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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Tout
comme Bakou, l’Arménie utilise toutes les occasions pour exposer la situation
au Haut-Karabakh et l’état d’avancement des négociations de paix, et contrer en
même temps les exposés fallacieux des représentants azerbaïdjanais.
Force
est de constater que les propos des représentants et/ou des dirigeants
arméniens tombent à plat, vu que très souvent ils ne peuvent appuyer leurs dires
par des preuves indiscutables, les témoignages verbales de part et d’autre de
la ligne de front étant sujets à cautions.
En
refusant d’appliquer les décisions prises lors des Sommets de Vienne (mai 2016)
et de Saint-Saint-Pétersbourg (juin 2016), qui préconisaient notamment de mettre en
place des mesures de sécurité et des outils de détection de tir, Bakou coupe
l’herbe sous les pieds des médiateurs et par de là des Observateurs de l’OSCE.
Toutefois,
Bakou fidèle à sa politique de harcèlement et qui sait qu’il restera impuni, a
envoyé un missile téléguidé sur une station mobile de détection aérienne de
l’Artsakh. Manque de chance pour l’équipe Aliev, cette violation du
cessez-le-feu a fait l’objet pour la première fois, d’une déclaration ciblée
des coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE. Qu’à cela ne tienne, quelques
jours plus tard l’armée azérie tuait plusieurs militaires arméniens sous des
prétextes fallacieux, et ce en pleine tournée des médiateurs.
Comme
le souligne la totalité des observateurs et des analystes, les rencontres entre
représentants arméniens et azerbaïdjanais ne débouchent sur aucune action
effective. Si décisions il y a, elles ne sont pas appliquées malgré les
engagements, toutes les propositions des médiateurs sont vouées à l’échec, les Azerbaïdjanais ne voulant absolument pas entendre parler du droit à
l’autodétermination des peuples, c'est-à-dire l’indépendance du Haut-Karabakh,
et les Arméniens voulant régler le statut définitif du Haut-Karabakh avant de
restituer tout ou partie des districts entourant le Haut-Karabakh.
Partant
de ce constat, le rôle essentiel, pour ne pas dire unique, des médiateurs, consiste
à éviter que les troupes azéries franchissent la «ligne rouge», c'est-à-dire
lancent une attaque massive contre l’Artsakh. Si hélas tel était le cas, seul
Moscou interviendrait, et encore, tous les autres se contenteraient de palabrer
et d’agiter les bras dans tous les sens. Le gaz azéri est certes important,
mais au point d’envoyer des troupes. Le Haut-Karabakh n’est ni les Balkans et
encore moins le Moyen-Orient.
Traductions – revue de presse
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APCE
La session d'été de l'Assemblée parlementaire du Conseil de
l'Europe (APCE) vient de se terminer à Strasbourg (26/06-30/06).
L'Europe et les migrants ont été les
principaux sujets de discussions ainsi que quatre rapports connexes.
En outre, les discussions ont
également porté sur la situation en Biélorussie et la pression sur les
journalistes indépendants et les médias.
Une délégation de l'Assemblée
nationale d'Arménie était présente, composée de
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Arménie
"Une atmosphère appropriée est
nécessaire pour le processus de négociation. Des progrès sont impossibles sans
une atmosphère pertinente. Il est impossible de progresser quand il y a des
tirs et des provocations. L’Azerbaïdjan doit respecter les engagements pris à
Vienne et à Saint-Pétersbourg",
a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères arménien Chavarche Kotcharian.
Commentant la possibilité d'une guerre
à grande échelle, le vice-ministre a indiqué "Le
ministre de la Défense est mieux informé sur les processus et possède les
informations ad hoc", se référant en cela
à
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Réunion
des pays eurasiens
Les présidents des parlements de 25
pays asiatiques et européens discutent des moyens de poursuivre la coopération
pour la prospérité eurasienne pendant la conférence de trois jours.
«L'adhésion à un cadre d'intégration ne
restreint pas les possibilités de coopération d'un pays, si cette coopération
ne contredit pas les accords antérieurs,»
a déclaré le président de
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Relations
Arménie-Russie
Un accord russo-arménien sur le Groupe conjoint de forces a été soumis
pour ratification à la Douma d'Etat - la chambre basse du Parlement russe - par
le président Vladimir Poutine. L'accord avait été signé à Moscou le 30 novembre 2016.
Après leurs entretiens à Moscou le 15
mars, les présidents Poutine et Serge Sarkissian ont fortement appuyé le groupe
de forces conjoint. La Russie et l'Arménie se sont engagées à renforcer le rôle
de l'Organisation du Traité sur la Sécurité Collective en tant que garant de la
sécurité de ses Etats membres, afin
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OSCE
Le représentant spécial de l'Assemblée
parlementaire de l'OSCE pour le Caucase du Sud, Kristian Vigenin (député, Bulgarie), se trouve à Vienne pour une série de réunions liées à
l'évolution du Caucase du Sud, y compris sur les efforts de négociations liés
au conflit du Haut-Karabakh.
A Vienne, Vigenin a rencontré des Hauts-représentants
diplomatiques de l'Arménie, de l'Azerbaïdjan, de la Présidence autrichienne de
l'OSCE, du Secrétariat de l'OSCE, ainsi que les Coprésidents du Groupe de Minsk
de l'OSCE chargés de
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Azerbaïdjan
Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a félicité le président
américain Donald Tramp pour la fête
nationale de son pays. On y lit notamment :
«() … Nous espérons également des efforts de
votre part, Monsieur le Président, en vue d'une résolution pacifique et
équitable du conflit du Haut-Karabakh dans l'intégrité territoriale de
l'Azerbaïdjan et conformément aux normes du droit international pour la
libération des terres occupées comme résultant de l'agression arménienne contre
l'Azerbaïdjan et du retour de plus d'un million de nos compatriotes qui sont
devenus des réfugiés et des personnes déplacées dans leur pays natal.()»
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az, et de l’APCE