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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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De
nouveau les coprésidents du groupe de Minsk - Les Ambassadeurs Igor Popov (Russie),
Stéphane Visconti (France) et Richard Hoagland (États-Unis), ont rencontré les
dirigeants de l’Azerbaïdjan, de l’Arménie et de l’Artsakh. Si leur communiqué
officiel n’a pas changé depuis des années, ils ont fortement insisté sur le
risque grandissant d’une reprise à grande échelle des hostilités.
Les
événements d’Avril 2016 et les deux Sommets de Vienne et de Saint-Pétersbourg,
qui ont suivi, ont débouché sur un constat d’échec, Bakou refusant de mettre en
œuvre les décisions prises lors de ces Sommets. A noter que cela vient
s’ajouter au refus des propositions (les trois principes de base).
Lors
de questions-réponses face à des journalistes, il arrive qu’un des médiateurs
explicite un peu plus la position des coprésidents. Ainsi l’ambassadeur
américain Richard Hoagland a précisé les limites et le contenu de la mission que
leur a confié l’OSCE par l’intermédiaire du groupe de Minsk.
A
l’instar des trois singes de la sagesse les coprésidents ne doivent pas :
«voir le Mal, entendre le Mal, dire le Mal». Le fait d’avoir été mis au
courant, d’avoir reçu des preuves ou d’avoir consigné des témoignages, n’a pas
d’incidence sur le contenu de leurs déclarations. "Je vous assure que nous savons ce qui s’est passé, mais
parce que nous sommes des médiateurs, nous devons garder un peu de distance
pour ne pas offenser ouvertement un côté ou l'autre. Lorsque qu’on devient trop
précis, la possibilité de discussion et de médiation se ferme,» a souligné Hoagland
lors d’un questionnement.
Cette
position, si elle ne vexe effectivement personne, n’incite pas non plus à
progresser ou à changer de stratégie. La méthode Coué si elle donne
occasionnellement des résultats sur soi-même, n’a aucun impact sur un
interlocuteur intransigeant. On peut se demander quelle chance ont les
médiateurs d’arriver à un résultat en maintenant cette démarche ?
Cela
me confirme dans l’idée que c’est aux Etats coprésidents eux-mêmes de mettre
les points sur les «i» lors de rencontres, officiels ou non, entre chefs
d’état. Mais hélas, force est de constater qu’en lieu et place de remontrances,
même enrobées de diplomatie, les dirigeants font des salamalecs face au contrevenant
pour des raisons bassement commerciales. Le dernier exemple en date est la réception
et la foultitude de contrats juteux passée entre la France et le potentat
azéri. Pourquoi dans ces conditions le sieur Aliev infléchirait-il sa
position ?
Ne
nous y trompons pas, les Etats coprésidents sont très au fait de qui fait quoi
et comment, et certainement au moins autant sinon plus que les intéressés
eux-mêmes. Connaître est une chose, agir en est une autre.
Les
événements d’Avril ont montré qu’il ne fallait pas attendre une aide quelle qu’elle
soit de l’extérieur, que ce soit de l’OTSC ou de l’allié russe. Et ce sera de même
lors de la prochaine attaque massive azérie. L’Arménie ne peut compter que sur elle-même,
complété du soutien diasporique.
Traductions – revue de presse
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Arménie
«L'Arménie est satisfaite de son choix en
faveur de l'UEE. Certes nous avons passé un accord d’association avec l’UE,
mais nous avons fait un choix conscient en faveur de l'intégration eurasienne» a déclaré le nouvel ambassadeur arménien en Russie, Vartan Toghanian.
"Si nous regardons les statistiques,
nous verrons qu'il y a eu une certaine croissance du chiffre d'affaires des produits
après l'adhésion à l'UEE. Nous avons encore des années pour renforcer nos
échanges. Sans parler de l'Arménie, qui n'a pas de frontières communes avec la
Russie et se trouve dans les conditions de blocage illégal de long terme par la
Turquie et l'Azerbaïdjan. Il faut comprendre
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Artsakh
Le 28 mars, le président de la
République d'Artsakh (RA), Bako Sahakian,
a reçu une délégation composée des coprésidents
du Groupe de Minsk de l'OSCE, du représentant personnel du président en
exercice de l'OSCE et des officiels.
Le président Sahakian a félicité les
nouveaux coprésidents français et américains, Stéphane Visconti et Richard
Hoagland, sur leurs prises de positions, leur souhaitant le succès dans leur
mission.
Les questions relatives au règlement
du conflit en Azerbaïdjan-Karabakh et aux événements récents ont été discutées
lors de la réunion.
Le Président a indiqué que
l'Azerbaïdjan maintenait sa position non-constructive violant en permanence le
régime de cessez-le-feu et qu’il continuait à poursuivre une politique
anti-arménienne.
Il a souligné la nécessité d'élaborer
les mécanismes de maintien du régime de cessez-le-feu et de révéler les
violations en les considérants comme des composantes essentielles du processus
de paix.
Il a de nouveau réaffirmé l'engagement
de la RA pour un règlement pacifique du conflit dans le cadre du groupe de
Minsk de l'OSCE.
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Biélorussie
«Le Bélarusse et l'Arménie sont des peuples
proches et le resteront» a déclaré le
président du Belarus, Alexandre
Loukachenko, à l'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de
l'Arménie, représentant permanent de l'Arménie à la CEI, Armen Khachatrian à l'occasion de la fin de sa mission diplomatique
en Biélorussie.
Le Président a souligné que le Belarus
et l'Arménie avaient des positions absolument identiques sur toutes les
questions internationales à l'ordre du jour. "Nous
comprenons la politique qui est poursuivie par
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Les
médiateurs de l’OSCE
«Les coprésidents du Groupe de Minsk de
l'OSCE ont un message important suite à la visite de la région.
Nous sommes au premier anniversaire de la
violence qui a eu lieu en avril dernier dans le Haut-Karabakh. Le message
principal est que cet anniversaire doit être marqué à la table des négociations,
il ne doit pas être marqué sur le champ de bataille», a déclaré Richard
Hoagland, le coprésident américain du Groupe de Minsk de l'OSCE lors d'une
conférence de presse à Erevan.
"Il est temps de négocier. Le plus
important est
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Turquie
"Après le référendum du 16 avril, nous
[i.e. Turquie] pourrions tenir un référendum sur la poursuite des pourparlers
sur l'adhésion à l'UE", a déclaré le
président Recep Tayyip Erdoğan.
Auparavant, le ministre turc des
Affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu
avait déclaré que si l'UE ne prévoyait pas de régime d'exemption de visa pour
les citoyens turcs, les accords avec l'UE, y compris les migrants en Turquie, cela
générerait des risques.
C’est la conséquence directe du refus
de recevoir M. Çavuşoğlu par nombre
de pays européens.
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Lituanie
«La Russie constitue une menace pour
l'ensemble de l'Europe,» a déclaré la
présidente lituanienne Dalia
Grybauskaitė.
«La Russie représente une menace non
seulement pour la Lituanie, mais aussi pour l'ensemble de la région et pour
l'Europe. Nous voyons comment la Russie se comporte à Kaliningrad, près de nos frontières.
Les Russes déploient des missiles dotés d'ogives nucléaires qui peuvent
atteindre les frontières de l'Europe»,
a-t-elle indiqué.
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Today.az, et de News.az