Ilham Aliev réélu



 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

"A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire" – (Corneille –Le Cid II,2)

 

De la gloire, Aliev s’en fiche royalement. Toutefois, il n’a pas réussi son pari : Obtenir au moins 90% des suffrages. Il va falloir qu’il se contente d’un ‘modeste’ 84,7%. Cela n’en reste pas moins une victoire à la soviétique. D’autant que les grandes puissances et notamment celles qui ont des intérêts dans la région s’en sont totalement désintéressées.

 

Moscou a choisi de maintenir Ilham Aliev en place malgré tous ses défauts ayant préalablement verrouillé le côté énergétique par un certain nombre de contrats ;

L’Union européenne est bien contente de


s’approvisionner pour ses besoins énergétiques auprès de Bakou pour contrebalancer le gaz russe, sans compter les millions que le clan Aliev investit ou plus simplement qu’il distribue ;

Et pour les Etats-Unis, Bakou un relais important pour son transit aérien avec les forces militaires stationnées en Afghanistan, auquel il faut ajouter la possibilité qu’il devienne une base stratégique si la situation au Moyen-Orient le nécessitait. En attendant, Washington se contente d’une espionite aigüe des belligérants pour satisfaire sa paranoïa sécuritaire.

 

Quant à ceux qui croyaient que les discours enflammés du potentat azéri étaient avant tout pré-électoraux – Cf. l’inauguration du complexe mémorial du génocide – en sont pour leurs frais ; Celui prononcé le 19 octobre devant le parlement azéri n’a rien perdu de sa hargne, ni de sa rancœur envers l’Arménie.

 

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Suite à l’abandon de la mission d’observation de l’OSCE à la ligne de contact, le texte officiel émanant de l’Organisation concernant le conflit du Haut-Karabakh reste un pur chef d’œuvre de diplomatie. Que l’incident soit mineur, majeur, grave ou pas grave il n’y a jamais de coupables, ou plus exactement tout le monde est coupable. L’excès de diplomatie frise la complaisance.

 

On comprend pourquoi Aliev se sent les coudées franches pour se défouler sur la frontière avec l’Arménie ou sur la ligne de contact avec la RHK. Non seulement il n’est pas admonesté, mais de surcroit on lui vend des armes en grandes quantités.

 

Toutefois, il connaît parfaitement les limites à ne pas franchir : Ne pas utiliser d’armes de destructions massives : nucléaires, chimiques ou biologiques. Cela lui laisse quand même un très grand choix.

 

Ni l’UE, ni les Etats-Unis, ni l’OTAN ne bougeront pas le petit doigt en cas d’une reprise de la guerre par l’Azerbaïdjan, hormis déclarer que ce n’est pas bien et non conforme aux règles internationales. La question qu’il faut plutôt se poser : A partir de combien de morts le camarade Poutine sifflera-t-il la fin des hostilités ?

 

 

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Traductions –revue de presse

 

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Extraits du discours du président Ilham Aliev au lendemain de sa réélection

 

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La priorité de notre politique étrangère est naturellement la résolution du conflit du Haut-Karabakh entre l’Arménie et l'Azerbaïdjan. Malheureusement, le conflit n’est toujours pas résolu. La raison principale est la politique à deux faces : la position non constructive de l'Arménie et, malheureusement, l'indifférence de la communauté internationale et des parties qui traitent directement cette question. Les normes du droit international ont été brutalement violées pendant plus de 20 ans. Les quatre résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU ne sont pas remplies. L'occupant d'un pays n'est pas soumis à pression. Dans ces conditions,

 
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Discuter oui, se faire critiquer non

 



"Des pourparlers intensifs sur le conflit du Haut -Karabakh sont inexistants ; toutefois certaines rencontres se font. L’Azerbaïdjan a la volonté d'être constructif, mais selon nos estimations, le côté opposé n’est pas animé du même désir. Certes des réunions peuvent être tenues au plus haut niveau, mais les tenir juste pour le plaisir de se réunir n'a pas de sens," a déclaré

 


 

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De nouveaux candidats pour la liste noire azérie !

 



L’ambassade de Hongrie en Azerbaïdjan étudie les rapports d’'un groupe d’étudiants hongrois qui s'est rendu en Arménie, puis au Haut-Karabakh sous la direction de leur professeur d’études arméniennes, Balint Kovacs.

 

Les étudiants hongrois ont

 
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OSCE





La surveillance par la mission de l'OSCE de la ligne de contact entre les forces armées du Haut-Karabakh et l'Azerbaïdjan prévue dans la région Hadrout, a été suspendue le jeudi 17 octobre en raison de rafales de mitraillette en provenance de l’Azerbaïdjan vers les positions de l’armée de défense de la RHK. Les coups de feu ont été enregistrés par
 

 
 

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Relations Arménie-OTAN

 



"L'OTAN espère un règlement rapide du conflit du Haut-Karabakh. Bien que non impliquée dans le règlement du conflit du Karabakh, l’OTAN soutient les efforts de médiation du Groupe de Minsk de l'OSCE," a déclaré le Représentant spécial du Secrétaire général de l'OTAN pour le Caucase et l'Asie centrale, James Appathurai.

 

Il a réitéré la position de l'Organisation, qui

 


 

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La Suisse et les protocoles Arménie-Turquie

 



Le conseiller fédéral Didier Burkhalter a rencontré le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoğlu. La Suisse va renforcer et consolider les relations déjà intenses entre les deux pays afin de faire de la Turquie, qui est une puissance émergente membre du G20, un partenaire stratégique.

 

"Ankara va travailler à améliorer les relations avec l'Arménie. Nous essayons de
 


 

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Adhésion UE-Turquie

 



La Commission européenne a publié le rapport d'étape annuel sur la candidature de la Turquie à l’Union européenne. Selon le turcologue Vahram Ter-Mateossian, le rapport est globalement positif envers la Turquie. Ce qui laisse la partie arménienne pensive.

 

Si, avant 2009, la Commission européenne accusait la Turquie de
 

 
 

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian et de Today.az