Bako Sahakian aux Etats-Unis




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

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Le président de la république autoproclamée d’Artsakh, élu démocratiquement, s’est rendu aux Etats-Unis pour rencontrer des responsables et des élus  de tous bords pour expliciter la position et les attentes de son pays et de sa population.

Il y a des déplacements qui passent mal auprès des dirigeants azéris, comme la visite de l’Artsakh par des VIP, des élus ou des journalistes, voire très mal, comme la visite du président Bako Sahakian aux États-Unis.

Toute la classe gouvernementale s’est insurgée contre les Etats-Unis suite à cette visite, alors que les élus américains se sont contentés de déclarer le droit du Haut-Karabakh à l’autodétermination et à l’égalité des droits, au même titre que l’intégrité territoriale – chère au cœur du clan Aliev, ou le non recours à la force ou à sa menace ; reprenant en cela les trois propositions – non dissociables, des coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE.
Toujours est-il que les paroles et surtout les actes des dirigeants azerbaidjanais ne semblent pas déranger outre mesure les pays coprésidents. Que les dirigeants azerbaidjanais préparent leur population à la guerre en distillant le poison de la haine anti-arménienne jusque dans les livres scolaires, ne perturbent en rien les déclarations génériques des médiateurs. Tout au plus, cela donne lieu à petite remontrance, très anodine, sans jamais pointer du doigt le contrevenant. Il ne faut surtout pas mettre mal à l’aise le dictateur azéri.

Pour les esprits chagrins, les propos belliqueux du clan Aliev sont essentiellement destinés à usage interne, vu la prochaine échéance de l’élection présidentielle, donc il n’y a rien craindre pour la poursuite des négociations de paix. Election que le potentat compte remporter haut la main, mais en dépassant le score de son homologue russe. À force de vomir sa haine de l’Arménien, de revendiquer les trois-quarts de l’Arménie et de ne pas respecter les décisions prises en commun lors de rencontres sous l’égide des coprésidents, le clan Aliev ne fait que ternir son image à l’international mais toutefois sans s’attirer l’opprobre des Occidentaux. Bakou n’est pas Moscou.

Mais le clan du dictateur n’a que faire de l’opinion des autres, une seule chose compte pour lui : récupérer tous ses territoires, et pourquoi pas une partie de l’Arménie. Ilham Aliev le répète à longueur de réunions, en présence ou pas des médiateurs. Il n’est pas question de céder un pouce de terrain aux Karabakhis et encore moins leur accorder le droit à l’autodétermination, c'est-à-dire l’indépendance.

Tous les moyens sont bons pour atteindre cet objectif : Falsifier des documents, effacer les traces des Arméniens dans le pays, réécrire l’histoire,  soudoyer les représentants étrangers, inventer des génocides. Ainsi après avoir rebaptiser le massacre de Khodjaly (commis par le clan rival azéri) en ‘génocide’, voilà que le despote élève un monument aux victimes du ‘génocide’ perpétré par les Arméniens en 1918 contre la population azerbaïdjanaise de Guba. Il n’y a pas de frein à l’imagination du camarade Aliev.

Après tout, du moment que personne ne lui fera de reproches et encore moins n’agira concrètement, pourquoi se priver ?



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Traductions – revue de presse

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Artsakh

Durant son séjour aux Etats-Unis, le président de la République d'Artsakh (RA), Bako Sahakian, a visité le Congrès américain.

Il a rencontré des membres de la commission des Affaires étrangères et a discuté des relations entre l'Artsakh et les États-Unis, des voies de règlement du conflit entre l'Azerbaïdjan et le Karabakh, ainsi que de questions régionales.

Le président Sahakian a indiqué que les réunions tenues au Congrès ont également renforcé le degré de responsabilité dans le travail dur et minutieux, et l'approfondissement et le développement des relations bilatérales.

"Je suis optimiste, ce sera certainement le cas, car 


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Bruxelles

La nouvelle structure institutionnelle du Partenariat oriental a été lancée lundi 12 à Bruxelles en présence de hauts fonctionnaires des pays concernés - Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Géorgie, Moldavie, Ukraine, et des États membres de l'UE.

La nouvelle structure de coopération institutionnelle entre les six pays du partenariat oriental et les États membres de l'UE est plus compacte et se concentre en premier lieu sur la mise en œuvre efficace de réformes qui 


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OTSC

«Le Haut-Karabakh n'est pas un membre de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) et, par conséquent, l'Organisation ne fournira pas d'assistance militaire à Khankendi (Stépanaguerd),» a déclaré le Général Anatoly Sidorov, chef de l'état-major interarmées de l'OTSC.

«L’accord ayant été signé avec l'Arménie, par conséquent, l'OTSC a certains engagements envers Erevan.

En outre, l'OTSC n'a


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Grande-Bretagne

Mme Judith Margareth Farnworth, ambassadeur britannique en Arménie, a déclaré, à propos des perspectives de paix au Haut-Karabakh (Artsakh), lors d'une conférence internationale à Erevan : «la Grande-Bretagne soutient inconditionnellement les efforts du Groupe de Minsk de l'OSCE pour parvenir à une résolution pacifique sur la base des Principes de Madrid.»

Selon la diplomate, afin de progresser vers une résolution du conflit du Karabakh, le concept de parvenir à un règlement pacifique et d'établir la paix doit être renforcé au sein des sociétés arméniennes et azerbaidjanaises.

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Azerbaïdjan

Le ministre azerbaïdjanais de la Défense Zakir Hasanov a rencontré son homologue géorgien Levan Izoria à Bakou.

Les ministres ont tenu une réunion en tête-à-tête, qui s'est poursuivie sous une forme élargie. Les parties ont échangé des vues sur la coopération militaire et ont discuté des perspectives de coopération en matière d'éducation militaire et de médecine militaire, ainsi que


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Turquie

«La normalisation des relations entre la Turquie et l'Arménie est hors de question sans la libération des terres azerbaïdjanaises occupées. La priorité de la Turquie est la libération des territoires azerbaïdjanais occupés,» a déclaré le député Metin Kulunk, membre de l’AKP.

"En annulant les protocoles, l'Arménie veut exercer une pression politique sur la Turquie. Dans le même temps, l'Arménie est bien consciente qu'Ankara ne fera aucune concession à Erevan concernant l'Azerbaïdjan.

La décision de l'Arménie d'annuler les protocoles n'a aucune signification pour la Turquie.

De plus, voulant la normalisation des relations avec la Turquie, Erevan a activement propagé le mensonge sur le soi-disant "génocide arménien" en Europe et aux Etats-Unis.

Ankara a déclaré à maintes reprises qu'il était prêt à créer une commission conjointe chargée d'enquêter sur les événements de 1915, mais l'Arménie et le lobby arménien continuent à la refuser,» a souligné le député.





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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az, et de Hurriyet