le
jeudi 6 février un suivi prévu du
cessez-le-feu sur la ligne de contact entre l'Artsakh (Haut-Karabakh) et
l'Azerbaïdjan.
À partir des postes de l'Armée de
défense d'Artsakh, le suivi a été assuré à l'Est de Taliche (région de
Mardakert), par Ognjen Jovic (Bosnie-Herzégovine), Ghenadie Petrica (Moldavie),
et Simon Tiller (Grande-Bretagne).
Côté Azerbaïdjan, la mission était
conduite par l'Ambassadeur Andrzej Kasprzyk, Mihail Olaru (Moldavie) et Martin
Schuster (Allemagne) dans le district de Terter.
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Turquie
«Les chasseurs F-16 de l'armée de l'air
turque, soutenus par l'artillerie, ont attaqué 40 cibles du président syrien
Bachar al-Assad à Idlib en réponse au bombardement des troupes turques, qui ont
fait plusieurs morts,» a déclaré le
président Recep Tayyip Erdogan aux
journalistes à Ankara avant de s'envoler pour l'Ukraine.
Selon lui, à la suite des tirs,
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Azerbaïdjan
Le ministère des Affaires étrangères de l'Azerbaïdjan a publié une
déclaration sur la réunion des ministres des Affaires étrangères de
l'Azerbaïdjan et de l'Arménie à Genève.
«La
réunion du ministre des Affaires étrangères de l'Azerbaïdjan Elmar Mammadyarov
et du ministre des Affaires étrangères de l'Arménie Zohrab Mnatsakanian avec la
participation des coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE et du représentant
personnel du président en exercice de l'OSCE s'est tenue
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de News.az