Conflit du Karabakh



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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

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Bis repetita non placent

Force est de reconnaitre que le passage de 2017 à 2018 s’est fait de manière moins violente que les années précédentes, peu de coups de feu ont été échangés, mais entrainant toutefois des victimes de part et d’autre de la ligne de contact.

La répétition incessante des appels des coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE pour respecter le cessez-le-feu, associée à ceux des Organisations internationales pour faire taire les armes et mettre en œuvre les décisions prises lors des divers rencontres entre les présidents azerbaidjanais et arménien, auraient-ils fini par porter quelques fruits ?

C’est peu probable, car le cœur du problème reste inchangé. Les dirigeants azéris restent arcboutés sur leurs rhétoriques bellicistes et la désinformation systématique, exigeant essentiellement, pour ne pas dire exclusivement, la mise en œuvre des quatre résolutions de l’ONU de 1993(*). Tout au plus ont-ils pris conscience que ce n’est pas en attaquant bille en tête le Haut-Karabakh qu’ils obtiendront gain de cause.   

Pour Bakou, toutes les options sont possibles à condition que son intégrité territoriale soit restaurée, c’est-à-dire avec un Haut-Karabakh sous administration azerbaidjanaise. Pour ce faire Aliev est prêt à accorder au Haut-Karabakh un statut de république autonome - comme pour le Nakhitchevan, et pourquoi pas imiter l’Italie qui a concéder à la province du Tyrol du Sud (Haut-Adige) une très grande autonomie, vu que la grande majorité de la population est d’origine autrichienne, donc germanophone.

C’est faire fi des propositions du groupe de Minsk et notamment celle qui stipule le droit à l’autodétermination des peuples, lequel droit a été réaffirmé dans l'Acte final d'Helsinki de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe de 1975. Ce que le régime de Bakou ne veut pas admettre alors qu’il se réfère sans cesse au droit international et notamment à l'Acte final d'Helsinki.

La rencontre arméno-azérie de jeudi dernier est conforme à cette situation de blocage où chacun avance les mêmes pions. La non-exécution des décisions prises ne fait que renforcer le statu quo. Le pourrissement de la situation ne bénéficie à personne, ni à l’Azerbaïdjan, ni à l’Arménie et encore moins aux populations frontalières.

Un seul, peut-être, a un début de solution. Mais pour intervenir, encore faudrait-il que les Occidentaux cessent de le titiller.




(*) :
-résolution 822 (30 avril 1993) ;
-résolution 853 (29 juillet 1993) ;
-résolution 874 (14 octobre 1993) ;
-résolution 884 (12 novembre 1993).


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Traductions – revue de presse

Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.az, et du Minist AE Arménie

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Arménie

Le 15 janvier, Edouard Nalbandian a reçu Bradley Busetto, Coordonnateur résident des Nations Unies, Représentant résident du Programme de Développement des Nations-Unis en Arménie, à l'occasion de l'achèvement de sa mission en Arménie.

Soulignant l'importance de la participation de l'Arménie aux travaux de divers organismes des Nations Unies et aux activités du Bureau des Nations Unies en Arménie, le Ministre a hautement apprécié la contribution de Bradley Busetto à la mise en œuvre effective des programmes des Nations Unies en Arménie.

Exprimant sa gratitude pour la haute appréciation de son travail, Bradley Busetto a indiqué que tout au long de sa mission, il avait toujours bénéficié du soutien total des autorités arméniennes.

Pour la contribution significative à la mise en œuvre des programmes de l'ONU en Arménie, Edouard Nalbandian lui a décerné la médaille d'honneur du ministère des Affaires étrangères.

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Conflit du Karabakh

Le 17 janvier, à Cracovie, Edouard Nalbandian a rencontré les coprésidents du Groupe de Minsk, Igor Popov, Stephane Visconti, Andrew Schofer et le Représentant personnel du Président en exercice de l'OSCE, Andrzej Kasprzyk.

Le ministre a remercié les co-présidents pour avoir organisé une réunion entre les ministres des Affaires étrangères de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan et a souligné que, comme toujours, la partie arménienne participe à toutes les réunions avec une humeur constructive.

