Le Groupe de Minsk de l’OSCE (suite)


 

 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

Tous les intervenants ou les observateurs insistent pour une reprise du dialogue arméno-azéri espérant ainsi faire progresser le processus de négociation de paix sur le conflit du Karabakh. Sur le principe tout le monde ne peut être que d’accord, y compris les principaux intéressés, mais là où le bât blesse c’est sur ce qu’il convient de faire.

 

Mais avant même de voir comment y parvenir, il faut au préalable se mettre d’accord sur les mots utilisés et plus précisément sur la signification des mots. Je prendrais comme exemple deux des principes de base  - le troisième, usage de la force ou menace d’usage de la force, étant purement et simplement

rejeté par le côté azéri, si non à quoi cela servirait-il de payer des mercenaires snippers ?

 

1 – Le droit à l’autodétermination des peuples : Pour Aliev and Co cela signifie passer d’une autonomie classique à une ‘très grande’ autonomie. Et le potentat de donner comme exemple le cas de la région de Bolzano, à cheval entre l’Italie et l’Autriche, mais relevant de l’Italie pour les fonctions régaliennes. A noter que Bakou est d’accord d’appliquer ce principe une fois que les 1.000.000 de réfugiés azéris auront regagné leurs foyers et se seront ‘mélangé’ aux 155.000 Arméniens ! Et les médiateurs d’avancer que le statut définitif du Haut-Karabakh sera déterminé à ce moment, estimé par Bakou d’ici une douzaine d’année. Et pourquoi pas dans 20 ans, ou 30 ans histoire de flatter encore plus l’égo d’Ilham ?

 

2 – L’intégrité territoriale : Pour l’illuminé de la Caspienne cela signifie le territoire de la RSS d’Azerbaïdjan, celui octroyé arbitrairement par Staline dans les années 20 après le dépeçage en règle de la République d’Arménie – un morceau aux Azéris, un autre aux Géorgiens et le plus gros aux Turcs.  Pour Erevan l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan se situe au moment de l’éclatement de l’URSS, c'est-à-dire amputée de la région autonome du Haut-Karabakh, vu que "l’Oblast autonome du Nagorny-Karabakh" avait demandé en 1988 à Moscou, alors siège de l’URSS, son rattachement à l’Arménie conformément aux lois en vigueur. Les sept districts entourant le Haut-Karabakh étant considéré par l’Arménie comme une zone tampon servant de zone de sécurité contre les agressions permanentes de l’ennemi.

 

A noter toutefois que 25 ans plus tard la situation a fortement évolué, avec l’éclatement de l’URSS, l’indépendance des RSS, la guerre arméno-azérie,  que l’Artsakh s’est autodéterminé et autoproclamé république indépendante. Ajoutons également que des sept districts entourant le Haut-Karabakh, certains ne retourneront probablement jamais sous administration azérie.

 

Donc quelle est la marge de manœuvre des médiateurs internationaux ?

 

Tout dépend avant tout des deux antagonistes. Comme il est quasiment certain qu’Aliev ne lâchera rien concernant le devenir du Haut-Karabakh, on ne voit pas pourquoi Sarkissian validerait un retrait partiel des troupes arméniennes de la zone tampon, un compromis ne peut pas être unilatéral. Partant de là, un constat d’échec sera de nouveau établi, un communiqué inodore et insipide verra le jour en envoyant les antagonistes dos à dos, et les médiateurs s’efforceront de maintenir le statu quo, c'est-à-dire éviter que les hostilités reprennent sur une grande échelle. En clair, Bakou continuera de violer l’accord du cessez-le-feu et l’Arménie ripostera mollement pour éviter l’escalade et répondre à la provocation.

 

Les seuls qui continueront à tirer les marrons du feu ce sont les grandes puissances à travers leur miroir aux alouettes et le juteux commerce des armes.

 

 

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Traductions – revue de presse

 

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Le Groupe de Minsk de l'OSCE

 



Le ministre arménien des Affaires Etrangères Edouard Nalbandian a rencontré les coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE - Igor Popov, Jacques Faure, James Warlick ainsi que le Représentant personnel du Président de l'OSCE en exercice, Andrzej Kasprzyk.

 

La discussion a porté sur les possibles moyens de faire avancer le processus de règlement du conflit du Karabakh. Les coprésidents ont informé leur interlocuteur sur leurs rencontres à Bakou.

 

Edouard Nalbandian a attiré l'attention des coprésidents sur les déclarations


 
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ONU (suite)

 



Le Représentant permanent de l'Arménie auprès de l'ONU, l'Ambassadeur Karen Nazarian a prononcé un discours lors d'une discussion sur "Le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance" dans le cadre de la 68e session de l'Assemblée générale de l'ONU. Il a évoqué les mesures que l’Arménie a prises pour respecter les engagements découlant de la Convention sur l'élimination toutes formes de discrimination raciale et d'autres documents internationaux.

 

L'ambassadeur arménien a appelé l'attention des participants sur

 


 

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Relations Arménie-UE

 



Le 4 Novembre, Edouard Nalbandian a eu un dîner de travail avec les ambassadeurs des pays membres de l'UE accrédités à Erevan et le chef de la délégation de l'UE en Arménie.

 

Les questions liées au sommet de Vilnius à venir ont été discutées. Tout comme celles liées à la poursuite du processus de règlement du conflit du Karabakh ou celles de l'agenda international.

 

Lors d'auditions parlementaires,

 


 

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Brève d’Azerbaïdjan

 



Presque tous les pays essaient d'interférer avec le règlement du conflit du Haut-Karabakh, l’ingérence des Frères musulmans a été toutefois une surprise.

 

Le chef des Frères Musulmans koweitiens, Tareq Al-Suwaidan, a été cité par les médias azéris comme ayant déclaré : "la communauté internationale doit faire pression sur l'Arménie pour qu’elle abandonne sa politique expansionniste. Si les pourparlers de paix se révéler inefficaces, l'Azerbaïdjan a le droit de

 
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Brèves de Turquie

 



L'administration de la Province d’Ankara a refusé de nommer le musée dédié aux événements Khodjalou, situé à Kizilcahamam, "musée du génocide".

 

De possibles problèmes diplomatiques ont été donnés comme raison du refus, le mot étant impossible à utiliser dans son sens juridique. La municipalité de Kizilcahamam a

 
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Brève de Grande-Bretagne

 



"Le Royaume-Uni croit en un règlement pacifique du conflit du Haut-Karabakh. L'élimination de cette instabilité par un règlement pacifique du conflit entre les parties est d'une grande importance. Cette mission a été confiée au Groupe de Minsk de l'OSCE et nous espérons que
 
 

 

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Le coin des Experts

 



"Les Occidentaux vont essayer d'attirer l'Azerbaïdjan dans d'éventuelles opérations militaires contre la Syrie et l'Iran. Avec l’Iran, voisin de l'Azerbaïdjan mais allié de la Syrie, le conflit peut dégénérer en un caractère international, avec le risque pour les nations locales de perdre la vie pour les jeux politiques de l'Occident," a déclaré Vitaly Zhuravlev, politologue à l'Institut de la Diaspora Russe, et conseillant à Bakou de se distancier d’une l'implication dans le conflit.

 

Concernant ​​le conflit du Karabakh, il a indiqué

 
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Extrait de Radiolour et de PanArmenian