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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Depuis
l’arrivée au pouvoir de Nigol Pachinian en Avril/mai 2018, les dirigeants
azerbaidjanais font tout pour discréditer les gouvernements précédents
arméniens, les traitant de tous les noms et les considérant comme des mafieux/terroristes.
Et comble de l’ironie, les accusant de saboter les négociations de paix sur le
conflit du Karabakh. Au passage les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE
sont taxés d’inaction, voire d’incapacité !
Alors,
pourquoi ce changement d’attitude ?
Tout
d’abord l’actuel Premier ministre n’est pas natif du Haut-Karabakh et encore
moins issu du sérail des anciens dirigeants/combattants de la guerre du
Karabakh. Le second point et sans doute le plus important aux yeux de Bakou, il
est possible d’obtenir de Pachinian ce que les autres lui ont toujours
refusé : La restitution toute ou partie des districts occupés.
Par
contre, ce que Bakou refuse catégoriquement, c’est que l’Arménie utilise ces
districts comme monnaie d’échange, car après-tout ce sont bien les combattants
arméniens qui non seulement ont repoussé les Azéris mais ont gagné du terrain. Malheureusement,
le terme «échange», ou plus précisément «compromis», ne fait pas partie du
vocabulaire azerbaidjanais. L’exigence du clan Aliev reste donc maximaliste, ce
qui se traduit par : tous les soldats arméniens doivent se retirer du
Karabakh et le statut de l’enclave Haut-Karabakh doit redevenir, comme c’était
avant, une région autonome (oblast) de la république d’Azerbaïdjan.
Ce
principe posé et avec comme mesure d’accompagnement la baisse notable des
violations du cessez-le-feu et donc des victimes à la ligne de contact, les
dirigeants azéris essaient de présenter un comportement civilisé et ouvert au
dialogue.
Mais
hélas, dans les faits c’est tout autre. Que font ces mêmes dirigeants pour
préparer leur population à la paix. Pas grand-chose, pour ne pas dire rien. Le
dernier événement en date c’est la condamnation d’un villageois arménien à 20
ans de prison pour "organisation de sabotage et d'actes terroristes sur le
territoire de l'Azerbaïdjan" en représailles aux condamnations de deux
militaires azéris auteurs de meurtres sur des civils.
Quelques
jours auparavant, pour contrer les célébrations par les Arméniens du pogrom de
Sumgaït, Bakou a commémoré le «génocide» de Khojaly, massacre commis par les
opposants du président en exercice Mutalibov sur des civils Azerbaidjanais
utilisés comme bouclier humain par leur propre camp, en faisant porter le
chapeau aux Arméniens. Toute cette mise en scène tragique a été dénoncée par
des journalistes azéris et russes, et confirmée peu après par Mutalibov
lui-même. Devinez qui était l’opposant principal de Mutalibov à l’époque ?
Et
c’est avec de tels mensonges que le clan Aliev espère reconquérir «toutes» ses terres, en jetant de la poudre aux yeux
des Occidentaux, mais pas seulement que de la poudre … .
En
attendant, nos chers pays coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE alimentent
allègrement les capacités militaires des belligérants, russie en tête, y compris la France, par ses
ventes de satellites d’observations – clés en main plus formations, malgré les
cris d’orfraie de son président jupitérien.
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Arménie
L’ambassadeur de Russie en Arménie, Sergueï Kopyrkine, qui assistait à une
cérémonie de dépôt de gerbe sur la tombe du soldat inconnu à Erevan, a déclaré :
«L’alliance arméno-russe est un gage de
sécurité pour les deux pays et avec la région, comme vous le savez, nous avons
des relations alliées très étroites, qui ont une longue histoire. L’histoire
des forces armées russes est inextricablement liée à celle du peuple arménien.
Les Arméniens ont
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Russie
«La police militaire russe pourrait être
déployée dans la zone tampon en cours de création à la frontière entre la Syrie
et la Turquie. En 1998, la Turquie et la Syrie ont signé un document concernant
la création d'une zone tampon,» a annoncé le
ministre russe des Affaires étrangères Sergueï
Lavrov.
"Nous envisageons un accord de
coopération pour l'éradication de la menace terroriste sur la frontière
commune, donnant notamment à la partie turque la possibilité de mener des
opérations dans certaines zones frontalières du territoire syrien. À l'heure
actuelle, le format final de cette zone tampon fait l'objet d'ajustements avec
la participation de l'armée et, bien entendu, de Damas et la prise en compte
maximale des intérêts de la Turquie.
L’accord ne prévoie pas d'opérations
militaires conjointes. En fait, nous avons l'expérience de déployer la police
militaire russe pour accompagner les accords de terrain sur le cessez-le-feu,
les mesures de sécurité et les zones de désescalade", a-t-il ajouté.
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Relations Arménie-Iran
«L’Iran est proche de l’Arménie non seulement
géographiquement mais aussi en termes de relations amicales,» a déclaré le Premier ministre arménien Nigol Pachinian lors d’une réunion avec
le président iranien Hassan Rouhani.
Les dirigeants des deux pays ont eu
des entretiens au palais royal de Saadabad à Téhéran.
Hassan Rouhani a noté que les parties
avaient suffisamment de volonté politique pour
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Azerbaïdjan
«L'activité illégale d'Arméniens dans les
territoires azerbaïdjanais occupés se poursuit toujours,» a déclaré le chef du département des Affaires
étrangères de l'administration présidentielle azerbaïdjanaise, Hikmet Hajiyev.
"La partie arménienne a encore accru ses
activités illégales dans les territoires occupés et exploite les ressources
naturelles et minérales de l'Azerbaïdjan pour les fournir aux marchés mondiaux.
Conformément au droit international, toute
activité illégale dans les territoires occupés est interdite. La partie
arménienne
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Turquie
"La Turquie partage les souffrances de
l'Azerbaïdjan frère. La douleur de l'Azerbaïdjan est la douleur de la Turquie.
La Turquie adresse ses condoléances au peuple azerbaïdjanais, proche des
victimes de la tragédie de Khojaly. La
Turquie condamne les auteurs cette tragédie et de l'occupation des territoires
azerbaïdjanais par l'Arménie», a déclaré le
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OSCE
«Le mandat du représentant personnel de la
présidence en exercice de l'OSCE pour le conflit du Haut-Karabakh,
l'ambassadeur Andrzej Kasprzyk, a été prolongé d'un an. Nous continuerons à
fournir le soutien nécessaire au succès,»
a déclaré Miroslav Lajčák, le président
en exercice de l'OSCE et ministre des Affaires étrangères de Slovaquie.
Andrzej Kasprzyk occupe ce poste
depuis
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az, et du Minist AE Arménie