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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
Comme pour les rencontres entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, la
rencontre entre l'Arménie et la Turquie, et plus précisément entre Ahmed
Davutoğlu et Edouard Nalbandian a été non pas un dialogue de sourds mais deux
positions distinctes non convergentes.
Dans le cas azéri la situation est claire. Ilham Aliev ne veut pas
entendre parler d'un quelconque droit à l'autodétermination de la population du
Haut-Karabakh, car pour lui un seul Etat arménien suffit. Corollaire de cette
position, il maintient la pression sur les Arméniens par des violations
permanentes du cessez-le-feu et par des menaces non voilées d'une reprise des
hostilités.
Dans le cas turc la situation est tout aussi claire. A l'inverse de
l'Azerbaïdjan, ici ce n'est pas
la volonté d'un homme mais d'un Etat qui bloque
toute évolution. L'Etat en question refuse toute assimilation des événements de
1915 à un génocide; des massacres oui, des déportations oui; mais absolument
pas une quelconque planification étatique de l'éradication de la nation
arménienne ('ermeni giaour'). Dans ce
contexte, l'ouverture de la frontière arméno-turque n'est pas le point
d'achoppement, mais la conséquence du conflit arméno-azéri, puisque celle-ci a
été fermée en 1993 en pleine guerre arméno-azérie et non au moment de
l'indépendance de l'Arménie en septembre 1991. Rappelons également que le plus
gêné par cette fermeture est l'Arménie, le seul gain de la Turquie serait sur
le plan diplomatique vis-à-vis de l'Occident car sur le plan économique il y a
belle lurette que les produits turcs inondent le marché arménien.
Ouvrir la frontière signifierait la levée du blocus de l'Arménie et
impliquerait automatiquement une réaction violente de Bakou qui se traduirait par
des sanctions économiques pour Ankara mais surtout une reprise très probable
des hostilités envers les Arméniens; le grand frère ottoman n'étant plus là
pour tempérer les ardeurs du petit frère azéri.
Plus que jamais la Turquie confirme que la levée du blocus de l'Arménie
est conditionnée par le feu vert de l'Azerbaïdjan; lequel feu vert est bloqué
par l'intransigeance absolue de Bakou sur le droit à l'autodétermination des Karabakhis.
Quant à reconnaître le génocide et surtout ouvrir le chapitre des
réparations tout dépend de la réelle volonté d'Ankara de vouloir faire sienne
les valeurs de l'UE.
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Traductions – revue de presse
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La 29e réunion du Conseil des
ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de coopération économique
de la mer Noire (CEMN-BSEC) a débuté à Erevan le 12 Décembre. Le ministre
arménien des Affaires étrangères, Edouard Nalbandian, président en exercice de
la CEMN, a présidé la séance.
Les sujets portaient sur les
questions concernant la région et sur l'Organisation.
Les ministres ont souligné
l'importance de
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Relations UE-Arménie
Le Parlement européen a donné son
consentement à la participation de l'Arménie dans les agences et les programmes
de l'UE, au vu du rapport rédigé par le député européen Tomasz Poreba sur cette question, ce qui représente la première
étape d'une coopération tangible après la déclaration à l'issue du Sommet de
Vilnius.
En particulier l'Arménie aura
accès aux
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Les Etats-Unis et le conflit du Karabakh
"Des mesures concrètes et tangibles dans la résolution des
conflits de longue durée doivent rester élevés sur l'ordre du jour de l'OSCE et
l'Organisation doit continuer à jouer un rôle dans la lutte contre les conflits
prolongés dans l'espace de l'OSCE.
Les ministres des Affaires étrangères de l'Arménie et l'Azerbaïdjan se
sont réunis à Kiev pour
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de Hurriyet et de Zaman