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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Il
aura fallu des centaines de morts et de blessés de part et d’autre, pour que
les grandes puissances en charge du dossier Karabakh daignent intervenir, et se
décident à convoquer les belligérants.
On
notera toutefois que face à des ministres des Affaires étrangères de poids, Sergei
Lavrov et John Kerry, la France a envoyé un sous-ministre, Harlem Désir. Sans
doute que le conflit du Haut-Karabakh n’est pas assez «classe» pour déplacer le
ministre français des Affaires étrangères, surtout étranger aux Affaires du
Caucase et du Moyen-Orient en général.
Il
faut croire que le potentat azéri s’est fait quelque peu sermonné, car lors de
la réunion avec les représentants des pays coprésidents, il a présenté profil
bas, laissant au vestiaire ses propos habituels belliqueux et xénophobes. Le
résultat, du moins depuis la guerre-éclair, c’est que la tension est retombée
sur la ligne de contact, et que les tirs d’armes lourdes ont sérieusement
diminué.
L’offensive
du 2 Avril ordonnée par İlham Heydər oğlu Əliyev, s’est soldée par une
déconvenue, son but n’ayant pas été atteint, et il a du accepter de mauvais
cœur que le contrôle du cessez-le-feu soit renforcé par la mise en œuvre de
mécanismes d’enquêtes. Mais est-ce que pour autant le va-t-en-guerre a bien
compris que malgré ses milliards et sa diplomatie du caviar, «jouer» à titiller
quotidiennement les Arméniens n’avançait à rien et qu’au contraire cela ne
faisait que renforcer la partie adverse. Il faut croire que non puisque depuis le
soi-disant cessez-le-feu unilatéral de l’Azerbaïdjan, les snippers ont repris
leur activité pernicieuse, semant la mort parmi les soldats arméniens.
Pour
autant, tout cela ne dédouane pas l’hypocrisie des pays médiateurs, Russie en
tête suivie de près par la France. Car à quoi sert-il de prôner la reprise des négociations
de paix en répéter le non-usage de la force lorsqu’en même temps on vend des
armes aux belligérants ?
Le
business des puissants, y compris militaire, a toujours fait bon ménage avec
les grands principes et les valeurs morales.
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Traductions – revue de presse
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Rencontres
arméno-françaises
Le ministre des Affaires étrangères
d'Arménie, Edouard Nalbandian, a
rencontré à Paris Jean Bize, le président
de la commission des Affaires européennes du Sénat.
Les discussions ont porté sur les
efforts en vue de surmonter les conséquences des actions militaires de grande
envergure déclenchées par l'Azerbaïdjan contre le Haut-Karabakh, et sur les
possibilités de
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OSCE
Déclaration
des coprésidents du Groupe de Minsk
de l'OSCE
«Les coprésidents du Groupe de Minsk de
l'OSCE - les Ambassadeurs Igor Popov, James Warlick et Pierre Andrieu, restent
pleinement engagés pour la médiation d'un règlement durable du conflit du
Haut-Karabakh.
À la lumière de la récente violence et sur l'urgence
de réduire les tensions le long de la ligne de contact, nous croyons que le
temps est venu pour
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Union
européenne
«Le Haut représentant de l'UE pour les Affaires
étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, rencontrera les
présidents arménien et azerbaïdjanais à Vienne.
Le conflit du Haut-Karabakh n'a pas de
solution militaire. Mme Mogherini réitérera la position de l'UE lors de la
réunion avec les présidents,"
a indiqué le chef de la délégation de l'UE en Arménie, Piotr Switalski.
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Artsakh
Le porte-parole du président de la RHK
a appelé les médiateurs internationaux à revoir leurs approches afin d'apaiser
les tensions sur le Haut-Karabakh.
"Ce que les médiateurs doivent faire
maintenant, c’est de revoir leurs approches et prendre des mesures spécifiques
pour régler le problème ; et en premier lieu déployer des mécanismes pour
enquêter sur les violations du cessez-le-feu," a indiqué
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Les
réunions de Vienne
Le Président Serge Sarkissian a rencontré Mme
Federica Mogheini - Haut Représentant de l'UE pour les Affaires étrangères
et la politique de sécurité et vice-président de la Commission européenne.
Les interlocuteurs ont discuté des
questions liées aux développements régionaux, aux défis existants, et aux
relations UE-Arménie. La récente escalade dans la zone du conflit du Karabakh
et les moyens de sortir de la situation ont été au
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Les Réactions
Communiqué du Ministère des Affaires étrangères français :
«La
France salue les résultats de la réunion qui s’est tenue le 16 mai à Vienne sur
le Haut-Karabagh, et qui a permis de renouer le dialogue entre l’Arménie et
l’Azerbaïdjan après les affrontements meurtriers du 2 au 5 avril.
Les
présidents Sarkissian et Aliev, entourés de Harlem Désir, secrétaire d’État
chargé des affaires européennes, John Kerry, secrétaire d’Etat américain, et
Sergueï Lavrov, ministre russe des affaires étrangères, ont exprimé à nouveau
leur attachement au respect du cessez-le-feu ainsi qu’à un règlement pacifique
du conflit. Ils ont également accepté
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Azerbaïdjan
"L'Arménie est une grave menace pour
toute la région. Les déclarations faites par Erevan après la réunion de Vienne
sur le règlement du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabakh sont
provocantes et déforment l'essence du conflit,»
a déclaré le porte-parole ministère des Affaires étrangères de l'Azerbaïdjan, Hikmat Hajiyev, et d’ajouter :
«Malheureusement, au lieu de démontrer de la constructivité
dans le processus de règlement, le ministre arménien des Affaires étrangères
tente avec de tels discours, de créer les conditions pour le maintien du statu
quo. S’il le fait sous l’instruction du président de son pays, c’est un chemin
très dangereux et cela peut
Suite
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Today.az, de News.az, et de Trend