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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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A
chaque déplacement dans les institutions de l’union européenne, le Premier
ministre arménien répète quasi inlassablement les mêmes choses, donnant des
précisions sur la nouvelle gouvernance arménienne ou l’état d’avancement des
négociations de paix concernant le conflit du Karabakh. Les divers contacts
début mars n’ont pas échappé à la règle.
Alors
que les dirigeants de l’UE – le président de la
Commission européenne, Jean-Claude Juncker ; la haute représentante pour
les affaires étrangères et la politique de sécurité/vice-présidente de la
Commission européenne, Federica Mogherini, le président du Conseil européen,
Donald Tusk, sans oublier le Commissaire européen chargé des négociations de
voisinage et d’élargissement, Johannes Hahn - se sont essentiellement
contentés de mettre à jour leurs connaissances sur les progrès du gouvernement
arménien que ce soit sur la mise en œuvre de l'accord de partenariat global et
renforcé avec l’UE ou le conflit du Karabakh, il en fut tout autre au parlement
européen.
Nigol
Pachinian a présenté de façon détaillée la politique, intérieure et extérieure,
de l’Arménie, avant de répondre aux questions. Ce fut un exercice plus qu’utile
car après tout le parlement européen reste l’organe législatif de l’UE, même si
au final c’est l’exécutif qui met en œuvre, avec plus ou moins d’empressement,
les décisions prises.
Autant
les recommandations de l’UE concernant une bonne gouvernance avec la lutte
contre la fraude et la corruption, sont mises en œuvre, autant les progrès sur
une probable entente avec Bakou piétinent, pour ne pas dire sont au point mort.
Le dictateur azerbaidjanais ne veut absolument pas octroyer au Haut-Karabakh
autre chose qu’un droit à l’autonomie, c’est-à-dire un retour à la situation
d’avant-guerre. Si c’est pour revenir à cela, on comprend que les Arméniens
soient hésitant à restituer des districts, lesquels districts servent de zones
tampons entre le Haut-Karabakh et l’armée azerbaidjanaise.
Soyons
lucide, si un million d’azerbaidjanais retourne dans leur foyer
qu’adviendra-t-il des 155.000 Arméniens du Haut-Karabakh ? Il n’est pas
nécessaire d’avoir fait des études très poussées pour comprendre ce qui se
passera ; les Azerbaidjanais ont une forte envie de vengeance et veulent
éliminer ces Arméniens qui leur pourrissent fortement l’existence.
Quant
à croire que les armements achetés depuis des années c’est pour se défendre
contre l’Arménie, - Arménie qui
chercherait sans arrêt à les agresser pour étendre leur territoire -, et surtout pas pour reprendre les territoires perdus
pendant la guerre, il faut être pays coprésident du groupe de Minsk de l’OSCE
et fermer les yeux sur les exactions commises par l’armée azérie.
Question
toute bête : Comment fait-on pour préparer la population à la paix si on
ne sait pas de quoi l’avenir sera fait ?
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Arménie
Le Premier ministre arménien Nigol Pachinian
a déclaré que l'Azerbaïdjan devait faire le premier pas en termes de compromis
dans le règlement du conflit du Karabakh.
Pachinian a tenu ces propos lors de sa
visite officielle en Iran, au cours de laquelle il a rencontré la communauté
arménienne du pays. Il a déclaré qu'à ce jour, un seul accord avait été conclu :
celui de tenter de trouver une solution pacifique au conflit.
«Est-ce que je vois une telle option
aujourd'hui ? Malheureusement, je ne peux pas le dire pour le moment. Lorsque
les représentants
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Pachinian au Parlement européen
«La valeur et l'attractivité de cette
initiative résident dans la réalisation de ses objectifs exclusivement par la
mise en œuvre de réformes. Le CEPA est un outil générateur de réformes.
L’application de ses dispositions entraînera des changements qualitatifs dans
de nombreux domaines de notre société.
Le gouvernement arménien est résolu à
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OSCE
Au cours d'une visite en Azerbaïdjan,
il a discuté de nouvelles perspectives de progrès vers un accord de paix global
pour le conflit du Haut-Karabakh.
Lajčák a réaffirmé
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Etats-Unis
"En tant que coprésident du groupe de
Minsk, les États-Unis restent déterminés à aider les parties à trouver une
solution pacifique et durable au conflit du Haut-Karabakh", a déclaré le porte-parole
du département d'État américain, se référant à la dernière déclaration des
coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE.
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Turquie
Le ministre turc de la Culture et du
Tourisme, Mehmet Nuri Ersoy, a
exploré les zones touristiques de la province de Kars et a fait une déclaration
au sujet des ruines de la ville d'Ani.
Selon le Hurriyet turc, le ministre
s'est rendu à Sarykamych, construite par le tsar russe, au palais Sarykamych
Catherine, à la forteresse de Kars et aux ruines d'Ani.
À Ani, le ministre a visité la
cathédrale et la mosquée Manuche. Le ministre a noté qu'Ani est important pour
la Turquie, soulignant que les ruines de la ville ont été inscrites sur la
liste de l'UNESCO en tant que berceau de la civilisation.
Selon lui, les fouilles vont bientôt
commencer à Ani, qui dureront 6 mois, et impliqueront un grand nombre d'archéologues.
On notera qu’il n'a pas utilisé les
mots "Arméniens" ou "Arménie", alors que tous les monuments
d'Ani, à l'exception d'un seul (la mosquée), sont arméniens et qu'Ani était la
capitale de l'Arménie aux X-XI ème siècles.
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Azerbaïdjan
Le Président Ilham Aliev, a reçu une délégation conduite par le Président en
exercice de l'OSCE et Ministre des Affaires étrangères et européennes de la
Slovaquie, Miroslav Lajcak.
Le Président de l'Azerbaïdjan a
indiqué que la visite de Lajcak était une excellente occasion de discuter de la
situation dans la région, du règlement du conflit du Karabakh et d'autres
questions. «L'Azerbaïdjan est la partie la
plus intéressée par un règlement pacifique du conflit,» a souligné Aliev.
Soulignant qu'une certaine dynamique
est observée dans le processus de négociation, quatre réunions se sont tenues
au niveau des ministres des Affaires étrangères et trois conversations ont eu
lieu entre le président de l'Azerbaïdjan et le Premier ministre de l'Arménie,
Aliev a noté que la partie arménienne n'avait pas l’intention sérieuse de mener
des négociations de fond, et qu’elle tente de perturber le processus de
négociation.
À son tour, le président en exercice
de l'OSCE a souligné que la prévention des conflits et la médiation figuraient
parmi les grandes priorités et entendait contribuer au processus de négociation
en vue du règlement du conflit du Karabakh.
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Le journaliste et écrivain britannique
Thomas de Waal a expliqué la
politique des parties arménienne et azerbaïdjanaise à propos du conflit du
Haut-Karabakh dans un nouvel entretien avec Eurasia Diary.
Selon lui, le Premier ministre
arménien Nigol Pachinian, qui a pris ses fonctions après avoir organisé des
manifestations nationales contre les anciennes autorités en avril-mai, est un
type de dirigeant différent pour deux raisons.
"Tout d'abord, il est
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az, ainsi que de l’Union européenne.