Il a indiqué que l'Arménie


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Artsakh

Le 16 janvier, conformément à l'arrangement conclu avec les autorités de la République d'Artsakh (République du Haut-Karabakh), la Mission de l'OSCE a procédé à un suivi du régime de cessez-le-feu à la ligne de contact entre la République d'Artsakh et l'Azerbaïdjan, sur la section de route Akna-Hindarkh.

Côté Artsakh, le suivi a été assuré par


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Turquie

Le président Recep Tayyip Erdogan a commenté la reconnaissance du génocide arménien par Canan Kaftancıoğlu, récemment élu président provincial du principal parti d’opposition – le Parti Républicain du Peuple.

Les tweets de Kaftancıoğlu en particulier ceux qui se réfèrent au génocide arménien, sont maintenant au centre des discussions publiques.

Ainsi, dans un tweet daté du 24 avril 2012, Kaftancıoğlu avait écrit: 


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France

Le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Elmar Mammadyarov, a rencontré son homologue français, Jean-Yves Le Drian, dans le cadre de sa visite de travail à Paris.

Communiqué du quai d’Orsay:

La France a un dialogue continu avec l’Azerbaïdjan, notre principal partenaire économique dans le Caucase du Sud. Alors que l’Azerbaïdjan souhaite diversifier son économie, les échanges ont permis de faire le point sur les projets impliquant des entreprises françaises, notamment dans les domaines de l’énergie, des transports, de l’environnement, du développement urbain et du tourisme.

Les ministres ont évoqué le développement de la coopération bilatérale, notamment la coopération universitaire (dont l’université franco-azerbaïdjanaise de Bakou, qui fonctionne depuis deux ans, constitue le pilier), ainsi que la coopération décentralisée, dont le comité de pilotage doit se réunir prochainement à Paris.

Les ministres ont également abordé les relations entre l’Azerbaïdjan et l’Union européenne, la sécurité régionale, ainsi que le processus de règlement du conflit du Haut-Karabagh. M. Jean-Yves Le Drian a insisté sur l’importance de mettre
en œuvre les décisions prises par les présidents arménien et azerbaïdjanais lors
de leur entretien à Genève le 16 octobre 2017. Il a assuré son homologue du plein engagement de la France dans les efforts de la coprésidence du groupe de Minsk pour trouver une solution négociée et durable au conflit.

Le secrétaire d’Etat Jean-Baptiste Lemoyne participait à la rencontre.

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Azerbaïdjan

Le président Ilham Aliev a reçu mardi une délégation conduite par le chef de la Commission des relations extérieures de la Grande Assemblée nationale de Turquie, Volkan Bozkir.

V. Bozkir a indiqué que le but de sa visite était de participer à une réunion conjointe avec la Commission équivalente azerbaïdjanaise.

En ce qui concerne le prochain anniversaire des événements du 20 janvier, M. Bozkır a déclaré que l'année en cours sera marquée par un certain nombre d'événements importants. Il a déclaré que l'Azerbaïdjan organisera une série d'événements à l'occasion du 100e anniversaire de la création de la République démocratique d'Azerbaïdjan, du 100e anniversaire de la libération de Bakou par l'Armée islamique du Caucase – occupé par les Russes suite à l'invasion arménienne, et de la célébration du 25e anniversaire des relations Azerbaïdjan-Turquie, premier pays à reconnaître l'indépendance de l'Azerbaïdjan.

Notant qu'il a visité la Turquie à trois reprises l'année dernière, le président Aliev a souligné l'importance des visites du président turc, du Premier ministre, ainsi que des divers ministres et députés en Azerbaïdjan. «Les relations amicales et la coopération entre l'Azerbaïdjan et la Turquie se renforcent régulièrement. Les deux pays bénéficient d'une coopération étroite et d'un soutien mutuel au sein des organisations internationales.

2018 sera sûrement une année pleine d'événements importants. L’Azerbaïdjan et la Turquie continueront à mettre en œuvre des projets majeurs cette année,» a-t-il ajouté.




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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.az, et du Minist AE Arménie